Le président Laurent Gbagbo a ouvert le vendredi 11 Décembre 2009 , la troisième rentrée solennelle de l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas Africaines, à la salle de conférence de la Caistab, au Plateau. Traduisant son plaisir de toujours échanger avec les Académiciens , le président Gbagbo a tenu à faire des remarques, en complément aux communications données par le vice-président Sery Bailly Zacharie de l’ASCAD, le professeur Ouraga Obou Boniface et Mamadou Koulibaly, professeur de Sciences économiques et président de l’Assemblée Nationale.
La place de l’Etat, « colonne vertébrale de tout pays », n’ayant pas été « soulignée » dans les exposés des intervenants, le président Gbagbo a appelé à veiller, après la crise, à la compréhension de ‘’ l’importance de l’Etat qui permet à toute chose d’exister’’. Pour lui, la paix se construit autour de la charpente qu’est l’Etat. En référence à la « crise brutale » survenue en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo s’est montré optimiste. ‘’ Nous sommes en train de nous relever car l’Etat a été préservé ‘’ s’est-il rejoui. Selon le président de la République, l’existence de l’Etat est d’un avantage pour la reconstruction de la paix « qui est encore difficile ». Autre point abordé, la « République ». Laurent Gbagbo a invité à ce sujet, les Ivoiriens à se battre pour mettre « notre Etat à la disposition de tout le monde ». La bataille est également, a-t-il indiqué, celle « d’être une République ». « Nous devons chercher la forme républicaine de notre Etat », souligne-t-il en ajoutant, à ses remarques, le concept de la Démocratie. « Nous sommes condamnés à aller à la démocratie si nous voulons maintenir la paix dans tous nos Etats, créer des institutions solides pour nous maintenir. La lutte que je mène depuis 2002, c’est pour que l’Etat de Côte d’Ivoire ne soit pas à terre. La Côte d’Ivoire ne sera pas à terre. Sinon, c’est perdu pour tout le monde», a averti le président Gbagbo. Son appel s’adressait également à tous les « pays noirs », condamnés aussi à être des républiques et des démocraties pour garantir la liberté économique et la liberté d’expression. Barthélemy Kotchy, président de l’ASCAD, a salué les efforts de Laurent Gbagbo dont le « souci majeur a été de sortir le pays de la crise ». « La bonne parole est source de paix…Merci d’avoir tendu la main à l’adversaire d’hier », s’est félicité le Pr Kotchi. L’ASCAD dont l’un des objectifs est le soutien de la culture de la paix accorde un sens à la restauration de « l’unité pour une paix durable qui consolide l’unité nationale ». D’où le thème « Science et paix » qui a accompagné la rentrée solennelle. Chacun devant apporter sa pierre à la sortie de crise, le professeur Sery Bailly a emprunté « Le chemin des lettres » tout en feuilletant « les impasses pour sortir de la crise ». Il s’est agi pour lui de faire entendre la voix des écrivains très peu écoutés comme Ahmadou. Kourouma, Zadi Zaourou Bottey.... Ouraga Obou, lui, s’est interrogé sur la capacité du droit à réguler différentes formes de dissensions qui se manifestent dans une société donnée. Le professeur de Sciences économiques, Mamadou Koulibaly qui est intervenu sur le thème « Economie et Paix », a situé les effets de la crise sur l’économie d’un pays. « Paix et économie se supportent mutuellement », admet-il. Relevant les causes des ruptures brutales de la paix en Afrique, il a cité le traumatisme de la colonisation et de la décolonisation avec l’exploitation politique des différences tribales. Il a tablé sur les enseignements de l’économie pour la compréhension de la paix. A côté de la rentrée solennelle, une exposition d’œuvres s’est tenue dans le hall de la Caistab.
Koné Saydoo
La place de l’Etat, « colonne vertébrale de tout pays », n’ayant pas été « soulignée » dans les exposés des intervenants, le président Gbagbo a appelé à veiller, après la crise, à la compréhension de ‘’ l’importance de l’Etat qui permet à toute chose d’exister’’. Pour lui, la paix se construit autour de la charpente qu’est l’Etat. En référence à la « crise brutale » survenue en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo s’est montré optimiste. ‘’ Nous sommes en train de nous relever car l’Etat a été préservé ‘’ s’est-il rejoui. Selon le président de la République, l’existence de l’Etat est d’un avantage pour la reconstruction de la paix « qui est encore difficile ». Autre point abordé, la « République ». Laurent Gbagbo a invité à ce sujet, les Ivoiriens à se battre pour mettre « notre Etat à la disposition de tout le monde ». La bataille est également, a-t-il indiqué, celle « d’être une République ». « Nous devons chercher la forme républicaine de notre Etat », souligne-t-il en ajoutant, à ses remarques, le concept de la Démocratie. « Nous sommes condamnés à aller à la démocratie si nous voulons maintenir la paix dans tous nos Etats, créer des institutions solides pour nous maintenir. La lutte que je mène depuis 2002, c’est pour que l’Etat de Côte d’Ivoire ne soit pas à terre. La Côte d’Ivoire ne sera pas à terre. Sinon, c’est perdu pour tout le monde», a averti le président Gbagbo. Son appel s’adressait également à tous les « pays noirs », condamnés aussi à être des républiques et des démocraties pour garantir la liberté économique et la liberté d’expression. Barthélemy Kotchy, président de l’ASCAD, a salué les efforts de Laurent Gbagbo dont le « souci majeur a été de sortir le pays de la crise ». « La bonne parole est source de paix…Merci d’avoir tendu la main à l’adversaire d’hier », s’est félicité le Pr Kotchi. L’ASCAD dont l’un des objectifs est le soutien de la culture de la paix accorde un sens à la restauration de « l’unité pour une paix durable qui consolide l’unité nationale ». D’où le thème « Science et paix » qui a accompagné la rentrée solennelle. Chacun devant apporter sa pierre à la sortie de crise, le professeur Sery Bailly a emprunté « Le chemin des lettres » tout en feuilletant « les impasses pour sortir de la crise ». Il s’est agi pour lui de faire entendre la voix des écrivains très peu écoutés comme Ahmadou. Kourouma, Zadi Zaourou Bottey.... Ouraga Obou, lui, s’est interrogé sur la capacité du droit à réguler différentes formes de dissensions qui se manifestent dans une société donnée. Le professeur de Sciences économiques, Mamadou Koulibaly qui est intervenu sur le thème « Economie et Paix », a situé les effets de la crise sur l’économie d’un pays. « Paix et économie se supportent mutuellement », admet-il. Relevant les causes des ruptures brutales de la paix en Afrique, il a cité le traumatisme de la colonisation et de la décolonisation avec l’exploitation politique des différences tribales. Il a tablé sur les enseignements de l’économie pour la compréhension de la paix. A côté de la rentrée solennelle, une exposition d’œuvres s’est tenue dans le hall de la Caistab.
Koné Saydoo
