En dépit d’une saison tumultueuse du fait d’incessantes querelles intestines, l’Africa sport a terminé deuxième derrière l’Asec. Une expérience que Kuyo Téa et son bureau ne veulent plus revivre. D’où l’assemblée générale ordinaire organisée hier, à la Bourse du Travail. Pour recadrer les choses avant l’entame de la saison 2010.
Repartir sur de nouvelles bases. Ainsi pourrait-on résumer l’assemblée générale ordinaire de l’Africa sport d’Abidjan, hier, à la Bourse du Travail de Treichville. Si cette assemblée n’a pas été un franc succès en affluence populaire, elle l’a été, en revanche, en enseignements, en déclarations. Pour continuer, dans la paix, leur mandat, il eut fallu que le président Kuyo Téa Narcisse et son comité, aient le quitus de l’assemblée quant aux bilans financier et moral de leur gestion en 2009. Ça été chose faite. Les membres associés présents dans la salle de la Bourse du Travail ont été satisfaits du bilan moral. L’Africa ayant remporté la Coupe nationale, terminé deuxième en championnat nationale, synonyme d’une place qualificative pour la ligue africaine des champions. Et ce, malgré les incessantes palabres au sein de la classe dirigeante et mêmes des supporters. Deux clans se sont formés qui ont quasiment perturbé l’équipe qui a évolué dans un environnement hostile. Au plan financier, l’Africa sport a eu besoin de 408 millions pour meubler la saison. Ce montant ne prend pas en compte la subvention de la FIF qui a été gérée par Alexis Vagba, absent hier à l’assemblée générale. « 408 millions, ce n’est pas grand’ chose mais il fallait le trouver quand même », commente Kuyo Téa. Pour la nouvelle saison 2010, le club vert et rouge aura besoin d’un budget de 510 millions pour vivre décemment. De ce qui est des palabres qui ont émaillé la vie du club toute la moitié de la saison 2009, Kuyo s’est voulu en même temps conciliant et ferme. « Vous avez bien fait de réagir. Je suis heureux parce que j’ai eu une longue discussion avec nos amis. On est en football pour apporter du plaisir. Avec la guerre qu’on a connue, personne ne peut ne peut effrayer son ami », affirme-t-il avant de durcir le ton. « Je veux que les choses changent. Et pour que ça change, il faut que vous le vouliez. Il n’est pas concevable qu’un supporter fasse une conférence de presse et demande des comptes à un président. Ce qui s’est passé avant moi et qui a amené des troubles, c’est terminé. Le désordre, c’est fini. A partir de maintenant, je vais prendre des dispositions afin que ce qui s’est passé n’arrive plus. Les coups d’état et la rébellion, c’est terminé à l’Africa sport », coupe-t-il avant de terminer. « Je suis un homme, je n’ai pas la prétention d’être parfait. Je m’engage à faire tout ce qui est de mes possibilités pour honorer l’Africa. C’est pour quoi je vous demande de vous organiser ». Pour finir, le patron du navire rouge a exhorté ses supporters à payer leurs cartes. Seule condition pour parler désormais au nom du club lors d’une assemblée. En 2009, seuls 1.180 supporters ont effectivement payé leurs cartes. Pour la construction de l’Africa, Kuyo a encore fait allusion au rival, l’Asec Mimosas, qui demeure un exemple pour lui.
Tibet Kipré
Repartir sur de nouvelles bases. Ainsi pourrait-on résumer l’assemblée générale ordinaire de l’Africa sport d’Abidjan, hier, à la Bourse du Travail de Treichville. Si cette assemblée n’a pas été un franc succès en affluence populaire, elle l’a été, en revanche, en enseignements, en déclarations. Pour continuer, dans la paix, leur mandat, il eut fallu que le président Kuyo Téa Narcisse et son comité, aient le quitus de l’assemblée quant aux bilans financier et moral de leur gestion en 2009. Ça été chose faite. Les membres associés présents dans la salle de la Bourse du Travail ont été satisfaits du bilan moral. L’Africa ayant remporté la Coupe nationale, terminé deuxième en championnat nationale, synonyme d’une place qualificative pour la ligue africaine des champions. Et ce, malgré les incessantes palabres au sein de la classe dirigeante et mêmes des supporters. Deux clans se sont formés qui ont quasiment perturbé l’équipe qui a évolué dans un environnement hostile. Au plan financier, l’Africa sport a eu besoin de 408 millions pour meubler la saison. Ce montant ne prend pas en compte la subvention de la FIF qui a été gérée par Alexis Vagba, absent hier à l’assemblée générale. « 408 millions, ce n’est pas grand’ chose mais il fallait le trouver quand même », commente Kuyo Téa. Pour la nouvelle saison 2010, le club vert et rouge aura besoin d’un budget de 510 millions pour vivre décemment. De ce qui est des palabres qui ont émaillé la vie du club toute la moitié de la saison 2009, Kuyo s’est voulu en même temps conciliant et ferme. « Vous avez bien fait de réagir. Je suis heureux parce que j’ai eu une longue discussion avec nos amis. On est en football pour apporter du plaisir. Avec la guerre qu’on a connue, personne ne peut ne peut effrayer son ami », affirme-t-il avant de durcir le ton. « Je veux que les choses changent. Et pour que ça change, il faut que vous le vouliez. Il n’est pas concevable qu’un supporter fasse une conférence de presse et demande des comptes à un président. Ce qui s’est passé avant moi et qui a amené des troubles, c’est terminé. Le désordre, c’est fini. A partir de maintenant, je vais prendre des dispositions afin que ce qui s’est passé n’arrive plus. Les coups d’état et la rébellion, c’est terminé à l’Africa sport », coupe-t-il avant de terminer. « Je suis un homme, je n’ai pas la prétention d’être parfait. Je m’engage à faire tout ce qui est de mes possibilités pour honorer l’Africa. C’est pour quoi je vous demande de vous organiser ». Pour finir, le patron du navire rouge a exhorté ses supporters à payer leurs cartes. Seule condition pour parler désormais au nom du club lors d’une assemblée. En 2009, seuls 1.180 supporters ont effectivement payé leurs cartes. Pour la construction de l’Africa, Kuyo a encore fait allusion au rival, l’Asec Mimosas, qui demeure un exemple pour lui.
Tibet Kipré