L’Africa sport d’Abidjan était en assemblée générale extraordinaire dimanche dernier. A la fin de cette AGE, le président Kuyo Téa Narcisse s’est prêté aux questions de Notre Voie. De l’absence des dissidents à l’AGE en passant par les moyens de l’Africa et les 500 millions qui ont défrayé la chronique, le premier responsable du club Vert et Rouge dit tout.
Notre Voie : Vous sortez d’une assemblée générale extraordinaire. Quel sentiment vous anime après celle-ci ?
Kuyo Téa : C’est un sentiment de joie. Les supporters sont venus nombreux, contrairement à ce qui a été prédit. Tout s’est passé dans la convivialité et la joie comme je l’avais souhaité. J’en suis fier.
N.V. : Il y a eu quand même des absences de taille. Vagba Alexis et Antoine Bahi n’étaient pas là…
K.T. : Je ne connais pas les raisons pour lesquelles Antoine Bahi n’est pas venu. Par contre, Vagba Alexis, lui, m’a fait savoir que sa mère a été transportée d’urgence à l’hôpital. C’est ce que je sais. Je ne suis pas informé sur la situation des autres.
N.V : On ne peut pas ignorer qu’avant cette assemblée générale, une crise secouait l’Africa. Cette défection n’est-elle pas la preuve que l’Africa a encore des problèmes pour retrouver son unité ?
K.Y. : L’Africa n’a pas de problème. Ce sont des gens qui en ont. Le seul problème de l’Africa, c’est que ce club n’a pas d’argent pour se financer. On a besoin d’argent. On ne peut pas obliger des gens à venir à l’Africa. Il faut concéder aux gens ce droit.
N.V. : Vous dites que l’Africa n’a pas d’argent. Et pourtant, selon des journaux de la place, vous auriez reçu récemment la somme de 500 millions de la part du chef de l’Etat pour financer votre club.
K.T. : Je ne sais pas s’il faut faire descendre le bon Dieu pour dire la vérité. Ma part de vérité, c’est que je n’ai jamais reçu une somme de 500 millions FCFA pour l’Africa. Que ceux qui véhiculent cette information en apportent la preuve.
N.V. : Vous avez confectionné un budget de 550 millions FCFA pour la prochaine saison alors que vous êtes en Ligue des champions CAF/ Orange. Croyez-vous que cette somme est suffisante ?
K.T. : On ne peut pas dépenser plus que ce qu’on a. Nous sommes sûrs d’avoir cette somme. Mais nous allons nous battre pour avoir plus.
N.V. : Est-ce à dire que vous allez continuer à mettre la main à la poche pour financer le club ?
K.T. : Je ne le souhaite pas. C’est ce que je viens de dire aux supporters. Il faut que d’autres personnes mettent la main à la poche. Mais on ne peut pas faire grand’chose avec l’argent des supporters. Je ne leur demande donc pas de l’argent pour construire le club. Ce que nous leur demandons, c’est de nous aider à avoir un meilleur environnement pour que nous puissions mieux négocier avec des sponsors. Les sponsors n’investissent pas dans un environnement malsain.
N.V. : Vous avez été catégorique sur un certain nombre de points. Vous avez dit par exemple que celui qui n’a pas sa carte de supporter ne parlera plus au nom de l’Africa ou n’assistera plus à une assemblée générale. Qu’est- ce qui justifie une telle décision?
K.T. : On ne peut pas continuer avec des méthodes rétrogrades. On ne doit pas permettre aux gens de parler de l’Africa alors qu’ils n’en ont pas le droit et n’ont posé aucun acte. Le premier geste d’un supporter, c’est de prendre sa carte de supporter. Après, il a le droit de parler et de revendiquer. On accomplit des devoirs avant d’avoir des droits.
Propos recueillis par Ephrem Touboui
Notre Voie : Vous sortez d’une assemblée générale extraordinaire. Quel sentiment vous anime après celle-ci ?
Kuyo Téa : C’est un sentiment de joie. Les supporters sont venus nombreux, contrairement à ce qui a été prédit. Tout s’est passé dans la convivialité et la joie comme je l’avais souhaité. J’en suis fier.
N.V. : Il y a eu quand même des absences de taille. Vagba Alexis et Antoine Bahi n’étaient pas là…
K.T. : Je ne connais pas les raisons pour lesquelles Antoine Bahi n’est pas venu. Par contre, Vagba Alexis, lui, m’a fait savoir que sa mère a été transportée d’urgence à l’hôpital. C’est ce que je sais. Je ne suis pas informé sur la situation des autres.
N.V : On ne peut pas ignorer qu’avant cette assemblée générale, une crise secouait l’Africa. Cette défection n’est-elle pas la preuve que l’Africa a encore des problèmes pour retrouver son unité ?
K.Y. : L’Africa n’a pas de problème. Ce sont des gens qui en ont. Le seul problème de l’Africa, c’est que ce club n’a pas d’argent pour se financer. On a besoin d’argent. On ne peut pas obliger des gens à venir à l’Africa. Il faut concéder aux gens ce droit.
N.V. : Vous dites que l’Africa n’a pas d’argent. Et pourtant, selon des journaux de la place, vous auriez reçu récemment la somme de 500 millions de la part du chef de l’Etat pour financer votre club.
K.T. : Je ne sais pas s’il faut faire descendre le bon Dieu pour dire la vérité. Ma part de vérité, c’est que je n’ai jamais reçu une somme de 500 millions FCFA pour l’Africa. Que ceux qui véhiculent cette information en apportent la preuve.
N.V. : Vous avez confectionné un budget de 550 millions FCFA pour la prochaine saison alors que vous êtes en Ligue des champions CAF/ Orange. Croyez-vous que cette somme est suffisante ?
K.T. : On ne peut pas dépenser plus que ce qu’on a. Nous sommes sûrs d’avoir cette somme. Mais nous allons nous battre pour avoir plus.
N.V. : Est-ce à dire que vous allez continuer à mettre la main à la poche pour financer le club ?
K.T. : Je ne le souhaite pas. C’est ce que je viens de dire aux supporters. Il faut que d’autres personnes mettent la main à la poche. Mais on ne peut pas faire grand’chose avec l’argent des supporters. Je ne leur demande donc pas de l’argent pour construire le club. Ce que nous leur demandons, c’est de nous aider à avoir un meilleur environnement pour que nous puissions mieux négocier avec des sponsors. Les sponsors n’investissent pas dans un environnement malsain.
N.V. : Vous avez été catégorique sur un certain nombre de points. Vous avez dit par exemple que celui qui n’a pas sa carte de supporter ne parlera plus au nom de l’Africa ou n’assistera plus à une assemblée générale. Qu’est- ce qui justifie une telle décision?
K.T. : On ne peut pas continuer avec des méthodes rétrogrades. On ne doit pas permettre aux gens de parler de l’Africa alors qu’ils n’en ont pas le droit et n’ont posé aucun acte. Le premier geste d’un supporter, c’est de prendre sa carte de supporter. Après, il a le droit de parler et de revendiquer. On accomplit des devoirs avant d’avoir des droits.
Propos recueillis par Ephrem Touboui