Je suis né ici à Toupa, exactement le 23 mai 1935. Je suis né le soir et le chef Alassane Togbo , le matin. Je suis le premier enfant né dans le quartier dioulabougou. Derrière notre quartier, c’était le quartier Baoulé.
Quand nous sommes arrivés à Dabou, on a commencé à nous interroger. J’ai présenté toutes mes pièces. Quand leur chef a vu mon premier extrait de naissance établi à l’époque coloniale, précisément en 1947, il a dit, laissez celui là partir. C’est ainsi qu’on m’a libéré avec mes enfants. J’ai honte pour ce qui s’est passé. A mon âge me prendre et me fait promener devant les gens, c’est honteux, ce n’est pas digne de la Côte d’Ivoire. Ça me fait très mal. Ceux qui sont responsables de ce qui m’est arrivé, c’est Dieu qui va les payer. Je reconnais un jeune homme qui s’appelle Latt Djedje. On le surnomme «la plume». Toujours, il passe chez moi, je l’appelle mon fils, il m’appelle papa.
Quand nous sommes arrivés à Dabou, on a commencé à nous interroger. J’ai présenté toutes mes pièces. Quand leur chef a vu mon premier extrait de naissance établi à l’époque coloniale, précisément en 1947, il a dit, laissez celui là partir. C’est ainsi qu’on m’a libéré avec mes enfants. J’ai honte pour ce qui s’est passé. A mon âge me prendre et me fait promener devant les gens, c’est honteux, ce n’est pas digne de la Côte d’Ivoire. Ça me fait très mal. Ceux qui sont responsables de ce qui m’est arrivé, c’est Dieu qui va les payer. Je reconnais un jeune homme qui s’appelle Latt Djedje. On le surnomme «la plume». Toujours, il passe chez moi, je l’appelle mon fils, il m’appelle papa.