Après plusieurs années d’interruption, le plateau artistique des dames reprend le 02 Janvier au palais de la culture.
La Nuit des Etoiles qui consacre les voix féminines sur le plan musical est de retour. Et ce après près de neuf ans d’interruption. La dixième édition aura lieu le 02 janvier 2010 au Palais de la Culture de Treichville.
La particularité de la présente édition est marquée par le choix des artistes, Dobet Gnahoré et Manou Gallo, au talent immense à l’extérieur mais méconnues en Côte d’Ivoire. Confirmant du coup, l’adage qui dit « nul n’est prophète chez soi.»En effet, Dobet Gnahoré vient d’être nominée aux Grammy Awards aux Etats Unis. Formée au Kiyi-M’bock de Wêrê Wêrê Liking et installée en France pour les besoins de l’art, elle fait les grandes scènes à travers le monde. En compagnie de grands artistes tels qu’Angeline Kidjo et bien d’autres. Artiste multidimensionnelle, elle s’illustre parfaitement dans les mélodies mandingues, la rumba, le ziglibity avec des chants dans différentes langues africaines : bété, fon, baoulé, lingala, malinké, mina ou bambara.
S’inscrivant ainsi dans la droite ligne de la formation qu’elle a reçue.
Avec sa nomination aux Grammy Awards, elle entre dans la cour des grands par la grande porte.
N’Guessan Gallo Pauline alias Manou Gallo n’est plus la « petite fille » qu’on connaissait au groupe Woya. Après sa rencontre avec le producteur belge Michel de Bock au cours du marché des arts du spectacle africain (Masa) en 1993, Manou Gallo va rejoindre le groupe Zap Mam avec lequel elle tourne pendant six ans. Pour franchir un pas dans sa carrière, elle forme son propre groupe « le Djiboi » avec lequel elle a à son actif plus de 200 concerts à travers le monde. Appréciée par le doyen Manu Dibango, elle a été désignée récemment au Kenya au Mama Awards « meilleure artiste sur scène » de Côte d’Ivoire.
La troisième grosse pointure de ce spectacle, contrairement aux deux autres, est connue en Côte d’Ivoire. La Congolaise la plus Ivoirienne, Barbara Kanam, a crevé l’écran en 1999 avec son album « Mokili. » En 2004, elle revient avec « Téti » dans lequel elle fait un duo avec Awilo. Avec sa guitare bass, elle ne laisse personne indifférent sur son talent.
Ce sont donc ces trois dames qui vont enflammer la salle Anoumabo le 02 Janvier prochain. Pour le promoteur Don Karim, l’on ne pouvait espérer meilleur plateau que celui offert.
Issa T YEO.
La Nuit des Etoiles qui consacre les voix féminines sur le plan musical est de retour. Et ce après près de neuf ans d’interruption. La dixième édition aura lieu le 02 janvier 2010 au Palais de la Culture de Treichville.
La particularité de la présente édition est marquée par le choix des artistes, Dobet Gnahoré et Manou Gallo, au talent immense à l’extérieur mais méconnues en Côte d’Ivoire. Confirmant du coup, l’adage qui dit « nul n’est prophète chez soi.»En effet, Dobet Gnahoré vient d’être nominée aux Grammy Awards aux Etats Unis. Formée au Kiyi-M’bock de Wêrê Wêrê Liking et installée en France pour les besoins de l’art, elle fait les grandes scènes à travers le monde. En compagnie de grands artistes tels qu’Angeline Kidjo et bien d’autres. Artiste multidimensionnelle, elle s’illustre parfaitement dans les mélodies mandingues, la rumba, le ziglibity avec des chants dans différentes langues africaines : bété, fon, baoulé, lingala, malinké, mina ou bambara.
S’inscrivant ainsi dans la droite ligne de la formation qu’elle a reçue.
Avec sa nomination aux Grammy Awards, elle entre dans la cour des grands par la grande porte.
N’Guessan Gallo Pauline alias Manou Gallo n’est plus la « petite fille » qu’on connaissait au groupe Woya. Après sa rencontre avec le producteur belge Michel de Bock au cours du marché des arts du spectacle africain (Masa) en 1993, Manou Gallo va rejoindre le groupe Zap Mam avec lequel elle tourne pendant six ans. Pour franchir un pas dans sa carrière, elle forme son propre groupe « le Djiboi » avec lequel elle a à son actif plus de 200 concerts à travers le monde. Appréciée par le doyen Manu Dibango, elle a été désignée récemment au Kenya au Mama Awards « meilleure artiste sur scène » de Côte d’Ivoire.
La troisième grosse pointure de ce spectacle, contrairement aux deux autres, est connue en Côte d’Ivoire. La Congolaise la plus Ivoirienne, Barbara Kanam, a crevé l’écran en 1999 avec son album « Mokili. » En 2004, elle revient avec « Téti » dans lequel elle fait un duo avec Awilo. Avec sa guitare bass, elle ne laisse personne indifférent sur son talent.
Ce sont donc ces trois dames qui vont enflammer la salle Anoumabo le 02 Janvier prochain. Pour le promoteur Don Karim, l’on ne pouvait espérer meilleur plateau que celui offert.
Issa T YEO.