Amnesty international a exprimé , le vendredi 18 décembre dernier, dans un communiqué, sa crainte d’un «détournement de l’argent bloqué en raison d`un conflit entre une association et les avocats des victimes ».
Afin de se convaincre que les fonds devant servir à l`indemnisation des victimes des déchets toxiques n`ont pas été détournés, Amnesty international,organisation de défense des droits de l’homme, a demandé au Ministre de la Justice et des droits de l’homme, Koné Mamadou de "garantir que justice sera rendue afin que les plaignants puissent recevoir l`argent qui leur revient le plus rapidement possible".
Pour Amnesty international, les victimes ont «déjà souffert de graves violations des droits de l’Homme ...Et risquent à présent d’en subir de nouvelles si l’argent de leu indemnisation est détourné», s’inquiète Amnesty.
C’est en septembre que la multinationale Trafigura (affrêteur du cargo Probo Koala) a signé avec des victimes qui ont porté plainte à Londres, grâce à Yao Esaïe Motto, chef de village de Djibi sur l’axe Abidjan-Alépé, un accord à l’amiable. Lequel accord a permis à Trafigura d’indemniser les quelques 30 000 victimes à près de 25,5 milliards de francs cfa.
Depuis quelque temps, le cabinet d’avocat Londonien, Leigh Day and Co, qui devait distribuer ces fonds déposés dans une banque abidjanaise, est confronté à l’opposition de Gohourou Claude, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques (CNVDT-CI). D’ailleurs, le fonds a été mis sous séquestre suite à une plainte de ce dernier. Qui réfute tout tentative de détourner ce fonds. Pour Gohourou, il faut que Leigh Day and Co dévoile à tout le monde le contenu du protocole d’accord qui le lie aux 31 000 victimes.
Notons que pour la main levée du séquestre, la cour d’appel qui s’est réunie le vendredi 18 décembre dernier a reporté l’affaire pour le 8 janvier 2010.
CHEICKNA D. Salif
Afin de se convaincre que les fonds devant servir à l`indemnisation des victimes des déchets toxiques n`ont pas été détournés, Amnesty international,organisation de défense des droits de l’homme, a demandé au Ministre de la Justice et des droits de l’homme, Koné Mamadou de "garantir que justice sera rendue afin que les plaignants puissent recevoir l`argent qui leur revient le plus rapidement possible".
Pour Amnesty international, les victimes ont «déjà souffert de graves violations des droits de l’Homme ...Et risquent à présent d’en subir de nouvelles si l’argent de leu indemnisation est détourné», s’inquiète Amnesty.
C’est en septembre que la multinationale Trafigura (affrêteur du cargo Probo Koala) a signé avec des victimes qui ont porté plainte à Londres, grâce à Yao Esaïe Motto, chef de village de Djibi sur l’axe Abidjan-Alépé, un accord à l’amiable. Lequel accord a permis à Trafigura d’indemniser les quelques 30 000 victimes à près de 25,5 milliards de francs cfa.
Depuis quelque temps, le cabinet d’avocat Londonien, Leigh Day and Co, qui devait distribuer ces fonds déposés dans une banque abidjanaise, est confronté à l’opposition de Gohourou Claude, président de la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques (CNVDT-CI). D’ailleurs, le fonds a été mis sous séquestre suite à une plainte de ce dernier. Qui réfute tout tentative de détourner ce fonds. Pour Gohourou, il faut que Leigh Day and Co dévoile à tout le monde le contenu du protocole d’accord qui le lie aux 31 000 victimes.
Notons que pour la main levée du séquestre, la cour d’appel qui s’est réunie le vendredi 18 décembre dernier a reporté l’affaire pour le 8 janvier 2010.
CHEICKNA D. Salif