A l’initiative du Barreau ivoirien, il se tient du 21 au 23 décembre 2009 à l’hôtel Novotel, le premier séminaire de formation à l’endroit des avocats. C’est autour du thème général « Droit et Pratiques bancaires » que plusieurs experts vont entretenir les hommes de lois. C’est M. Guillaume Liby, Administrateur Directeur Général de UBA-CI qui le lundi 21 décembre 2009 a été le premier conférencier dudit séminaire.
C’est Me Koné Mamadou, qui a situé les enjeux de cette rencontre. «On a jamais fini d’apprendre.
A tout moment, il y a de nouvelles législations et de nouvelles techniques pour exercer le métier d’avocat. Et nous pensons que l’avocat doit suivre une formation continue », a-t-il justifié. Il a donc pour ambition pendant son mandat d’organiser régulièrement des séminaires de formations et des échanges. Qui ont commencé avec les questions économiques parce que « tout repose sur l’économie. Elle est au centre de toutes les activités humaines », a-t-il résumé. Plusieurs autres sujets seront abordés. Par exemple le droit communautaire, dans l’espace UEMOA. Progressivement l’avocat ivoirien pourra s’installer dans un pays tiers et vice-versa. Quant à Guillaume Liby, il s’est posé la question qui à l’évidence est dans l’esprit de tous: « Doit-on avoir peur des banques venues du Nigeria ? ». Puis, il a développé la problématique autour du thème «Quels apports des banques nigérianes dans la politique de bancarisation de la Côte d’Ivoire ? » Il a défini la bancarisation comme la proportion de la population active qui a un compte en banque. La Côte d’Ivoire compte 900.000 personnes qui ont un compte, cela donne 7,7%. Un taux faible à comparer au 89% de la proportion de bancarisation en France. Le DG de UBA affirme que la Côte d’Ivoire comprend 19 banques, 260 agences financières qui dans l’ensemble détiennent une capitalisation estimée à 180 milliards de FCFA. En l’état actuel, il a souligné que les banques venues du Nigeria sont d’un grand apport. « Les banques nigérianes ne sont pas venues par une volonté divine. C’est simplement un réflexe économique », a fait savoir M. Liby. Et de dire que depuis 2004, la Banque Centrale du Nigeria a décidé d’assainir le milieu en relevant la capitalisation de toutes les banques. Aujourd’hui, il faut 100 milliards comme capital à une banque pour exister avec injonction de se mettre en règle en deux ans. Cette prescription a entraîné des fusions et la naissance de grandes banques. « De plus d’une centaine en 2004, le paysage bancaire comprend depuis 2008, 27 banques dont la capitalisation moyenne est de 400 milliards de FCFA. A comparer aux 182 milliards pour l’ensemble des banques ivoiriennes, on voit tout de suite leur apport dans le système financier ivoirien », a affirmé Guillaume Liby. UBA, c’est un capital de 837 milliards De FCFA, c'est-à-dire plus de huit fois l’ensemble du capital des banques de Côte d’Ivoire. Depuis leur entrée il y a 16 mois sur le marché ivoirien, cette institution a créé le premier réseau hors guichet et suscité plus de 15.000 comptes. « Il ne faut pas avoir peur des banques venues du Nigeria. Elles sont reparties sur tous les continents. Aux USA, la banque exerce depuis 1984. Cela prouve démontre que ces banques sont sérieuses et ont de la notoriété », a-t-il indiqué. Puis de conclure que la banque étant à l’économie ce que le sang est au corps humain, il est impératif que des banques fortes s’installent en Côte d’Ivoire pour impulser son développement.
Olivier Guédé
C’est Me Koné Mamadou, qui a situé les enjeux de cette rencontre. «On a jamais fini d’apprendre.
A tout moment, il y a de nouvelles législations et de nouvelles techniques pour exercer le métier d’avocat. Et nous pensons que l’avocat doit suivre une formation continue », a-t-il justifié. Il a donc pour ambition pendant son mandat d’organiser régulièrement des séminaires de formations et des échanges. Qui ont commencé avec les questions économiques parce que « tout repose sur l’économie. Elle est au centre de toutes les activités humaines », a-t-il résumé. Plusieurs autres sujets seront abordés. Par exemple le droit communautaire, dans l’espace UEMOA. Progressivement l’avocat ivoirien pourra s’installer dans un pays tiers et vice-versa. Quant à Guillaume Liby, il s’est posé la question qui à l’évidence est dans l’esprit de tous: « Doit-on avoir peur des banques venues du Nigeria ? ». Puis, il a développé la problématique autour du thème «Quels apports des banques nigérianes dans la politique de bancarisation de la Côte d’Ivoire ? » Il a défini la bancarisation comme la proportion de la population active qui a un compte en banque. La Côte d’Ivoire compte 900.000 personnes qui ont un compte, cela donne 7,7%. Un taux faible à comparer au 89% de la proportion de bancarisation en France. Le DG de UBA affirme que la Côte d’Ivoire comprend 19 banques, 260 agences financières qui dans l’ensemble détiennent une capitalisation estimée à 180 milliards de FCFA. En l’état actuel, il a souligné que les banques venues du Nigeria sont d’un grand apport. « Les banques nigérianes ne sont pas venues par une volonté divine. C’est simplement un réflexe économique », a fait savoir M. Liby. Et de dire que depuis 2004, la Banque Centrale du Nigeria a décidé d’assainir le milieu en relevant la capitalisation de toutes les banques. Aujourd’hui, il faut 100 milliards comme capital à une banque pour exister avec injonction de se mettre en règle en deux ans. Cette prescription a entraîné des fusions et la naissance de grandes banques. « De plus d’une centaine en 2004, le paysage bancaire comprend depuis 2008, 27 banques dont la capitalisation moyenne est de 400 milliards de FCFA. A comparer aux 182 milliards pour l’ensemble des banques ivoiriennes, on voit tout de suite leur apport dans le système financier ivoirien », a affirmé Guillaume Liby. UBA, c’est un capital de 837 milliards De FCFA, c'est-à-dire plus de huit fois l’ensemble du capital des banques de Côte d’Ivoire. Depuis leur entrée il y a 16 mois sur le marché ivoirien, cette institution a créé le premier réseau hors guichet et suscité plus de 15.000 comptes. « Il ne faut pas avoir peur des banques venues du Nigeria. Elles sont reparties sur tous les continents. Aux USA, la banque exerce depuis 1984. Cela prouve démontre que ces banques sont sérieuses et ont de la notoriété », a-t-il indiqué. Puis de conclure que la banque étant à l’économie ce que le sang est au corps humain, il est impératif que des banques fortes s’installent en Côte d’Ivoire pour impulser son développement.
Olivier Guédé