Cinq ans après la disparition du journaliste Franco-canadien, Guy-André Kieffer à Abidjan, capitale économique de la Côte-d’Ivoire, les circonstances de cette disparition restent non élucidées. Après que plusieurs pistes aient été avancées, notamment celles des filières café-cacao, il semblerait selon une source bien introduite, qu’un rapport du journaliste disparu, se trouverait aux mains du juge français Ramaël, faisant état de l’utilisation de Cora de Comstar à des fins d’un vaste trafic dans des secteurs stratégiques. Il y serait fait état du soutien du Model (Mouvement armé au Libéria) par un Etat de la sous-région à travers la société Cora de Comstar.
Force est de rappeler ici que l’actuelle Présidente du Libéria, Ellen Serlef Johnson, épinglée tout récemment par la commission nationale de son pays est aussi membre du Conseil d’administration de la société Cora de Comstar. Il s’agirait d’un vaste réseau de blanchiment d’argent, précisément de deniers publics, notamment des fonds américains qui auraient servi à redessiner le paysage politique au Libéria et dans la sous-région ouest-africaine. A toutes fins utiles, on note que la société Cora de Comstar qui a été la première compagnie de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire, a depuis lors, mis les clés sous le paillasson sous la pression des autorités ivoiriennes, bien que cette société ait gagné son procès devant les plus hautes juridictions ivoiriennes et belges. Le représentant des intérêts belges en Côte d’Ivoire, M. Alexandre Galley avait été enlevé dit-on par des autorités militaires du palais présidentiel dans un super marché sis aux II-Plateaux. Cette opération avait été, accusent nos sources, dirigée et commandée par le colonel Nathael Ehouma, le tout-puissant commandant du Groupe de sécurité présidentiel. Ce dernier aurait été secondé par le commandant de la gendarmerie nationale, Abéhi. Le Pca de Cora de Comstar, M. Alexandre Galley a dû son salut à la foule qui scandait, « à bas les escadrons de la mort » et aussi à la promptitude de la presse nationale et internationale qui a ébruité l’affaire. Le journaliste franco-canadien, Guy André Kieffer y a joué un grand rôle, révèlent les mêmes sources. Six mois plus tard, le journaliste franco-canadien est enlevé à son tour dans un super marché à Abidjan où il aurait eu rendez-vous avec M. Michel Légré, beau-frère de la première Dame, Simone Ehivet Gbagbo. Etaient-ce les mêmes exécutants, les mêmes commanditaires qui ont opéré? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que cette fois, ils n’ont pas raté leur cible et les langues continuent de se délier. Aujourd’hui, la piste la plus plausible serait celle du rapport de Kieffer détenue par le juge français Ramaël. Par conséquent, avec l’implication du FBI américain dans l’affaire Cora de Comstar, un dénouement heureux des l’affaires obscures n’est plus loin de s’opérer. Aussi bien dans l’affaire Cora de Comstar que dans la disparition tragique de Kieffer. Le Président Laurent Gbagbo va-t-il lâcher de grosses têtes ? Attendons de voir.
K. Zéguédoua Tano
Force est de rappeler ici que l’actuelle Présidente du Libéria, Ellen Serlef Johnson, épinglée tout récemment par la commission nationale de son pays est aussi membre du Conseil d’administration de la société Cora de Comstar. Il s’agirait d’un vaste réseau de blanchiment d’argent, précisément de deniers publics, notamment des fonds américains qui auraient servi à redessiner le paysage politique au Libéria et dans la sous-région ouest-africaine. A toutes fins utiles, on note que la société Cora de Comstar qui a été la première compagnie de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire, a depuis lors, mis les clés sous le paillasson sous la pression des autorités ivoiriennes, bien que cette société ait gagné son procès devant les plus hautes juridictions ivoiriennes et belges. Le représentant des intérêts belges en Côte d’Ivoire, M. Alexandre Galley avait été enlevé dit-on par des autorités militaires du palais présidentiel dans un super marché sis aux II-Plateaux. Cette opération avait été, accusent nos sources, dirigée et commandée par le colonel Nathael Ehouma, le tout-puissant commandant du Groupe de sécurité présidentiel. Ce dernier aurait été secondé par le commandant de la gendarmerie nationale, Abéhi. Le Pca de Cora de Comstar, M. Alexandre Galley a dû son salut à la foule qui scandait, « à bas les escadrons de la mort » et aussi à la promptitude de la presse nationale et internationale qui a ébruité l’affaire. Le journaliste franco-canadien, Guy André Kieffer y a joué un grand rôle, révèlent les mêmes sources. Six mois plus tard, le journaliste franco-canadien est enlevé à son tour dans un super marché à Abidjan où il aurait eu rendez-vous avec M. Michel Légré, beau-frère de la première Dame, Simone Ehivet Gbagbo. Etaient-ce les mêmes exécutants, les mêmes commanditaires qui ont opéré? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que cette fois, ils n’ont pas raté leur cible et les langues continuent de se délier. Aujourd’hui, la piste la plus plausible serait celle du rapport de Kieffer détenue par le juge français Ramaël. Par conséquent, avec l’implication du FBI américain dans l’affaire Cora de Comstar, un dénouement heureux des l’affaires obscures n’est plus loin de s’opérer. Aussi bien dans l’affaire Cora de Comstar que dans la disparition tragique de Kieffer. Le Président Laurent Gbagbo va-t-il lâcher de grosses têtes ? Attendons de voir.
K. Zéguédoua Tano
