On l'appelle le Chairman de l'évènementiel en Côte d'Ivoire. Malgré ses rendez-vous, M. Mohamed Salamé s'est ouvert à"Le Nouveau Navire" votre hebdomadaire économique et de promotion des activités de développement en Côte d'Ivoire.
Qui est Salamé Mohamed ?
Je suis M. Salamé Mohamed. Je suis né à Abengourou où j'ai fait mon cycle primaire et secondaire. Principal organisateur de manifestations sportives post-scolaires de tout le département de l'Est de la Côte d'Ivoire, l'évènementiel était déjà en moi. J'organisais ce qu'on appelait en son temps, le tournoi Salamé ; qui s'est ensuite développé pour devenir le tournoi des 3 A. Cette compétition se déroulait entre les villes d'Abengourou-Adzopé-Agboville. Par la suite, ce tournoi s'est mué en festival des sports collectifs qui a regroupé les dix plus grandes écoles en Côte d'Ivoire, dans tous les domaines et disciplines sportives. Ensuite, j'ai été vice-président, puis secrétaire général de l'Asi d'Abengourou, pour devenir président du comité des supporters. Le tout couronné par la victoire de l'Asi d'Abengourou à la coupe nationale face au Stade d'Abidjan au stade Félix Houphouët Boigny. J'ai, à mon humble niveau, impulsé une dynamique aussi bien à l'Oissu nationale qu'à l'équipe de l'Asie d'Abengourou au temps de l'actuel président du Conseil économique et social, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, Laurent Dona Fologo. Donc, l'amour de communiquer, de rapprocher les uns et les autres, surtout de rapprocher les différentes écoles à travers le sport en développant les relations fraternelles entre les établissements scolaires est en moi depuis environ 25 ans. La finale de toutes ces rencontres sportives se terminait par des soirées galas avec les artistes de renom de cette époque-là. Il s'agit de François Lougah, Amédé Pierre, Daouda le sentimental, Bailly Spinto, Wedji Ped, Alpha Blondy, Aïcha Koné, Chantal Taïba, Nayanka Belle, Tchalla Muana etc. Tous ces artistes ont eu à me côtoyer. Je devais avoir en son temps, entre 20 et 23 ans.
Comment arriviez-vous à organiser vos dépenses à cette époque ?
C'est ici que je rends hommage à mon père et à ma mère ainsi qu'à toute ma famille, parce que, bien qu'ils ne comprenaient pas grande chose dans tout ce que je faisais, ils me soutenaient financièrement dans tout ce j'entreprenais. Que Dieu leur donne longue vie encore ! Il faut préciser que ce sont les hautes personnalités qu'on connaissait au temps du Président Houphouët qui présidaient ces cérémonies là. Je ne peux les citer toutes. Mais retenez des personnalités comme le général Djédjé Baroan, les ministres Balla Kéita, Alassane Salif N'Diaye, Vanié Bi Tra, Bernard Ehui Koutouan, Jean Jacques Béchio, l'ambassadeur Geoges Ouégnin (qui a officié les manifestations à trois reprises), bref ! Tout ce monde a réhaussé de sa présence le tournoi Salamé ou le festival des sports collectifs. Le tout couronné par l'ambiance soutenue par trois à quatre mille jeunes qui communiaient au son de la musique de la fanfare militaire et de l'ambiance des écoles. Cela dans la paix et l'amour fraternel.
Comment M. Salamé est-il arrivé à la téléphonie mobile en Côte d'Ivoire ?
Après avoir rencontré le Dr. Nizar Dalloul, mon frère, je l'ai convaincu à venir investir en Côte d'Ivoire en 2004. Le ministre des Nouvelles technologies de l'information et de la communication nous avait invité à prospecter le marché. C'est ainsi que mon frère Eugène Diomandé et moi avons bataillé pour bénéficier de cette licence.
Etes-vous satisfait ?
La question ne mérite même pas d'être posée parce que nous avons boosté ce secteur à un niveau où le jugement se fait sans commentaire. Je veux d'abord parler de la révision des prix, de l'adaptation et la façon même de parler de l'Ivoirien, ensuite de la manière dont on a fait asseoir,en tant que précurseur, une véritable communication de terrain qui répond aux exigences de la clientèle. En un mot, le Groupe Comium a montré aux clients comment ils peuvent communiquer à bas prix. Toute modestie mise à part, le Groupe Comium s'est révélé aux yeux de tous comme le meilleur de sa génération en Côte d'Ivoire, malgré la crise. Ce n'est donc pas pour rien que nous sommes le fer de lance de la téléphonie mobile en Côte d'Ivoire.
Koz par-ci, Koz par-là, quel est le montant annuel que le Groupe Comium injecte dans la communication publicitaire chaque année ?
Pour avoir une réponse à cette question, vous allez avoir une séance de travail avec le service communication. Il y a un budget annuel qui est voté mais, souffrez que je ne dise pas de façon détaillée et chiffrée ce que le Groupe injecte dans la communication. Cela fait partie des secrets d'entreprise.
On voit le Groupe Comium à travers une vaste campagne de sponsoring. Au fait, qu'est-ce qui fait courir Comium ?
(Il hausse le ton). Ne dites pas qu'est-ce qui fait courir Comium ? Qu'est ce qui fait que Comium est aussi citoyenne. Je comprendrai cette question. Pour preuve, nous avons une politique bien déterminée. D'abord, vous avez remarqué que dans l'évènementiel, le Groupe Comium est pratiquement partout parce qu'on estime que tout le monde peut avoir besoin de nous. Maintenant, quand vous venez déposer un dossier et qu'on voit que ce dossier colle un peu avec notre manière de faire, il n'y a pas de raison qu'on ne le retienne pas. Dans le cas contraire, vous le reprenez. Mais cela ne veut pas dire que tout dossier est retenu. Il y a quand même une hiérarchie dans la société. Le Président du conseil d'administration (Pca), c'est M. Eugène Diomandé, il y a le directeur général, et le "Chairman" des évènements culturels qui est M. Salamé. C'est toute une équipe qui se réunit pour prendre une décision. Ne pensez pas que Salamé à lui tout seul prend des décisions et accepte tout. Souvent, on me rappelle à l'ordre.
Comment Koz a pu s'adapter quand on sait qu'il y avait une concurrence rude sur le terrain ?
Au regard de ce que je vous ai dit plus haut, j'avais déjà le feeling et la façon de voir les choses. Vous avez remarqué que nous avons réveillé, les souvenirs musicaux des Ivoiriens avec Koz music, l'émission de télévision créée par Koz. Cette émission mettait un point d'honneur sur les chansons et les grandes mélodies ivoiriennes des années 60 jusqu'à nos jours. Cela est un acquis ; nous avons révolutionné l'humour en Côte d'Ivoire en l'intégrant à nos cérémonies, ensuite nous avons créé le show avant évènement, ça aussi c'est Koz, ce qui n'existait pas chez les autres concurrents. L'effervescence avant un évènement, ça aussi c'est Koz. Nous avons retravaillé l'émission Podium en partenariat avec la télévision ça aussi c'est Koz. Nous avons donné de l'importance à ceux à qui on ne donnait même pas d'importance en Côte d'Ivoire.
On ne vous voit pas pratiquement dans les évènements portuaires et aéroportuaires. Qu'est-ce qui explique cela ?
Là vous vous trompez ! Koz a déjà participé à l'évènement des employés du port et le directeur général, Marcel Gossio est un très bon ami à Koz et à Comium.
Et le procès Koz "On est ensemble" avec Mme Hanny Tcheley ?
Vous avez remarqué qu'on ne s'étale pas trop sur cette affaire parce que Hanny Tcheley est une artiste émérite, bien connue dans son milieu. Si elle a estimé que la phrase "On est ensemble" lui appartient, vous comprenez que la langue de Molière est ce qu'elle est et le jargon ivoirien est ce qu'il est. Quelque part, dans le quotidien de chacun, la phrase "On est ensemble" ressort toujours dans les propos des politiciens, journalistes, analphabètes, sportifs, culturels. Chacun sait dire au moins, "On est ensemble". Alors, je pense que Hanny Tcheley ne l'a pas fait de manière méchante. Elle a cru qu'elle était dans son droit, il appartient à la justice de nous dire que Hanny Tcheley est dans son droit et que Comium a tort ou bien que Comium est dans son droit et que Hanny Tcheley a tort. Mais d'ores et déjà, je tiens à rassurer tout le monde que Hanny Tcheley n'est pas l'ennemie de Comium.
Quelles sont les perspectives 2010 du Groupe Comium ?
C'est encore une fois manifester notre volonté de pouvoir continuer dans la même ligne de ce qu'on fait. Ensuite, souhaiter que tout un chacun soit Koz. Faire en sorte que tous ceux qui veulent emboîter le pas à Comium, peut-être, la suivent, mais ne la copient pas. Parce qu'on remarque qu'il y a trop de copies conformes dans leur façon de faire.
Qui est Salamé Mohamed ?
Je suis M. Salamé Mohamed. Je suis né à Abengourou où j'ai fait mon cycle primaire et secondaire. Principal organisateur de manifestations sportives post-scolaires de tout le département de l'Est de la Côte d'Ivoire, l'évènementiel était déjà en moi. J'organisais ce qu'on appelait en son temps, le tournoi Salamé ; qui s'est ensuite développé pour devenir le tournoi des 3 A. Cette compétition se déroulait entre les villes d'Abengourou-Adzopé-Agboville. Par la suite, ce tournoi s'est mué en festival des sports collectifs qui a regroupé les dix plus grandes écoles en Côte d'Ivoire, dans tous les domaines et disciplines sportives. Ensuite, j'ai été vice-président, puis secrétaire général de l'Asi d'Abengourou, pour devenir président du comité des supporters. Le tout couronné par la victoire de l'Asi d'Abengourou à la coupe nationale face au Stade d'Abidjan au stade Félix Houphouët Boigny. J'ai, à mon humble niveau, impulsé une dynamique aussi bien à l'Oissu nationale qu'à l'équipe de l'Asie d'Abengourou au temps de l'actuel président du Conseil économique et social, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, Laurent Dona Fologo. Donc, l'amour de communiquer, de rapprocher les uns et les autres, surtout de rapprocher les différentes écoles à travers le sport en développant les relations fraternelles entre les établissements scolaires est en moi depuis environ 25 ans. La finale de toutes ces rencontres sportives se terminait par des soirées galas avec les artistes de renom de cette époque-là. Il s'agit de François Lougah, Amédé Pierre, Daouda le sentimental, Bailly Spinto, Wedji Ped, Alpha Blondy, Aïcha Koné, Chantal Taïba, Nayanka Belle, Tchalla Muana etc. Tous ces artistes ont eu à me côtoyer. Je devais avoir en son temps, entre 20 et 23 ans.
Comment arriviez-vous à organiser vos dépenses à cette époque ?
C'est ici que je rends hommage à mon père et à ma mère ainsi qu'à toute ma famille, parce que, bien qu'ils ne comprenaient pas grande chose dans tout ce que je faisais, ils me soutenaient financièrement dans tout ce j'entreprenais. Que Dieu leur donne longue vie encore ! Il faut préciser que ce sont les hautes personnalités qu'on connaissait au temps du Président Houphouët qui présidaient ces cérémonies là. Je ne peux les citer toutes. Mais retenez des personnalités comme le général Djédjé Baroan, les ministres Balla Kéita, Alassane Salif N'Diaye, Vanié Bi Tra, Bernard Ehui Koutouan, Jean Jacques Béchio, l'ambassadeur Geoges Ouégnin (qui a officié les manifestations à trois reprises), bref ! Tout ce monde a réhaussé de sa présence le tournoi Salamé ou le festival des sports collectifs. Le tout couronné par l'ambiance soutenue par trois à quatre mille jeunes qui communiaient au son de la musique de la fanfare militaire et de l'ambiance des écoles. Cela dans la paix et l'amour fraternel.
Comment M. Salamé est-il arrivé à la téléphonie mobile en Côte d'Ivoire ?
Après avoir rencontré le Dr. Nizar Dalloul, mon frère, je l'ai convaincu à venir investir en Côte d'Ivoire en 2004. Le ministre des Nouvelles technologies de l'information et de la communication nous avait invité à prospecter le marché. C'est ainsi que mon frère Eugène Diomandé et moi avons bataillé pour bénéficier de cette licence.
Etes-vous satisfait ?
La question ne mérite même pas d'être posée parce que nous avons boosté ce secteur à un niveau où le jugement se fait sans commentaire. Je veux d'abord parler de la révision des prix, de l'adaptation et la façon même de parler de l'Ivoirien, ensuite de la manière dont on a fait asseoir,en tant que précurseur, une véritable communication de terrain qui répond aux exigences de la clientèle. En un mot, le Groupe Comium a montré aux clients comment ils peuvent communiquer à bas prix. Toute modestie mise à part, le Groupe Comium s'est révélé aux yeux de tous comme le meilleur de sa génération en Côte d'Ivoire, malgré la crise. Ce n'est donc pas pour rien que nous sommes le fer de lance de la téléphonie mobile en Côte d'Ivoire.
Koz par-ci, Koz par-là, quel est le montant annuel que le Groupe Comium injecte dans la communication publicitaire chaque année ?
Pour avoir une réponse à cette question, vous allez avoir une séance de travail avec le service communication. Il y a un budget annuel qui est voté mais, souffrez que je ne dise pas de façon détaillée et chiffrée ce que le Groupe injecte dans la communication. Cela fait partie des secrets d'entreprise.
On voit le Groupe Comium à travers une vaste campagne de sponsoring. Au fait, qu'est-ce qui fait courir Comium ?
(Il hausse le ton). Ne dites pas qu'est-ce qui fait courir Comium ? Qu'est ce qui fait que Comium est aussi citoyenne. Je comprendrai cette question. Pour preuve, nous avons une politique bien déterminée. D'abord, vous avez remarqué que dans l'évènementiel, le Groupe Comium est pratiquement partout parce qu'on estime que tout le monde peut avoir besoin de nous. Maintenant, quand vous venez déposer un dossier et qu'on voit que ce dossier colle un peu avec notre manière de faire, il n'y a pas de raison qu'on ne le retienne pas. Dans le cas contraire, vous le reprenez. Mais cela ne veut pas dire que tout dossier est retenu. Il y a quand même une hiérarchie dans la société. Le Président du conseil d'administration (Pca), c'est M. Eugène Diomandé, il y a le directeur général, et le "Chairman" des évènements culturels qui est M. Salamé. C'est toute une équipe qui se réunit pour prendre une décision. Ne pensez pas que Salamé à lui tout seul prend des décisions et accepte tout. Souvent, on me rappelle à l'ordre.
Comment Koz a pu s'adapter quand on sait qu'il y avait une concurrence rude sur le terrain ?
Au regard de ce que je vous ai dit plus haut, j'avais déjà le feeling et la façon de voir les choses. Vous avez remarqué que nous avons réveillé, les souvenirs musicaux des Ivoiriens avec Koz music, l'émission de télévision créée par Koz. Cette émission mettait un point d'honneur sur les chansons et les grandes mélodies ivoiriennes des années 60 jusqu'à nos jours. Cela est un acquis ; nous avons révolutionné l'humour en Côte d'Ivoire en l'intégrant à nos cérémonies, ensuite nous avons créé le show avant évènement, ça aussi c'est Koz, ce qui n'existait pas chez les autres concurrents. L'effervescence avant un évènement, ça aussi c'est Koz. Nous avons retravaillé l'émission Podium en partenariat avec la télévision ça aussi c'est Koz. Nous avons donné de l'importance à ceux à qui on ne donnait même pas d'importance en Côte d'Ivoire.
On ne vous voit pas pratiquement dans les évènements portuaires et aéroportuaires. Qu'est-ce qui explique cela ?
Là vous vous trompez ! Koz a déjà participé à l'évènement des employés du port et le directeur général, Marcel Gossio est un très bon ami à Koz et à Comium.
Et le procès Koz "On est ensemble" avec Mme Hanny Tcheley ?
Vous avez remarqué qu'on ne s'étale pas trop sur cette affaire parce que Hanny Tcheley est une artiste émérite, bien connue dans son milieu. Si elle a estimé que la phrase "On est ensemble" lui appartient, vous comprenez que la langue de Molière est ce qu'elle est et le jargon ivoirien est ce qu'il est. Quelque part, dans le quotidien de chacun, la phrase "On est ensemble" ressort toujours dans les propos des politiciens, journalistes, analphabètes, sportifs, culturels. Chacun sait dire au moins, "On est ensemble". Alors, je pense que Hanny Tcheley ne l'a pas fait de manière méchante. Elle a cru qu'elle était dans son droit, il appartient à la justice de nous dire que Hanny Tcheley est dans son droit et que Comium a tort ou bien que Comium est dans son droit et que Hanny Tcheley a tort. Mais d'ores et déjà, je tiens à rassurer tout le monde que Hanny Tcheley n'est pas l'ennemie de Comium.
Quelles sont les perspectives 2010 du Groupe Comium ?
C'est encore une fois manifester notre volonté de pouvoir continuer dans la même ligne de ce qu'on fait. Ensuite, souhaiter que tout un chacun soit Koz. Faire en sorte que tous ceux qui veulent emboîter le pas à Comium, peut-être, la suivent, mais ne la copient pas. Parce qu'on remarque qu'il y a trop de copies conformes dans leur façon de faire.