L’Union des entreprises agricoles et forestières (Unemaf) veut s’impliquer étroitement dans la relance post-crise. Selon son président, Yoro Bi Tizié, ces entreprises qui ont pour activité l’élevage, l’agriculture, l’exploitation forestière, la transformation des produits agricoles et forestiers,…contribuent à hauteur de 35% au Pib et représentent 65% des recettes d’exploitations. De plus, ce secteur qui représente un chiffre d’affaires de 527 milliards de Fcfa (statistiques de 2002), offre des emplois directs et indirects à environ 67% de la population active. Au cours d’un point-presse animé mardi à Cocody, Yoro Bi Tizié a estimé que ces structures ont besoin de l’appui de l’Etat pour se développer et relancer leurs activités en perte de vitesse depuis l’avènement de la crise. L’Union vise comme objectif, l’amélioration des facteurs de base et des conditions de travail, le développement de la production à travers le perfectionnement des techniques et des méthodes d’exploitation. Pour atteindre ces objectifs, l’Unemaf entend créer un cadre de concertation avec le ministère de l’Agriculture et mobiliser des moyens financiers pour l’expansion de l’agro-industrie en Côte d’Ivoire.
C.C.E.
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