Pour le Collectif des victimes des déchets toxiques de Côte d'Ivoire (Cnvtd-ci), l'indemnisation destinée aux plaignants ivoiriens s'élève à 61 milliards et non 22 milliards de Fcfa. Selon son porte-parole, Gohourou Claude, qui était face à la presse hier aux II-Plateaux, la somme exacte versée au cabinet par la compagnie Trafigura s'élève à 39 millions de livres sterlings. Ce qui correspond à 61 milliards de Fcfa. D'après lui, la différence de 39 milliards Fcfa est retenue par le cabinet anglais Leight Day and Co qui a reçu la totalité des fonds. Le collectif estime que les 22 milliards disponibles sur un compte de la Sgbci doivent être considérés comme un acompte. Il exige que cette somme soit transférée sur un compte portant le nom des victimes. Le directeur du cabinet londonien a envoyé les 22 milliards Fcfa à la Sgbci, en son nom, en vue de distribuer cet argent aux bénéficiaires à raison de 750.000 Fcfa par personnes. Le Cnvtd-ci dénonce un manque de transparence dans l'accord qui a abouti au payement de l'indemnisation. Il a saisi le tribunal d'Abidjan pour mettre les 22 milliards sous séquestre. Sa requête portant sur le transfert des fonds a été rejetée en 1ère instance. Même sort pour la demande de levée de séquestre introduite par Leight Day And Co. Les deux parties ont interjeté appel. Le verdict a été renvoyé au 8 janvier 2010. Gohourou Claude a appelé ses camarades à la sérénité quant à la sécurité des fonds. La semaine dernière, un autre groupe d'associations de victimes favorable aux avocats anglais, avait mis en garde contre un détournement des 22 milliards Fcfa par la partie adverse.
Pour la suite, le Cnvtd-ci annonce qu'il sera défendu par d'un collectif d'avocats français qui devraient être à Abidjan dans les jours à venir.
C.S
Pour la suite, le Cnvtd-ci annonce qu'il sera défendu par d'un collectif d'avocats français qui devraient être à Abidjan dans les jours à venir.
C.S