ABIDJAN, 28 déc 2009 (AFP) - Augustin Mian, 33 ans, a été réélu lundi à
Abidjan pour un second mandat à la tête de la puissante Fédération
estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (Fesci), alors qu`une dissidence a
désigné un autre leader, a-t-on appris auprès des intéressés.
Devenu secrétaire général de la Fesci fin 2007, M. Mian a indiqué à l`AFP
avoir été "réélu à l`issue d`un congrès qui a réuni dimanche quelque 2.000
délégués", remportant plus de 92% des voix face à un seul adversaire.
Il a exprimé la volonté de "continuer" à oeuvrer à "une Fesci mature,
responsable, sérieuse" et "un environnement sécurisé" en milieu scolaire et
universitaire, alors que le syndicat est régulièrement associé par la presse
locale à des violences.
Voyant dans l`organisation de cette élection une "supercherie", des
dissidents ont tenu dimanche dans la capitale politique Yamoussoukro un
"congrès" concurrent, à l`issue duquel Alain Zagol Durand a été élu lui aussi
"secrétaire général", a affirmé ce dernier.
Invoquant "la transparence et la démocratie", il a expliqué que son
objectif était d`amener les membres de la Fesci à "abandonner le militarisme".
M. Mian a jugé cette désignation sans valeur, assurant qu`"il n`y a pas eu
de congrès à Yamoussoukro".
Créée en avril 1990, à l`avènement du multipartisme en Côte d`Ivoire, la
Fesci a été l`instigatrice de manifestations qui ont débouché sur des
violences et parfois des morts d`étudiants.
L`année dernière, le président Laurent Gbagbo a invité les responsables de
ce syndicat réputé proche de lui à mettre fin à la violence et au "banditisme".
Guillaume Soro, Premier ministre et chef de l`ex-rébellion qui a tenté un
coup d`Etat en 2002, et Charles Blé Goudé, leader des "patriotes" pro-Gbagbo,
ont été d`anciens dirigeants de la Fesci.
eak/tmo/pb
Abidjan pour un second mandat à la tête de la puissante Fédération
estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (Fesci), alors qu`une dissidence a
désigné un autre leader, a-t-on appris auprès des intéressés.
Devenu secrétaire général de la Fesci fin 2007, M. Mian a indiqué à l`AFP
avoir été "réélu à l`issue d`un congrès qui a réuni dimanche quelque 2.000
délégués", remportant plus de 92% des voix face à un seul adversaire.
Il a exprimé la volonté de "continuer" à oeuvrer à "une Fesci mature,
responsable, sérieuse" et "un environnement sécurisé" en milieu scolaire et
universitaire, alors que le syndicat est régulièrement associé par la presse
locale à des violences.
Voyant dans l`organisation de cette élection une "supercherie", des
dissidents ont tenu dimanche dans la capitale politique Yamoussoukro un
"congrès" concurrent, à l`issue duquel Alain Zagol Durand a été élu lui aussi
"secrétaire général", a affirmé ce dernier.
Invoquant "la transparence et la démocratie", il a expliqué que son
objectif était d`amener les membres de la Fesci à "abandonner le militarisme".
M. Mian a jugé cette désignation sans valeur, assurant qu`"il n`y a pas eu
de congrès à Yamoussoukro".
Créée en avril 1990, à l`avènement du multipartisme en Côte d`Ivoire, la
Fesci a été l`instigatrice de manifestations qui ont débouché sur des
violences et parfois des morts d`étudiants.
L`année dernière, le président Laurent Gbagbo a invité les responsables de
ce syndicat réputé proche de lui à mettre fin à la violence et au "banditisme".
Guillaume Soro, Premier ministre et chef de l`ex-rébellion qui a tenté un
coup d`Etat en 2002, et Charles Blé Goudé, leader des "patriotes" pro-Gbagbo,
ont été d`anciens dirigeants de la Fesci.
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