La commission d’éligibilité pour l’Agoa (Trade Policy staff Committee) décidera de la rééligibilité de la Côte d’Ivoire après la tenue de l’élection présidentielle. Le directeur général de l’Apex-Ci et coordonnateur général de la cellule Back to Agoa taskforce (groupe de travail pour la rééligibilité de la Côte d’Ivoire à l’Agoa), Guy M’Bengue, en a été informé hier. Cette nouvelle apporte du baume aux cœurs des opérateurs économiques ivoiriens, intrigués par l’absence du nom de la Côte d’Ivoire sur la liste publiée par la Maison Blanche, le 23 décembre dernier. En effet, cette nouvelle, comme l’explique le coordonnateur général, confirme que l’éligibilité pour l’année 2010 n’est pas fermée à la Côte d’Ivoire. Elle a encore des chances de revenir à l’Agoa au cours de l’année pourvu qu’elle organise l’élection présidentielle. La Commission d’éligibilité précise qu’une revue se fera juste après ledit scrutin.
Voilà donc qui rassure le secteur privé ivoirien. En tout cas, l’heure est à l’optimisme du côté de l’Apex-Ci. Tout simplement parce que la Commission d’éligibilité reconnaît que la Côte d’Ivoire a fait de gros efforts pour remplir les conditionnalités.
Faut-il le rappeler, le groupe de travail pour la rééligibilité de la Côte d’Ivoire a été mis en place à l’initiative de l’Apex-Ci avec le soutien de la Présidence de la République quand la Côte d’Ivoire a été éjectée de l’Agoa en 2004, à la suite des événements de novembre 2004.
L’optimisme des uns et des autres repose justement sur le gros travail abattu par ce groupe de travail depuis lors. Au dire du coordonnateur, «ce groupe composé d’experts des secteurs publics, privé, et de l’Ambassade de Côte d’Ivoire aux USA, coordonné par l’Apex-Ci, a eu comme principal objectif de contribuer à la rééligibilité de la Côte d’Ivoire à court et moyen terme». C’est en ce sens que, poursuit-t-il, dès le départ, «la Taskforce a dressé un certain nombre de préoccupations (benchmarks) formulées par le gouvernement américain lors de l’exclusion du pays de la liste des pays éligibles».
Ces préoccupations, énumère-t-il, concernaient l’amélioration de l’environnement des affaires (entre autres la résolution des conflits avec les sociétés américaines), l’instauration d’un dialogue secteur privé - secteur public, le traitement du problème du travail des enfants dans la cacaoculture, les réformes au niveau de la justice et de la police, les réformes au niveau du cacao et du café, et l’amélioration de l’environnement socio-politique en rapport avec la sortie de crise.
Guy M’Bengue note que «tout au long des cinq dernières années, (2005-2009), la Taskforce n’a cessé de mener un dialogue permanent avec la présidence du comité américain inter-agences en charge des dossiers d’éligibilité à l’Agoa et l’Ambassade des USA en Côte d’Ivoire. Et de suivre attentivement la réalisation des benchmarks. Elle a contribué, entre autres, au règlement définitif d’un certain nombre de conflits avec les sociétés américaines en tant que médiateur entre la partie américaine et le gouvernement ivoirien».
Ces trois derniers mois, révèle le coordonnateur, la Taskforce a effectué plusieurs missions de lobbying et d’explication aux Etats-Unis pour convaincre les autorités américaines des progrès réalisés par la Côte d’Ivoire sur les points de référence identifiés pour la rééligibilité du pays.
Alakagni Hala
Auteur de cet article: Alakagni Hala
Voilà donc qui rassure le secteur privé ivoirien. En tout cas, l’heure est à l’optimisme du côté de l’Apex-Ci. Tout simplement parce que la Commission d’éligibilité reconnaît que la Côte d’Ivoire a fait de gros efforts pour remplir les conditionnalités.
Faut-il le rappeler, le groupe de travail pour la rééligibilité de la Côte d’Ivoire a été mis en place à l’initiative de l’Apex-Ci avec le soutien de la Présidence de la République quand la Côte d’Ivoire a été éjectée de l’Agoa en 2004, à la suite des événements de novembre 2004.
L’optimisme des uns et des autres repose justement sur le gros travail abattu par ce groupe de travail depuis lors. Au dire du coordonnateur, «ce groupe composé d’experts des secteurs publics, privé, et de l’Ambassade de Côte d’Ivoire aux USA, coordonné par l’Apex-Ci, a eu comme principal objectif de contribuer à la rééligibilité de la Côte d’Ivoire à court et moyen terme». C’est en ce sens que, poursuit-t-il, dès le départ, «la Taskforce a dressé un certain nombre de préoccupations (benchmarks) formulées par le gouvernement américain lors de l’exclusion du pays de la liste des pays éligibles».
Ces préoccupations, énumère-t-il, concernaient l’amélioration de l’environnement des affaires (entre autres la résolution des conflits avec les sociétés américaines), l’instauration d’un dialogue secteur privé - secteur public, le traitement du problème du travail des enfants dans la cacaoculture, les réformes au niveau de la justice et de la police, les réformes au niveau du cacao et du café, et l’amélioration de l’environnement socio-politique en rapport avec la sortie de crise.
Guy M’Bengue note que «tout au long des cinq dernières années, (2005-2009), la Taskforce n’a cessé de mener un dialogue permanent avec la présidence du comité américain inter-agences en charge des dossiers d’éligibilité à l’Agoa et l’Ambassade des USA en Côte d’Ivoire. Et de suivre attentivement la réalisation des benchmarks. Elle a contribué, entre autres, au règlement définitif d’un certain nombre de conflits avec les sociétés américaines en tant que médiateur entre la partie américaine et le gouvernement ivoirien».
Ces trois derniers mois, révèle le coordonnateur, la Taskforce a effectué plusieurs missions de lobbying et d’explication aux Etats-Unis pour convaincre les autorités américaines des progrès réalisés par la Côte d’Ivoire sur les points de référence identifiés pour la rééligibilité du pays.
Alakagni Hala
Auteur de cet article: Alakagni Hala