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Économie Publié le mardi 29 décembre 2009 | Le Patriote

Réforme dans le secteur de l’électricité - Gbagbo loue les mérites d’ADO

La repentance est de taille. Laurent Gbagbo reconnaît enfin les biens fondés des actions menées par le gouvernement d’Alassane Ouattara, de 1990 à 1993. Il fait la révélation dans son livre-programme « Côte d’Ivoire, Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité », dont la cérémonie de présentation est prévue aujourd’hui même au Palais de la Culture de Treichville. En effet, à la page 97 de ce bouquin de 213 pages, le candidat du FPI avoue ouvertement que la mesure de privatisation appliquée en 1990 par l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara a été très bénéfique pour la Côte d’Ivoire, notamment dans le secteur de l’électricité. A cet effet, Laurent Gbagbo écrit : « En 1990, face aux difficultés du secteur (discontinuité de service et déséquilibre financier important), l’Etat s’est engagé dans la voie de la privatisation partielle du secteur électrique en concédant l’exploitation des activités du secteur à un opérateur privé. De même, l’activité de production d’électricité a été ouverte à la concurrence du secteur privé. Quelques opérateurs privés ont construit alors de nouvelles centrales thermiques au gaz. Aujourd’hui, nous constatons que cette réforme, même incomplète et insuffisante, a été profitable au pays. D’une situation déficitaire en 1990, notre pays est devenu exportateur net d’électricité ».
Alassane Ouattara, selon Gbagbo, a donc sauvé la Côte d’Ivoire en privatisant des activités de l’EECI. Et pourtant, que n’a-t-on pas entendu à cette époque et même maintenant ? Que de calomnies ! Que d’attaques gratuites ! Que de mensonges ! Tout a été dit sur cette action de l’unique Premier ministre d’Houphouët Boigny. Une action dont tous comprennent aujourd’hui le sens positif, car ayant permis d’assainir l’économie ivoirienne et même lui ayant permis une bonne relance. Et de façon paradoxale, c’est bien le même Laurent Gbagbo et les siens qui, étant dans l’opposition à cette époque, ne manquaient pas d’occasion pour accuser Alassane Ouattara de brader le patrimoine de l’Etat. « ADO vend nos entreprises. ADO veut nous tuer, en dilapidant les entreprises symboles de notre République », criaient sur tous les toits l’actuel chef de l’Etat et ses camarades du FPI. Aujourd’hui, ils ont compris que c’est Alassane Ouattara qui a eu raison. La vérité finit toujours par triompher.
Et Gbagbo avait déjà donné le ton dans une interview à Jeune Afrique, où il avait reconnu qu’Alassane Ouattara est « brillant et travailleur ». Des aveux, c’est tant mieux. Cela démontre, une fois de plus, que le candidat du RDR à la prochaine Présidentielle ivoirienne a les qualités qu’il faut pour poursuivre, avec succès l’œuvre de développement commencée par le président Félix Houphouët-Boigny. En seulement trois ans de primature, il a marqué le pays de son empreinte. Ce que ses pires ennemis ne peuvent lui dénier.
Diawara Samou

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