L’affaire fait grand bruit actuellement au Trésor Public de Côte d’Ivoire. Ce maillon important de l’économie nationale ivoirienne est au centre d’un détournement de fonds qui serait, selon nos sources, l’œuvre de certains responsables de l’Agence Centrale de la Comptabilité du Trésor (ACCT).
Si ce n’est pas un détournement de fonds qui a lieu au Trésor Public ivoirien, ce qui s’est passé pourrait le ressembler trait pour trait. Des opérateurs économiques ivoiriens en attente des fonds qui leur sont dus, suite aux paiements de leurs factures, ont vu leurs montants destinés à d’autres fins. Ce, par les services du fondé Noufé, chargé d’affecter les montants dans les différents postes comptables.
Les faits
Le Ministre de l’économie et des finances, Charles Koffi Diby, au cours d’une rencontre avec tous les syndicats des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans la dernière semaine du mois de Novembre dernier, aurait décidé d’éponger la dette intérieure. Il aurait instruit donc le Trésor Public pour qu’un décaissement de trois milliards de FCFA soit fait à cet effet. C’est donc, selon les informations en notre possession, la somme de trois milliards qui serait décaissée par la Directrice de cette institution, Madame Djédjé Mama Simone. Ce montant devrait être reparti entre tous les fournisseurs qui auraient déposé leurs factures. Un président de Comité de suivi en la personne de M. Guibehi Kacou Réné, payeur général du Trésor a été également nommé pour la cause. Ce, à la grande joie, toujours selon nos sources, du président du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), M. Gré Faustin, qui aurait réclamé cela depuis belle lurette. Les paiements se font d’ailleurs avec beaucoup de difficultés parce que certains trésoriers payeurs, agents comptables, régisseurs, agents du trésor voient la perte de ‘’leurs acquis’’ de 15 à 25%. Sous la vigilance du président du comité de suivi, des solutions sont prises pour la poursuite de l’opération dans les zones de ‘’résistance’’. Seulement, voilà que la COTRAP-CI, entreprise appartenant à M. Boti Richi, qui devrait percevoir ses chèques dans les paieries de Gagnoa et de Sinfra respectivement à hauteur de 5.000.000 F CFA et 1.800.000 F CFA, éprouverait d’énormes difficultés pour entrer en possession de son dû. Ces montants qui, non seulement auraient été réduits de 30% de leur valeur normale, auraient été détournés au profit d’une autre entreprise dans les postes comptables de Guiglo et de Bin Houin sur les ordres de certains agents de l’ACCT, dirigée par Kalou Emmanuel. Tout simplement parce que la COTRAP-CI serait de membre de la Synafeci. Poursuivant nos investigations, nous avons joint le président de ce syndicat, M. Gré Faustin à l’intérieur du pays. Ce dernier d’habitude prompt à répondre à chaud a dit ne pas se prononcer sur le sujet à cause de sa gravité. « Depuis quelques jours, je sillonne les trésoreries où des membres de mon syndicat ont des difficultés pour suivre le déroulement des paiements. Si la nouvelle que vous portez à ma connaissance est vraie, ce ne serait pas bon pour l’image de notre Trésor. Je vais donc entrer en contact avec le président du comité de suivi qui, jusqu’à ce jour, accomplit bien sa mission. S’il confirme ou infirme l’information, je convoquerai la presse nationale et internationale ce lundi pour faire la lumière sur cette affaire », nous a-t-il répondu. Effectivement, on continue de s’interroger sur les agissements de certains agents du trésor public. Car, en plus de leurs salaires et autres avantages, ils touchent des primes comprises entre un et dix millions de nos francs par trimestre selon les grades. Alors que d’autres fonctionnaires de l’Administration publique ivoirienne croupissent dans la misère totale depuis des années sans augmentation de salaire. On ne sait pourquoi ils tiennent tant à prélever 15 à 25% sur les factures avant tout décaissement. Aussi, force est de dénoncer leur comportement vis-à-vis des opérateurs économiques. Dans près d’une vingtaine de postes que nous avons visités, ces opérateurs économiques peuvent attendre des heures sans qu’on les reçoive. Le chef de l’Etat, le premier ministre, le ministre de l’économie et des finances et la Directrice du Trésor, Djédjé Mama, sont interpellés. Il est temps de démasquer et de punir les coupables.
Jules César Y.
(Stagiaire)
Si ce n’est pas un détournement de fonds qui a lieu au Trésor Public ivoirien, ce qui s’est passé pourrait le ressembler trait pour trait. Des opérateurs économiques ivoiriens en attente des fonds qui leur sont dus, suite aux paiements de leurs factures, ont vu leurs montants destinés à d’autres fins. Ce, par les services du fondé Noufé, chargé d’affecter les montants dans les différents postes comptables.
Les faits
Le Ministre de l’économie et des finances, Charles Koffi Diby, au cours d’une rencontre avec tous les syndicats des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans la dernière semaine du mois de Novembre dernier, aurait décidé d’éponger la dette intérieure. Il aurait instruit donc le Trésor Public pour qu’un décaissement de trois milliards de FCFA soit fait à cet effet. C’est donc, selon les informations en notre possession, la somme de trois milliards qui serait décaissée par la Directrice de cette institution, Madame Djédjé Mama Simone. Ce montant devrait être reparti entre tous les fournisseurs qui auraient déposé leurs factures. Un président de Comité de suivi en la personne de M. Guibehi Kacou Réné, payeur général du Trésor a été également nommé pour la cause. Ce, à la grande joie, toujours selon nos sources, du président du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci), M. Gré Faustin, qui aurait réclamé cela depuis belle lurette. Les paiements se font d’ailleurs avec beaucoup de difficultés parce que certains trésoriers payeurs, agents comptables, régisseurs, agents du trésor voient la perte de ‘’leurs acquis’’ de 15 à 25%. Sous la vigilance du président du comité de suivi, des solutions sont prises pour la poursuite de l’opération dans les zones de ‘’résistance’’. Seulement, voilà que la COTRAP-CI, entreprise appartenant à M. Boti Richi, qui devrait percevoir ses chèques dans les paieries de Gagnoa et de Sinfra respectivement à hauteur de 5.000.000 F CFA et 1.800.000 F CFA, éprouverait d’énormes difficultés pour entrer en possession de son dû. Ces montants qui, non seulement auraient été réduits de 30% de leur valeur normale, auraient été détournés au profit d’une autre entreprise dans les postes comptables de Guiglo et de Bin Houin sur les ordres de certains agents de l’ACCT, dirigée par Kalou Emmanuel. Tout simplement parce que la COTRAP-CI serait de membre de la Synafeci. Poursuivant nos investigations, nous avons joint le président de ce syndicat, M. Gré Faustin à l’intérieur du pays. Ce dernier d’habitude prompt à répondre à chaud a dit ne pas se prononcer sur le sujet à cause de sa gravité. « Depuis quelques jours, je sillonne les trésoreries où des membres de mon syndicat ont des difficultés pour suivre le déroulement des paiements. Si la nouvelle que vous portez à ma connaissance est vraie, ce ne serait pas bon pour l’image de notre Trésor. Je vais donc entrer en contact avec le président du comité de suivi qui, jusqu’à ce jour, accomplit bien sa mission. S’il confirme ou infirme l’information, je convoquerai la presse nationale et internationale ce lundi pour faire la lumière sur cette affaire », nous a-t-il répondu. Effectivement, on continue de s’interroger sur les agissements de certains agents du trésor public. Car, en plus de leurs salaires et autres avantages, ils touchent des primes comprises entre un et dix millions de nos francs par trimestre selon les grades. Alors que d’autres fonctionnaires de l’Administration publique ivoirienne croupissent dans la misère totale depuis des années sans augmentation de salaire. On ne sait pourquoi ils tiennent tant à prélever 15 à 25% sur les factures avant tout décaissement. Aussi, force est de dénoncer leur comportement vis-à-vis des opérateurs économiques. Dans près d’une vingtaine de postes que nous avons visités, ces opérateurs économiques peuvent attendre des heures sans qu’on les reçoive. Le chef de l’Etat, le premier ministre, le ministre de l’économie et des finances et la Directrice du Trésor, Djédjé Mama, sont interpellés. Il est temps de démasquer et de punir les coupables.
Jules César Y.
(Stagiaire)