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Société Publié le mercredi 30 décembre 2009 | Le Nouveau Réveil

Indemnisation des victimes de déchets toxiques : Des avocats français sur les traces des co-auteurs de Trafigura

Invités en Côte d'Ivoire par la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques (Cnvdt-ci) pour apporter leur expertise dans le cadre de l'indemnisation de toutes les victimes causées par le déversement des déchets toxiques en 2006, les avocats français, François Hascoët et Hayette Mawad, veulent aller au-delà des 22,5 milliards décaissés par Trafigura, situer toutes les responsabilités. Afin que chacun réponde de ses actes dans le cadre du dédommagement des victimes. Cette déclaration a été faite hier à la cité rouge au cours d'une conférence de presse organisée par la Cnvdt-ci, présidée par Claude Gohourou, assisté de leur avocat, Me Minda Daouda Traoré. En effet, les avocats français, habitués aux sinistres environnementaux, ont donné leurs premières visions de la situation. "La décision d'ordonner la mise sous séquestre des fonds (22,5 milliards décaissés par Trafigura pour l'indemnisation) par le juge a tout son sens (…) Il faut donc prioritairement une solution nouvelle sans compromettre le droit des victimes pour la répartition des fonds. Et c'est une situation qui est en train d'aller dans le sens favorable. En ce qui concerne le problème de la responsabilité, il faut rechercher s'il y a d'autres responsables. Car le bateau est parti de quelque part. Pour retrouver les co-auteurs de Trafigura, nous allons reprendre l'itinéraire du Probo Koala pour voir si les conditions dans lesquelles s'est effectué le transport respectent les normes internationales…" a dit Me Hascoët. Et Me Mawad d'ajouter : "Nous devons étudier la possibilité d'étendre l'indemnisation aux autres victimes déjà dédommagées par le gouvernement (…) Certes l'opacité autour de cette affaire pose problème mais le manque de coordination au sein des victimes qui n'ont pas voulu se faire entendre de la même voix constitue un obstacle. Il faut donc parler de la même voie". Pour sa part, Me Minda Traoré a situé les débats au niveau de la procédure judiciaire liée à la mise sous séquestre des 22,5 milliards. "Le cabinet anglais n'avait pas l'intention de vous distribuer les 22 milliards pendant que les 23 membres que constitue ce cabinet s'est octroyé comme honoraire, 39 milliards. Il nous reste une dernière audience le 8 janvier prochain à l'issue de laquelle nous aurons une décision de la cour d'appel afin de vous distribuer les fonds" a assuré Me Minda à ses mandants qui ont effectué nombreux le déplacement. Quant à Claude Gohourou, il s'est fait fort de planter le décor en retraçant le contexte de cette affaire qui oppose la coordination des victimes des déchets toxiques qu'il préside au cabinet d'avocat londonien Leigh Day & Co.
François Bécanthy

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