Ils ont deux. L’un s’appelle François Hascoët, l’autre, Hayette Mawad. Ils sont avocats au barreau de paris. Ce sont des ces disciples du temple de Thémis qui auront la mission de défendre désormais les intérêts et les droits du Collectif des victimes des déchets toxiques (CNVTD-CI).
Hier, à l’amphithéâtre de la Cité Rouge, à Cocody, ils ont été présentés à la presse. Dans une salle prise d’assaut par une foule de victimes. Ces deux conseils, qui travailleront en étroite collaboration avec leur confrère ivoirien Me Minta Traoré, en charge du dossier, ont pour mission, selon Me Hascoët, de réfléchir sur trois problèmes. D’abord la mise sous séquestre des 22 milliards de FCFA décaissés par Trafigura, suite à un protocole d’accord signé avec le cabinet d’avocats anglais Leigh Day &Co qui défendait les droits des victimes pour le compte CNVTD-CI. Pour Me Hascoët, les victimes ont raison d’exiger que le protocole d’accord signé en leur représentant d’antan et Trafigura soit porté à la connaissance de tous. « Il faut trouver une solution nouvelle pour procéder à la répartition des fonds des victimes, sans les compromissions», a préconisé l’homme de droit. Ensuite, les avocats français plancheront sur la question des responsabilités. Il s’agira, pour eux, d’identifier, en plus de Trafigura, d’autres acteurs du trafic portuaire impliqués dans ce scandale, histoire de rechercher des ressources complémentaires pour indemniser davantage les victimes. Enfin, ils s’attèleront à élargir le champ des victimes, afin qu’une partie significative d’entre eux soit pris en compte. De son côté, Me Mawad, spécialiste des indemnisations à grande échelle, a exhorté les victimes à parler d’une seule voix et surtout à « prendre la mesure de leur poids afin de s’assurer une bonne indemnisation ». Peu avant, Me Minta Traoré avait réitéré la volonté de son client, le CNVTD-CI de voir la gestion des 22 milliards retirée au cabinet Leigh Day &Co. Car, arguera t-il, « un avocat ne peut encaisser et distribuer les fonds de ses clients sans un mandat spécial. Or ce mandat n’a pas été produit ». Avant de rassurer les victimes qu’une décision de justice (la Cour d’appel se prononce sur cette affaire le 8 janvier prochain) va permettre de repartir les fonds, donc de les indemniser.
YS
Hier, à l’amphithéâtre de la Cité Rouge, à Cocody, ils ont été présentés à la presse. Dans une salle prise d’assaut par une foule de victimes. Ces deux conseils, qui travailleront en étroite collaboration avec leur confrère ivoirien Me Minta Traoré, en charge du dossier, ont pour mission, selon Me Hascoët, de réfléchir sur trois problèmes. D’abord la mise sous séquestre des 22 milliards de FCFA décaissés par Trafigura, suite à un protocole d’accord signé avec le cabinet d’avocats anglais Leigh Day &Co qui défendait les droits des victimes pour le compte CNVTD-CI. Pour Me Hascoët, les victimes ont raison d’exiger que le protocole d’accord signé en leur représentant d’antan et Trafigura soit porté à la connaissance de tous. « Il faut trouver une solution nouvelle pour procéder à la répartition des fonds des victimes, sans les compromissions», a préconisé l’homme de droit. Ensuite, les avocats français plancheront sur la question des responsabilités. Il s’agira, pour eux, d’identifier, en plus de Trafigura, d’autres acteurs du trafic portuaire impliqués dans ce scandale, histoire de rechercher des ressources complémentaires pour indemniser davantage les victimes. Enfin, ils s’attèleront à élargir le champ des victimes, afin qu’une partie significative d’entre eux soit pris en compte. De son côté, Me Mawad, spécialiste des indemnisations à grande échelle, a exhorté les victimes à parler d’une seule voix et surtout à « prendre la mesure de leur poids afin de s’assurer une bonne indemnisation ». Peu avant, Me Minta Traoré avait réitéré la volonté de son client, le CNVTD-CI de voir la gestion des 22 milliards retirée au cabinet Leigh Day &Co. Car, arguera t-il, « un avocat ne peut encaisser et distribuer les fonds de ses clients sans un mandat spécial. Or ce mandat n’a pas été produit ». Avant de rassurer les victimes qu’une décision de justice (la Cour d’appel se prononce sur cette affaire le 8 janvier prochain) va permettre de repartir les fonds, donc de les indemniser.
YS