Affaire déchets toxiques : De nouvelles têtes vont tomber

Des avocats français ont animé une conférence de presse hier sur l’affaire des dechets toxiques.


Les avocats français de la Coordination des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-ci) ont de nouveaux coupables dans leur viseur. Me François Hascoët du cabinet “Hascoët Associés “et Me Hayette Mawad, avo­­cate à “International Associated Attorneys “veulent poursuivre d’autres auteurs autre que Trafigura. Selon eux, un procès international sera bientôt ouvert contre toutes ces instances qui ont travaillé avec l’affréteur, la compagnie Trafigura, lors du long voyage qu’a effectué le Probo Koala. «Nous ouvrirons un procès international pour situer les responsabilités de toutes les instances portuaires qui ont contrôlé le bateau depuis le port de la Hollande jusqu’à destination à Abidjan», a indiqué Me François Hascoët. Il l’a affirmé hier au cours d’une conférence de presse à Cocody. Selon eux, la décision du séquestre a été juste, dans la mesure où les clauses du contrat sont méconnues des victimes. Sur la question relative à la confidentialité de l’accord signé entre Trafigura et le cabinet anglais Leigh Day and Co, Me Hayette Mawad a noté que le protocole d’accord a été signé en fonction de la loi anglaise. Selon elle, la loi sur la confidentialité en Angleterre stipule que si 51% des victimes contestent cette confidentialité, le secret est rompu automatiquement. Raison pour laquelle elle appelle les victimes à faire bloc autour de Claude Gohourou, président de la Cnvdt-ci. Elle a aussi indiqué que leur dernier objectif est d’aboutir à une indemnisation partielle et partiale dans un bref délai. C’est-à-dire que d’autres indemnisations suivront celle de Trafigura et toucheront toutes les 100.000 victimes enregistrées par l’Etat ivoirien.

Adélaïde Konin (Stagiaire)