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Région Publié le jeudi 31 décembre 2009 | Le Nouveau Réveil

Zouan-Hounien : Le sous-préfet militaire bat à sang le jeune Guéi Anatole

Le jeune Anatole Guéi Natoua n'oubliera pas de sitôt le mauvais quart d'heure qu'il a passé dans le bureau du sous-préfet militaire de Zouan-Hounien, le 16 décembre dernier. Selon les informations reçues de sources proches de la famille, Anatole Guéi, aurait été copieusement battu par le capitaine Kouakou Alla (Sous préfet militaire de Zouan-Hounien). A la suite de cette bastonnade Guéi Anatole serait tombé dans le coma et transporté à l'hôpital de Zouan-Hounien. Il serait actuellement dans une totale incapacité. Mais qu'est-ce qui a pu bien fâcher le sous-préfet militaire pour qu'il perde ainsi sa maîtrise de soi ? Le président du parti national démocratique de Côte d'Ivoire (Pndci), Maurice Douho (qui affirme que le battu est son militant) raconte : "Le jeune Anatole Guéi Natoua a été convoqué par le sous-préfet militaire, le capitaine Kouakou Alla, pour régler un litige de forêt de son village Doueleu contre la famille Zo-Kéhi. Une affaire qui dure depuis 17 ans. Pour un problème de retard du jeune Anatole Guéi à la réunion à laquelle ce dernier s'est effectivement rendu, le capitaine Kouakou Alla, après avoir mis tout le monde dehors, s'est mis à le tabasser avec ses gardes. Ils l'ont battu à sang". Interrogé, le préfet de Zouan-Hounien, Bony Salomon Agnimel a plutôt qualifié les faits en les qualifiants d'incident. Pour lui, le jeune aurait bafoué l'autorité du sous-préfet en ne répondant pas à sa convocation : "Effectivement, il y a eu un petit incident. Et le sous-préfet, vous savez, c'est un militaire, il a utilisé la manière forte. Il a envoyé des gendarmes le chercher. J'ai dû personnellement intervenir. J'ai reçu tout le monde, même le chef du village du jeune homme. L'incident est clos" a affirmé le préfet Salomon Agnimel Bony. Mais, les proches de la victime, eux, ne considèrent pas "l'incident clos". Parce qu'ils estiment, par la voix de Maurice Douho, que "c'est une habitude du sous-préfet militaire de traumatiser les populations de Zouan-Hounien". Pour toutes ces raisons, Maurice Douho a affirmé : "Pour la paix et la liberté de nos populations dans notre département dirigé par un préfet civil, nous ne voulons plus que ce sous-préfet militaire reste à la tête de notre sous-préfecture" a-t-il exigé.
FK.

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