Eléphants, Black Stars, Etalons et Eperviers pour des affiches inédites. Le groupe est en équilibre instable avec deux favoris et deux outsiders. Donnés grandissimes favoris, les Ivoiriens sont très attendus par les observateurs et leurs adversaires. C'est que le capitaine Didier Drogba et ses camarades, à en croire les spécialistes, forment le meilleur effectif dont peut rêver un entraîneur en Afrique. Les Eléphants seront à leur dix-huitième participation en Angola qui se solde par une bien maigre moisson : l'unique victoire à Sénégal 92 grâce à une génération volontaire et solidaire composée de Ben Badi, Gadji Celi, Alain Gouaméné, Ben Salah, Aka Kouamé, Hobou Arsène et autres. Elle y a cru au fil des matches. Celle de 2010 joue presque la Can de tous les défis. Le groupe du coach franco bosniaque Halilhodzic est considéré comme la génération dorée des Eléphants. L'opinion sportive croit qu'elle a les atouts pour gagner enfin la première Can de l'ère Jacques Anouma à la Fif. Opinion pas du tout fausse eu égard à la présence de Gnégnéry Yaya (Fc Barcelone), Eboué Emmanuel (Arsenal), Kalunho et Drogba (Chelsea), Kolo Touré (Man City) Baki Koné (Marseille), Aruna Dindane (Porstmouth), etc. Sauf cataclysme, les Eléphants devraient survoler leur poule.
Les Black Stars également en roue libre
Comme les Ivoiriens, les Ghanéens sont de vieux routiers de la Can. Présents pour la 17ème fois, ils font la différence en ayant remporté le trophée à 4 reprises en 1963, 1965, 1978, 1982. Les Black Stars ont connu des époques glorieuses avec des joueurs d'exception comme Baba Yara, Agreyfin, Ossey Koffi, Abdul Razack, Georges Alashan, Albert Asase ; Kofi Badu, Opoku N'ti, Abedi Pélé, Anthony Yeboah pour ne citer que ceux-là. Après la Can de Tunisie en 1994, le Ghana a régulièrement cherché ses marques avant de trouver le bon tempo grâce au nouveau groupe conduit par Michael Essien (Chelsea), Assamoi Gyan (Rennes), Steffen Apeah. Sunley Mountari ne sera pas de la partie comme le veut le sélectionneur du Ghana. Mais la sélection auréolée de son parcours du mondial allemand (éliminée au second tour par le Brésil : 0-2) conserve toute son prestige qui sera crânement défendu.
Togo : une hirondelle fait le printemps
Le Togo était à la dernière coupe du monde. Participation qui l'a bonifié. Cette formation repose sur Emmanuel Adebayor (Manchester City) qui, à l'inverse, est l'hirondelle faisant le printemps du football togolais. Les Eperviers participent à la Can pour la 7ème fois. Ils peuvent surprendre agréablement avec un Adebayor des grands jours. Le Togo, c'est aussi Agassa Kossi, Mohamed Kader et Olufadé Adekami. Le sélectionneur Huberet Velud va multiplier les combinaisons en vue de trouver le meilleur onze qui soit pour faire face aux favoris ghanéens et ivoiriens.
Les Etalons promettent de grands galons
Tous les regards pourraient se river sur Jonathan Pitroïpa. Véritable feu follet, il assure à lui seul le spectacle dans l'animation du jeu des Etalons du Burkina-Faso. Qualifiée aux dépens de la Guinée, la sélection burkinabé fait figure d'outsider capable de déjouer les pronostics. Outre ce jeune attaquant évoluant en Bundesliga allemande, il faut compter sur Charles Kaboré, Habib Bamogo et Moumouni Dagano. Aristide Bansé brillera par son absence. Avec le cœur et sans complexe, les Burkinabé réservent certainement des surprises au public sportif. Au total, voici un groupe où cohabitent deux grands et deux petits qui auront droit à deux places pour prétendre aux quarts de finale.
Marc Koffi
Les Black Stars également en roue libre
Comme les Ivoiriens, les Ghanéens sont de vieux routiers de la Can. Présents pour la 17ème fois, ils font la différence en ayant remporté le trophée à 4 reprises en 1963, 1965, 1978, 1982. Les Black Stars ont connu des époques glorieuses avec des joueurs d'exception comme Baba Yara, Agreyfin, Ossey Koffi, Abdul Razack, Georges Alashan, Albert Asase ; Kofi Badu, Opoku N'ti, Abedi Pélé, Anthony Yeboah pour ne citer que ceux-là. Après la Can de Tunisie en 1994, le Ghana a régulièrement cherché ses marques avant de trouver le bon tempo grâce au nouveau groupe conduit par Michael Essien (Chelsea), Assamoi Gyan (Rennes), Steffen Apeah. Sunley Mountari ne sera pas de la partie comme le veut le sélectionneur du Ghana. Mais la sélection auréolée de son parcours du mondial allemand (éliminée au second tour par le Brésil : 0-2) conserve toute son prestige qui sera crânement défendu.
Togo : une hirondelle fait le printemps
Le Togo était à la dernière coupe du monde. Participation qui l'a bonifié. Cette formation repose sur Emmanuel Adebayor (Manchester City) qui, à l'inverse, est l'hirondelle faisant le printemps du football togolais. Les Eperviers participent à la Can pour la 7ème fois. Ils peuvent surprendre agréablement avec un Adebayor des grands jours. Le Togo, c'est aussi Agassa Kossi, Mohamed Kader et Olufadé Adekami. Le sélectionneur Huberet Velud va multiplier les combinaisons en vue de trouver le meilleur onze qui soit pour faire face aux favoris ghanéens et ivoiriens.
Les Etalons promettent de grands galons
Tous les regards pourraient se river sur Jonathan Pitroïpa. Véritable feu follet, il assure à lui seul le spectacle dans l'animation du jeu des Etalons du Burkina-Faso. Qualifiée aux dépens de la Guinée, la sélection burkinabé fait figure d'outsider capable de déjouer les pronostics. Outre ce jeune attaquant évoluant en Bundesliga allemande, il faut compter sur Charles Kaboré, Habib Bamogo et Moumouni Dagano. Aristide Bansé brillera par son absence. Avec le cœur et sans complexe, les Burkinabé réservent certainement des surprises au public sportif. Au total, voici un groupe où cohabitent deux grands et deux petits qui auront droit à deux places pour prétendre aux quarts de finale.
Marc Koffi