La campagne de proximité dans le cadre de la prochaine présidentielle ivoirienne dans le camp présidentiel est en train d’atteindre sa vitesse de croisière. Il s’agit ici d’aller au contact de la population pour lui parler et détruire les thèses mensongères de l’adversaire. Dans le cas d’espèce, c’est ce que Dr. Coulibaly Issa Malick, directeur de campagne national (DNC) du candidat Laurent Gbagbo, est en train de faire depuis samedi dernier dans la région de Korhogo (au nord de la Côte d’Ivoire, à plus de 500 km d’Abidjan) avec une équipe choc qui l’accompagne dont MM. Soro Seydou, Coulibaly Ousmane et Diabaté Bêh, respectivement directeur national de campagne adjoint chargé du budget, député de Sirasso et conseiller du DNC. La première thèse mensongère que celui qui est par ailleurs directeur de cabinet adjoint de la présidence de la république a dénoncée est relative au fait que Laurent Gbagbo n’aimerait pas les nordistes. «C’est faux ! Et je suis la preuve vivante qu’il n’a rien contre les gens du nord. Il m’a appelé auprès de lui, sachant que je suis sénoufo, et donc du nord. C’est un monsieur très ouvert. Celui qui ne t’aime pas ne peut pas t’appeler auprès de lui», a constamment affirmé Coulibaly Malick dans la langue du terroir (le sénoufo) dans les villages de Benguébougou, Gbodonnon, Dikodougou, Warraniéré.
La deuxième thèse mensongère du RDR dans la zone consiste à intoxiquer les populations locales sur la supposée aversion de l’actuel chef de l’Etat pour les musulmans. «Là encore, il s’agit d’un gros mensonge. Si Gbagbo n’aimait pas les musulmans, il ne m’aurait pas appelé auprès de lui, ainsi que plusieurs autres cadres musulmans qui travaillent depuis avec lui. En plus, il est le chef de l’Etat qui a envoyé le plus de musulmans à la Mecque», a encore expliqué l’orateur dans les villages où il est passé avec sa délégation. En effet, à Benguébougou, à Karafigué (le village maternel de Dr. Coulibaly Malick), ce sont, au total, quatre personnes que le Président Gbagbo a envoyées cette année à la Mecque. C’est pourquoi, dans ces deux villages, les pèlerins n’ont pas arrêté, pendant plusieurs minutes, de faire des bénédictions pour le chef de l’Etat et son collaborateur.
Durant toutes ces étapes, le DNC et son équipe sont constamment revenus sur l’épisode des bombardements des sites militaires dans les ex-zones rebelles lors de «l’opération dignité» en novembre 2004.
Selon l’orateur, les hommes d’Alassane Ouattara utilisent cette période de l’histoire de la Côte d’Ivoire pour dire à la population locale que le président Gbagbo est un «tueur des populations du nord» et que, pour cela, il ne doit avoir aucune voix au nord, principalement à Korhogo. «Les avions qui sont arrivés ici ont bombardé uniquement les sites militaires», a commencé le DNC. «Ils ont été bombardés, poursuit-il, parce qu’ils ont fait entrer des armes qu’ils ont stockées dans les camps militaires. Vous avez remarqué qu’aucune maison les populations, n’a été bombardée. C’est dire que la cible n’était pas la population mais les sites militaires où les armes étaient cachées». Ce que les différents auditoires à Dikodougou, à Benguébougou, à Gbodonon, à Warraniéré ont acquiescé par des applaudissements. Les populations saluent les nouvelles entités décentralisées
Partout, ce sont des danses comme c’est le cas souvent en pays sénoufo qui ont accueilli la délégation du DNC pour exprimer leur joie de voir un de leurs fils travailler avec celui qu’on a longtemps présenté dans la région comme l’ennemi. D’ailleurs, par les gestes et actes concrets posés par le chef de l’Etat dans la région, Coulibaly Malick a montré aux populations visitées qu’“avec le Président Gbagbo, c’est du concret et non de vaines promesses”. En effet, le village de Gbodonon a été érigé par le chef de l’Etat en commune. «Avec la commune, vous aurez l’occasion de choisir votre maire qui aura un budget pour développer votre village», a expliqué au chef de village M. Soro Seydou au nom du DNC. Pareil pour le village de karafigué où Dr. Coulibaly Malick a mis l’électricité, et, grâce «au président de la république qui a déboursé 100 millions de fcfa, le village aura un château d’eau, et donc aura de l’eau potable». Les travaux du château avancent bien et, là-bas, la population ne jure que par Coulibaly Malick qui est assuré, selon les villageois, de leur soutien total pour la victoire finale. D’ailleurs, c’est à Karafigué que le directeur de cabinet adjoint s’est fait enrôler et donc viendra voter le jour de l’élection présidentielle. «Nous allons organiser une grande fête le jour de l’inauguration du château pour dire merci au président de la république», a confié à Notre Voie le DNC. A Dikodougou, le DNC a été invité par la jeunesse de cette localité nouvellement érigée en chef lieu de département. Ici, il s’est rendu chez le chef du village où une cérémonie dans la pure tradition sénoufo a été faite pour confier la mission que le chef de l’Etat a confié à Dr. Coulibaly aux ancêtres et aux mannes. Après, la délégation du DNC a fait escale dans la famille de Me Soro Fangonda, greffier au tribunal du Plateau à Abidjan, président de la faîtière judicaire et surtout directeur départemental de campagne adjoint de Dikodougou pour le compte de Laurent Gbagbo avec M. Silué Jacques qui en est le principal directeur départemental de campagne. Ces salamalecs terminés, la délégation s’est fait longtemps ovationner par la jeunesse de Diko qui a surtout salué l’érection de son village en département qu’elle attend depuis, selon M. Silué Lacina, porte-parole de la jeunesse, 1985. «Il a fallu Dr. Coulibaly Malick qui a bien voulu plaider pour notre dossier auprès du président Gbagbo pour que Diko devienne enfin un département», a-t-il soutenu. Par ailleurs, il a posé le problème de l’emploi des jeunes qui sont au chômage depuis la fermeture de l’usine de soja qui jadis faisait la fierté du village ; l’électricité qui est défaillante, ce qui fait qu’il n’y a pas de lumière dès 19h dans le village et aussi l’eau potable qui fait défaut dans le village. A toutes ces doléances, Soro Seydou, au nom du DNC, a promis que ces questions trouveront des solutions dans le conseil général. «Avec le conseil général, vous aurez un budget d’au moins un milliard. Ce budget pourra vous permettre de réparer votre transformateur d’électricité, de donner l’eau à la population et de développer votre village», a promis le DNC adjoint. Pour sa part, Coulibaly Malick a conseillé à la population de Diko de faire très attention le jour du vote. «Vous devez voter pour celui qui peut vous faire avancer. Et celui qui peut vous faire avancer, c’est le président Laurent Gbagbo», a exhorté Coulibaly Malick. Dans le village de Warraniéré, à quelques kilomètres de la ville de Korhogo, c’est plus de 11 danses venues des villages environnants qui ont accueilli la délégation. La particularité de Warraniéré, selon Soro Seydou, c’est que ce village a envoyé, au méga-meeting de la majorité présidentielle en novembre dernier au stade de Korhogo, toutes ses danses les plus valeureuse, pour montrer son adhésion et son soutien aux valeurs défendues par Coulibaly Malick et le président Gbagbo. «Un village pourtant très favorable au RDR, mais qui, aujourd’hui, est en train de tourner dos à ce parti», affirme Soro Seydou. La preuve, selon lui, c’est que les Sénoufo ont refusé d’envoyer leurs danses lors du meeting du RDR qui a suivi celui de la majorité présidentielle. Par ailleurs, le DNC s’est rendu expressément à Siampurgo, dans le département de Boundiali, pour apporter sa compassion à M. Coulibaly Doulaye, directeur de l’orientation de l’enseignement supérieur et directeur de campagne de Laurent Gbagbo dans cette localité. En effet, M. Coulibaly Doulaye a perdu sa tante qu’il est allé enterrer au village. La tournée a pris fin hier avec notamment l’étape de Nionfouin et d’autres villages.
Coulibaly Zié Oumar
envoyé spécial
La deuxième thèse mensongère du RDR dans la zone consiste à intoxiquer les populations locales sur la supposée aversion de l’actuel chef de l’Etat pour les musulmans. «Là encore, il s’agit d’un gros mensonge. Si Gbagbo n’aimait pas les musulmans, il ne m’aurait pas appelé auprès de lui, ainsi que plusieurs autres cadres musulmans qui travaillent depuis avec lui. En plus, il est le chef de l’Etat qui a envoyé le plus de musulmans à la Mecque», a encore expliqué l’orateur dans les villages où il est passé avec sa délégation. En effet, à Benguébougou, à Karafigué (le village maternel de Dr. Coulibaly Malick), ce sont, au total, quatre personnes que le Président Gbagbo a envoyées cette année à la Mecque. C’est pourquoi, dans ces deux villages, les pèlerins n’ont pas arrêté, pendant plusieurs minutes, de faire des bénédictions pour le chef de l’Etat et son collaborateur.
Durant toutes ces étapes, le DNC et son équipe sont constamment revenus sur l’épisode des bombardements des sites militaires dans les ex-zones rebelles lors de «l’opération dignité» en novembre 2004.
Selon l’orateur, les hommes d’Alassane Ouattara utilisent cette période de l’histoire de la Côte d’Ivoire pour dire à la population locale que le président Gbagbo est un «tueur des populations du nord» et que, pour cela, il ne doit avoir aucune voix au nord, principalement à Korhogo. «Les avions qui sont arrivés ici ont bombardé uniquement les sites militaires», a commencé le DNC. «Ils ont été bombardés, poursuit-il, parce qu’ils ont fait entrer des armes qu’ils ont stockées dans les camps militaires. Vous avez remarqué qu’aucune maison les populations, n’a été bombardée. C’est dire que la cible n’était pas la population mais les sites militaires où les armes étaient cachées». Ce que les différents auditoires à Dikodougou, à Benguébougou, à Gbodonon, à Warraniéré ont acquiescé par des applaudissements. Les populations saluent les nouvelles entités décentralisées
Partout, ce sont des danses comme c’est le cas souvent en pays sénoufo qui ont accueilli la délégation du DNC pour exprimer leur joie de voir un de leurs fils travailler avec celui qu’on a longtemps présenté dans la région comme l’ennemi. D’ailleurs, par les gestes et actes concrets posés par le chef de l’Etat dans la région, Coulibaly Malick a montré aux populations visitées qu’“avec le Président Gbagbo, c’est du concret et non de vaines promesses”. En effet, le village de Gbodonon a été érigé par le chef de l’Etat en commune. «Avec la commune, vous aurez l’occasion de choisir votre maire qui aura un budget pour développer votre village», a expliqué au chef de village M. Soro Seydou au nom du DNC. Pareil pour le village de karafigué où Dr. Coulibaly Malick a mis l’électricité, et, grâce «au président de la république qui a déboursé 100 millions de fcfa, le village aura un château d’eau, et donc aura de l’eau potable». Les travaux du château avancent bien et, là-bas, la population ne jure que par Coulibaly Malick qui est assuré, selon les villageois, de leur soutien total pour la victoire finale. D’ailleurs, c’est à Karafigué que le directeur de cabinet adjoint s’est fait enrôler et donc viendra voter le jour de l’élection présidentielle. «Nous allons organiser une grande fête le jour de l’inauguration du château pour dire merci au président de la république», a confié à Notre Voie le DNC. A Dikodougou, le DNC a été invité par la jeunesse de cette localité nouvellement érigée en chef lieu de département. Ici, il s’est rendu chez le chef du village où une cérémonie dans la pure tradition sénoufo a été faite pour confier la mission que le chef de l’Etat a confié à Dr. Coulibaly aux ancêtres et aux mannes. Après, la délégation du DNC a fait escale dans la famille de Me Soro Fangonda, greffier au tribunal du Plateau à Abidjan, président de la faîtière judicaire et surtout directeur départemental de campagne adjoint de Dikodougou pour le compte de Laurent Gbagbo avec M. Silué Jacques qui en est le principal directeur départemental de campagne. Ces salamalecs terminés, la délégation s’est fait longtemps ovationner par la jeunesse de Diko qui a surtout salué l’érection de son village en département qu’elle attend depuis, selon M. Silué Lacina, porte-parole de la jeunesse, 1985. «Il a fallu Dr. Coulibaly Malick qui a bien voulu plaider pour notre dossier auprès du président Gbagbo pour que Diko devienne enfin un département», a-t-il soutenu. Par ailleurs, il a posé le problème de l’emploi des jeunes qui sont au chômage depuis la fermeture de l’usine de soja qui jadis faisait la fierté du village ; l’électricité qui est défaillante, ce qui fait qu’il n’y a pas de lumière dès 19h dans le village et aussi l’eau potable qui fait défaut dans le village. A toutes ces doléances, Soro Seydou, au nom du DNC, a promis que ces questions trouveront des solutions dans le conseil général. «Avec le conseil général, vous aurez un budget d’au moins un milliard. Ce budget pourra vous permettre de réparer votre transformateur d’électricité, de donner l’eau à la population et de développer votre village», a promis le DNC adjoint. Pour sa part, Coulibaly Malick a conseillé à la population de Diko de faire très attention le jour du vote. «Vous devez voter pour celui qui peut vous faire avancer. Et celui qui peut vous faire avancer, c’est le président Laurent Gbagbo», a exhorté Coulibaly Malick. Dans le village de Warraniéré, à quelques kilomètres de la ville de Korhogo, c’est plus de 11 danses venues des villages environnants qui ont accueilli la délégation. La particularité de Warraniéré, selon Soro Seydou, c’est que ce village a envoyé, au méga-meeting de la majorité présidentielle en novembre dernier au stade de Korhogo, toutes ses danses les plus valeureuse, pour montrer son adhésion et son soutien aux valeurs défendues par Coulibaly Malick et le président Gbagbo. «Un village pourtant très favorable au RDR, mais qui, aujourd’hui, est en train de tourner dos à ce parti», affirme Soro Seydou. La preuve, selon lui, c’est que les Sénoufo ont refusé d’envoyer leurs danses lors du meeting du RDR qui a suivi celui de la majorité présidentielle. Par ailleurs, le DNC s’est rendu expressément à Siampurgo, dans le département de Boundiali, pour apporter sa compassion à M. Coulibaly Doulaye, directeur de l’orientation de l’enseignement supérieur et directeur de campagne de Laurent Gbagbo dans cette localité. En effet, M. Coulibaly Doulaye a perdu sa tante qu’il est allé enterrer au village. La tournée a pris fin hier avec notamment l’étape de Nionfouin et d’autres villages.
Coulibaly Zié Oumar
envoyé spécial
