Karamoko Yayoro, président national du Rassemblement des jeunes Républicains (Rjr), par ailleurs directeur national de campagne adjoint chargé de la Jeunesse, a tenu une assemblée extraordinaire (Age) hier mercredi 13 janvier de 14 h à 15 h 30 mn au siège dudit parti politique sis à la rue Lépic à Cocody. Entouré de ses plus proches collaborateurs, le président Yayoro, au nom de ses camarades et de celui du ministre Ahmed Bakayoko, a demandé la démission du Chef de l'Etat Laurent Gbagbo du poste de chef de l'Etat. "Nous demandons la démission de Laurent Gbagbo de son poste de Chef d'Etat, la démission du directeur général de la Rti Brou Amessan, l'arrestation des responsables de l'importation des déchets toxiques, l'équité de passage des éléments de toutes les forces politiques sur les antennes" a-t-il lancé avant de poursuivre. "Je demande à toutes mes bases sur l'ensemble du territoire national de se mobiliser pour riposter ! C'est un mot d'ordre !" a-t-il déclaré déterminé à l'action. "Je lance un appel pressant au Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (Rjdp), composé de la Jpdci, la Jmfa, de Judpci et du Rjr, pour qu'on se retrouve, afin d'initier une stratégie commune pour bouter Blé Goudé hors de la rue ! S'ils veulent le désordre, ils auront le désordre. Nous allons imposer le désordre dans le désordre du Fpi !" a-t-il fait savoir, amer. Ensuite, l'adjoint du ministre Ahmed Bakayoko s'est voulu encore plus menaçant contre le Fpi et les refondateurs. "Nous demandons la démission de Laurent Gbagbo, exprimons notre soutien franc et indéfectible au président de la Jeunesse du Pdci Rda, Kouadio Konan Bertin battu sauvagement et humilié hier par la police de Gbagbo. Nous félicitons le camarade Kouadio Konan Bertin. Il a notre soutien politique et affectif.
Nous verrons comment répliquer. Si on nous gaze, nous irons plus loin qu'eux. Car nous sommes dans une dictature rampante" a-t-il soutenu déterminé. Poursuivant, après avoir évoqué la situation socio politique actuelle, les dernières articulations du contentieux électoral, le leader des jeunes républicains, la voix haute, le ton menaçant, le regard vif, le président Yayoro, s'est vigoureusement élevé contre la caporalisation des média d'Etat en Côte d'Ivoire et dénoncé la complicité des forces de défense et de sécurité. "Le Fpi, parti cagoulard partisan de la violence veut manipuler l'opinion par la Rti. Il prépare un passage en force, en transformant les forces de défense et de sécurité en milice. Ils veulent compromettre le processus électoral par des violences physiques et morales", a-t-il martelé. Pour terminer, le président Yayoro a exprimé le soutien du Rjr au ministre Zémogo Fofana, président de l'Anci pour avoir choisi de soutenir le candidat du Rdr, Alassane Ouattara : "Je remercie le président Zémogo pour son soutien au Dr Alassane Ouattara. Il ne fait que revenir à la maison. Nous sommes heureux de l'accueillir".
SERGE AMANY
Nous verrons comment répliquer. Si on nous gaze, nous irons plus loin qu'eux. Car nous sommes dans une dictature rampante" a-t-il soutenu déterminé. Poursuivant, après avoir évoqué la situation socio politique actuelle, les dernières articulations du contentieux électoral, le leader des jeunes républicains, la voix haute, le ton menaçant, le regard vif, le président Yayoro, s'est vigoureusement élevé contre la caporalisation des média d'Etat en Côte d'Ivoire et dénoncé la complicité des forces de défense et de sécurité. "Le Fpi, parti cagoulard partisan de la violence veut manipuler l'opinion par la Rti. Il prépare un passage en force, en transformant les forces de défense et de sécurité en milice. Ils veulent compromettre le processus électoral par des violences physiques et morales", a-t-il martelé. Pour terminer, le président Yayoro a exprimé le soutien du Rjr au ministre Zémogo Fofana, président de l'Anci pour avoir choisi de soutenir le candidat du Rdr, Alassane Ouattara : "Je remercie le président Zémogo pour son soutien au Dr Alassane Ouattara. Il ne fait que revenir à la maison. Nous sommes heureux de l'accueillir".
SERGE AMANY