Dans le souci d’améliorer les conditions de vie des femmes en milieu rural, Mme Léopoldine Tiézan Coffie, ex-ministre en charge de la Famille et de la promotion de la femme, par ailleurs présidente du RIFAA (Réseau International des Femmes pour les Actions Affirmatives) a dévoilé le mardi 12 décembre 2009, son programme d’actions au titre de l’année 2010.
Au cours de la rencontre qu’elle a eue avec les médias, Mme Léopoldine Tiézan Coffie, présidente du RIFAA, a déclaré que l’année 2009 a été peu reluisante pour les femmes du monde rural. Elle justifie cette situation par la pénurie des produits agricoles. «Etant pour la plupart des agricultrices, ces femmes sont des responsables de coopératives et chaînes de commercialisation de produits vivriers qui sont les bases de l’alimentation», souligne-elle. Et de préciser : «Nous avons approché le gouvernement pour mettre en place un programme d’urgence, parce que le marché est devenu cher. Acheter trois bananes à 1000 FCFA, c’est assez cher» pour faire face à la cherté de la vie, le RIFFA a approché le gouvernement pour la réalisation du ‘’programme national riz’’. «Le gouvernement nous a aidé à réaliser une superficie de 80 ha dans la région de Daloa. Nous avons sollicité le PNUD pour 80 ha d’arachides », dit-elle. A en croire l’ex- ministre en charge de la Famille et de la Promotion de la Femme, la Côte d’Ivoire doit redéfinir ses relations avec les pays exportateurs de riz d’antan. Pour relever le défi de l’autosuffisance en produits vivriers, elle invite toutes les femmes membres du RIFAA à plus d’ardeur au travail. «Nous voulons gagner ce pari avec les femmes au niveau de notre réseau. Nous voulons que les femmes de Côte d’Ivoire nourrissent le monde », a-t-elle fait remarquer. Toujours dans la perspective d’autosuffisance en produits vivriers, la présidente du RIFAA a dit compter sur la cohésion de toutes les femmes.
AK
Au cours de la rencontre qu’elle a eue avec les médias, Mme Léopoldine Tiézan Coffie, présidente du RIFAA, a déclaré que l’année 2009 a été peu reluisante pour les femmes du monde rural. Elle justifie cette situation par la pénurie des produits agricoles. «Etant pour la plupart des agricultrices, ces femmes sont des responsables de coopératives et chaînes de commercialisation de produits vivriers qui sont les bases de l’alimentation», souligne-elle. Et de préciser : «Nous avons approché le gouvernement pour mettre en place un programme d’urgence, parce que le marché est devenu cher. Acheter trois bananes à 1000 FCFA, c’est assez cher» pour faire face à la cherté de la vie, le RIFFA a approché le gouvernement pour la réalisation du ‘’programme national riz’’. «Le gouvernement nous a aidé à réaliser une superficie de 80 ha dans la région de Daloa. Nous avons sollicité le PNUD pour 80 ha d’arachides », dit-elle. A en croire l’ex- ministre en charge de la Famille et de la Promotion de la Femme, la Côte d’Ivoire doit redéfinir ses relations avec les pays exportateurs de riz d’antan. Pour relever le défi de l’autosuffisance en produits vivriers, elle invite toutes les femmes membres du RIFAA à plus d’ardeur au travail. «Nous voulons gagner ce pari avec les femmes au niveau de notre réseau. Nous voulons que les femmes de Côte d’Ivoire nourrissent le monde », a-t-elle fait remarquer. Toujours dans la perspective d’autosuffisance en produits vivriers, la présidente du RIFAA a dit compter sur la cohésion de toutes les femmes.
AK