Justin Koné Katina, directeur du cadastre à la direction générale des impôts et membre du collège des 300 experts constitués par la direction nationale de campagne du candidat la Majorité présidentielle, était mardi l’invité des petits déjeuners des « communicateurs bénévoles pour la victoire de Laurent Gbagbo ».
Justin Koné Katina a mis en parallèle les volets relatifs à la politique d’intégration que proposent les deux candidats, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié dans leurs programmes de gouvernements. Koné Katina a défini l’intégration comme un phénomène d’ordre institutionnel, une démarche politique d’Etat souverain, un désir de fusionner les atouts et optimiser les projets de développement, un désir de mutualiser les risques collectifs et accroître les échanges sur des bases mutuellement bénéfiques. Elle est matérialisée par des directives, des accords et des traités entre deux ou plusieurs Etats.Il a indiqué 3 critères principaux que doit avoir celui qui doit conduire la politique d’intégration. Il doit avoir du charisme, une vision indépendantiste (être complètement affranchi du joug de la colonisation), une vision intégrationniste (volonté délibérée d’aller à la mutualisation des intérêts).
Après l’approche définitionnelle, il a fait une étude comparée de la politique d’intégration selon Henri Konan Bédié d’une part et selon Laurent Gbagbo d’autre part et ce, sur la base pour le premier, de son discours-programme rendu public le 7 janvier 2010 et pour le second à la lumière de son livre programme : « Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité ». Il relève à la page 7 et au 10ème point des défis, intitulé «le défi de l’intégration et le rayonnement de la Côte d’Ivoire», la vision de l’intégration que décrit le candidat Bédié : «Bâtir l’éléphant d’Afrique, c’est affirmer le rôle de la Côte d’Ivoire dans l’intégration sous- régionale et africaine. Il s’agira de s’appuyer sur les cercles concentriques de développement pour renforcer sa position de place financière et de pôle économique majeurs. Je m’emploierai à redonner à la Côte d’Ivoire la place qui est la sienne dans le concert des nations et à faire d’elle la locomotive du développement dans la sous région au service d’une politique dynamique de coopération sous régionale, régionale et internationale ». Le conférencier note que c’est de façon lapidaire que le candidat du pdci à la présidentielle traite cette question de l’intégration. Et il trouve qu’il ne dit pas : « pourquoi le faire, comment le faire et quand le faire ? » Selon lui Bédié n’a pas ni le profil ni la volonté politique réelle pour assumer l’exécution de ce chantier qui doit permettre à la Côte d’Ivoire d’être un hub économique et financier
A contrario, Justin Koné Katina voit en Laurent Gbagbo, la meilleure alternative pour conduire la politique d’intégration. Il juge sa démarche pédagogique, simple et lisible et relève que le candidat de la Majorité présidentielle donne les grandes lignes de sa politique d’intégration en repensant la place de la Côte d’Ivoire dans le monde. (Page 194 à la page 208) de son livre programme.Le conférencier poursuit en soutenant que Laurent Gbagbo explique pourquoi il est important de conduire cette réflexion, car la mise en œuvre de son ambitieux programme se fera dans un contexte international caractérisé par des mutations profondes, des périls et risques nouveaux et des crises qui touchent aux fondements mêmes de l’ordre international. Voilà pourquoi, faire de la Côte d’Ivoire, un moteur de l’intégration ouest africaine, demeure assure, Katina, pour le candidat Laurent Gbagbo, une vision essentielle, qu’il assimile à un devoir pour celui qui veut offrir à la Côte d’Ivoire un développement décisif et durable en faisant de l’intégration une ambition et un projet partagé.
La vision de l’intégration que propose le candidat de la majorité présidentielle, note le conférencier, va se faire de façon graduelle et s’articulera autour de cinq points : une approche souple et évolutive pour l’intégration de nouveaux membres ; le contrôle démocratique de l’union, sur la base d’institutions démocratiques au niveau des pays membres ; la mise en place d’un mécanisme communautaire de sécurité collective, la construction d’un marché sous-régionale ; le défi des monnaies multiples. Avec cette politique qui vise à donner une impulsion nouvelle à la Cedeao, l’intégration économique, fait remarquer Justin Koné Katina, va se faire à travers l’application de programmes multisectoriels de développement comme le mentionne Laurent Gbagbo dans son livre programme. Et qui porte sur la politique commune de l’énergie, la coordination des politiques environnementales, le financement des programmes communs, le renforcement de la coopération intercommunautaire. Il a analysé les différents piliers des programmes multisectoriels et est parvenu à la conclusion que des constats vérifiables, des analyses pertinentes et des solutions à la fois novatrices et pragmatique, font de Laurent Gbagbo : «le leader charismatique, doté d’un sens aigu et élevé de l’indépendance nationale et doublé d’intégrationniste volontariste, le seul capable de rêver et de conduire une intégration sous-régionale réussie ».
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
Justin Koné Katina a mis en parallèle les volets relatifs à la politique d’intégration que proposent les deux candidats, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié dans leurs programmes de gouvernements. Koné Katina a défini l’intégration comme un phénomène d’ordre institutionnel, une démarche politique d’Etat souverain, un désir de fusionner les atouts et optimiser les projets de développement, un désir de mutualiser les risques collectifs et accroître les échanges sur des bases mutuellement bénéfiques. Elle est matérialisée par des directives, des accords et des traités entre deux ou plusieurs Etats.Il a indiqué 3 critères principaux que doit avoir celui qui doit conduire la politique d’intégration. Il doit avoir du charisme, une vision indépendantiste (être complètement affranchi du joug de la colonisation), une vision intégrationniste (volonté délibérée d’aller à la mutualisation des intérêts).
Après l’approche définitionnelle, il a fait une étude comparée de la politique d’intégration selon Henri Konan Bédié d’une part et selon Laurent Gbagbo d’autre part et ce, sur la base pour le premier, de son discours-programme rendu public le 7 janvier 2010 et pour le second à la lumière de son livre programme : « Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité ». Il relève à la page 7 et au 10ème point des défis, intitulé «le défi de l’intégration et le rayonnement de la Côte d’Ivoire», la vision de l’intégration que décrit le candidat Bédié : «Bâtir l’éléphant d’Afrique, c’est affirmer le rôle de la Côte d’Ivoire dans l’intégration sous- régionale et africaine. Il s’agira de s’appuyer sur les cercles concentriques de développement pour renforcer sa position de place financière et de pôle économique majeurs. Je m’emploierai à redonner à la Côte d’Ivoire la place qui est la sienne dans le concert des nations et à faire d’elle la locomotive du développement dans la sous région au service d’une politique dynamique de coopération sous régionale, régionale et internationale ». Le conférencier note que c’est de façon lapidaire que le candidat du pdci à la présidentielle traite cette question de l’intégration. Et il trouve qu’il ne dit pas : « pourquoi le faire, comment le faire et quand le faire ? » Selon lui Bédié n’a pas ni le profil ni la volonté politique réelle pour assumer l’exécution de ce chantier qui doit permettre à la Côte d’Ivoire d’être un hub économique et financier
A contrario, Justin Koné Katina voit en Laurent Gbagbo, la meilleure alternative pour conduire la politique d’intégration. Il juge sa démarche pédagogique, simple et lisible et relève que le candidat de la Majorité présidentielle donne les grandes lignes de sa politique d’intégration en repensant la place de la Côte d’Ivoire dans le monde. (Page 194 à la page 208) de son livre programme.Le conférencier poursuit en soutenant que Laurent Gbagbo explique pourquoi il est important de conduire cette réflexion, car la mise en œuvre de son ambitieux programme se fera dans un contexte international caractérisé par des mutations profondes, des périls et risques nouveaux et des crises qui touchent aux fondements mêmes de l’ordre international. Voilà pourquoi, faire de la Côte d’Ivoire, un moteur de l’intégration ouest africaine, demeure assure, Katina, pour le candidat Laurent Gbagbo, une vision essentielle, qu’il assimile à un devoir pour celui qui veut offrir à la Côte d’Ivoire un développement décisif et durable en faisant de l’intégration une ambition et un projet partagé.
La vision de l’intégration que propose le candidat de la majorité présidentielle, note le conférencier, va se faire de façon graduelle et s’articulera autour de cinq points : une approche souple et évolutive pour l’intégration de nouveaux membres ; le contrôle démocratique de l’union, sur la base d’institutions démocratiques au niveau des pays membres ; la mise en place d’un mécanisme communautaire de sécurité collective, la construction d’un marché sous-régionale ; le défi des monnaies multiples. Avec cette politique qui vise à donner une impulsion nouvelle à la Cedeao, l’intégration économique, fait remarquer Justin Koné Katina, va se faire à travers l’application de programmes multisectoriels de développement comme le mentionne Laurent Gbagbo dans son livre programme. Et qui porte sur la politique commune de l’énergie, la coordination des politiques environnementales, le financement des programmes communs, le renforcement de la coopération intercommunautaire. Il a analysé les différents piliers des programmes multisectoriels et est parvenu à la conclusion que des constats vérifiables, des analyses pertinentes et des solutions à la fois novatrices et pragmatique, font de Laurent Gbagbo : «le leader charismatique, doté d’un sens aigu et élevé de l’indépendance nationale et doublé d’intégrationniste volontariste, le seul capable de rêver et de conduire une intégration sous-régionale réussie ».
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
