Dans votre parution n°2018 du samedi 16 au dimanche 17 janvier 2010, vous faites état d'un coup d'Etat prévu ce même jour à partir de 5h 30 jusqu'à 13h; avec pour objectif de renverser les institutions républicaines. En page 4 de cet article, vous citez un certain nombre d'officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité dont moi-même, le Colonel Yedess.
Je suis surpris, indigné, outré de voir mon nom lié à une telle opération. En tant qu'officier supérieur de l'armée ivoirienne, appelé du contingent de juin 1973, j'ai toujours servi avec détermination, engagement et surtout avec loyauté mon pays partout où le devoir m'a appelé.
Je rappelle que dans l'exercice de mes fonctions pendant cette crise sans précédent, j'ai servi avec dévouement et défendu avec rigueur et abnégation les zones Centre-Ouest; Ouest et Sud-Ouest (Daloa, Touba, Man, Danané, Zouhan-Ounien, Bin-Houin, Toulépleu, Bloléquin, Duekoué, Guiglo, Taï, Grabo, Grand-Béréby, San Pedro)
Du 19 septembre 2002 à janvier 2003. Et à partir de janvier 2003 à juillet 2005 la zone ouest, suite à la réorganisation du dispositif du théâtre des Operations, où j'ai servi avec le même état d'esprit.
D'octobre 2007 à mars 2009, c'est avec la même détermination que j'ai Commandé le 1er Bataillon d'Akouédo. En tout état de cause, je ne me reconnais ni de près ni de loin dans ses accusations graves portées contre ma personne et qui sont de nature à ternir l'image de ma famille, de ma région et de mon pays, la Côte d'Ivoire, qui a trop souffert de cette crise. Officier supérieur de mon état, je reste et je demeure au service de mon pays et attaché à ses institutions dont celles de la deuxième république qui a engagé le combat de notre Libération. Et je suis fier d'avoir pris part à ce combat, corps et âme, sans concession à l'ennemi.
Fait à Abidjan le 19 janvier 2010
Le Colonel Yedess
Je suis surpris, indigné, outré de voir mon nom lié à une telle opération. En tant qu'officier supérieur de l'armée ivoirienne, appelé du contingent de juin 1973, j'ai toujours servi avec détermination, engagement et surtout avec loyauté mon pays partout où le devoir m'a appelé.
Je rappelle que dans l'exercice de mes fonctions pendant cette crise sans précédent, j'ai servi avec dévouement et défendu avec rigueur et abnégation les zones Centre-Ouest; Ouest et Sud-Ouest (Daloa, Touba, Man, Danané, Zouhan-Ounien, Bin-Houin, Toulépleu, Bloléquin, Duekoué, Guiglo, Taï, Grabo, Grand-Béréby, San Pedro)
Du 19 septembre 2002 à janvier 2003. Et à partir de janvier 2003 à juillet 2005 la zone ouest, suite à la réorganisation du dispositif du théâtre des Operations, où j'ai servi avec le même état d'esprit.
D'octobre 2007 à mars 2009, c'est avec la même détermination que j'ai Commandé le 1er Bataillon d'Akouédo. En tout état de cause, je ne me reconnais ni de près ni de loin dans ses accusations graves portées contre ma personne et qui sont de nature à ternir l'image de ma famille, de ma région et de mon pays, la Côte d'Ivoire, qui a trop souffert de cette crise. Officier supérieur de mon état, je reste et je demeure au service de mon pays et attaché à ses institutions dont celles de la deuxième république qui a engagé le combat de notre Libération. Et je suis fier d'avoir pris part à ce combat, corps et âme, sans concession à l'ennemi.
Fait à Abidjan le 19 janvier 2010
Le Colonel Yedess