Ce sont des étudiants très en colère que nous avons croisés le mercredi 20 janvier, à l'entrée de l'Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm). Dressant une bâche devant le portail de l'établissement pour crier leur mécontentement à l'endroit de l'administration et des enseignants qui les empêchent d'aller à l'école. Depuis hier donc, ils ont fermé l'accès à toute personne et en particulier aux principaux acteurs de ce blocage. "Nous avons décidé de prendre les choses en main. Depuis le début de cette grève, aucune des parties en conflit ne se soucie de nous et de notre avenir. Nous avons décidé de barrer la route. Nous exigeons de leur part, une discussion sincère qui accouchera d'une date fixe de reprise de nos cours. C'est la condition sine qua non pour qu'ils aient à nouveau accès à l'institution", nous a fait savoir, Serge Armel Dédi, le porte-parole des étudiants grévistes. Qui a déploré que: " D'ici le 15 février 2010, si rien n'est fait, nous risquons de subir une année blanche après tout ce que nous a coûté cette formation, nous disons non" a-t-il déploré. Les étudiants sont rentrés dans cette colère à la suite d'une déclaration du directeur général sur les ondes d'Onuci Fm, mardi 19 janvier dernier, disant que les cours seraient effectifs depuis lundi 18 janvier à l'Arstm. Karim Coulibaly aurait gracieusement offert la restauration et un accès libre à la piscine pendant toute cette semaine à ses étudiants. Mais hier, les élèves ont déclaré avoir été refoulés par la responsable de la restauration. La crise prend ainsi des proportions inattendues.
Mahi Mikeumeuné (Stagiaire)
Mahi Mikeumeuné (Stagiaire)