D’un coût de 50 milliards FCFA, les travaux de réhabilitation des ’infrastructures dans son volet assainissement de la ville d’Abidjan ont été officiellement lancés hier mercredi 20 janvier 2010 par le président Gbagbo à Koumassi.
« Achi, dis à tes collaborateurs d’arrêter de voler l’argent que nous donnent les institutions ». C’est cette mise en garde qu’a faite le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, lors du lancement des travaux de réhabilitation des infrastructures hier mercredi 20 janvier à Koumassi.
Dans son adresse, le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo a interpellé certains responsables de l’administration en ces termes : « Les gens volent et je les vois mais pour une affaire de sortie de crise, je ne peux rien dire. Même dans le gouvernement actuel, il y a des ministres qui font ce qu’ils veulent, je ne peux pas parler ni les remplacer au nom de la paix. Mais qu’ils sachent qu’un jour, ils seront arrêtés comme les barons de la filière qui ne m’ont pas écouté à son temps ». Poursuivant, il a décrié le comportement des populations. « Les Ivoiriens sont trop sales, ils aiment dormir dans la saleté et après ils se plaignent de maladies». Pour le premier des ivoiriens, les problèmes d’assainissement sont propres à toutes les capitales africaines. A en croire le chef de l’Etat, « Abidjan n’a pas été pensée comme une ville. Chacun a construit sa maison sans tenir compte d’un plan directeur. Il faut donc penser un nouvel Abidjan ». En outre, le président Laurent a encouragé à une bonne utilisation des fonds octroyés par la Banque mondiale.
Bien avant, le maire de Koumassi, N’dohi Yapi Raymond, a signifié que la réhabilitation des infrastructures et de l’assainissement de la ville d’Abidjan sont une nécessité et une priorité pour chacun des maires qui étaient présents à cette cérémonie. A sa suite, c’est Tall Madani, représentant de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, qui a expliqué la présence de l’institution financière mondiale auprès de la Côte d’Ivoire. Pour Tall, la Côte d’Ivoire qui sort de crise a démontré sa capacité à se surpasser. « Elle a un potentiel humain important âpte à relever tous les défis. En le faisant, l’institution veut aider à assainir le cadre de vie pour faire reculer certaines maladies qui ont refait surface depuis quelques années pour cause d’insalubrité», a-t-il dit. Selon le représentant de la Banque mondiale, cette opération est un programme d’urgence qui concerne Abidjan et quelques villes de l’intérieur et qui va permettre de redonner à Abidjan son éclat qui lui avait valu le nom de « Perle des lagunes ». Le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi a fait l’apologie du représentant de la BM, grâce à qui la Côte d’Ivoire a bénéficié de ce décaissement. Mieux, dira le ministre Achi, « M. Tall est allé spécialement défendre le dossier ivoirien aux USA avec des arguments à lui, qui ont convaincu ses patrons. Voulant tellement bien faire, il a réussi en plus des 50 milliards FCFA à obtenir 25 autres milliards pour le carrefour de l’Indénié. A ce titre, des équipements mécaniques, électromécaniques et de télégestion, nécessaires à la réhabilitation des stations et répondant aux normes internationales en la matière, ont été acquis après appel d’offres international ».
Rappelons que cette initiative vise à assurer une évacuation écologique des eaux usées collectées en restaurant le bon fonctionnement du collecteur et de l’émissaire en mer en vue de réduire la pollution de la lagune, les risques sanitaires et environnementaux liés aux eaux usées dans le district d’Abidjan. Réhabiliter les 2 stations principales de pompage du collecteur principal à Abobo et à Marcory, mettre en service la station de prétraitement et de refoulement de la digue de Koumassi et les 18 stations secondaires de pompage situées dans les communes de Cocody, Koumassi, Marcory et Treichville, avec la fourniture et l’installation d’équipements électromécaniques, mécaniques et de télégestion .
JC KORE
« Achi, dis à tes collaborateurs d’arrêter de voler l’argent que nous donnent les institutions ». C’est cette mise en garde qu’a faite le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, lors du lancement des travaux de réhabilitation des infrastructures hier mercredi 20 janvier à Koumassi.
Dans son adresse, le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo a interpellé certains responsables de l’administration en ces termes : « Les gens volent et je les vois mais pour une affaire de sortie de crise, je ne peux rien dire. Même dans le gouvernement actuel, il y a des ministres qui font ce qu’ils veulent, je ne peux pas parler ni les remplacer au nom de la paix. Mais qu’ils sachent qu’un jour, ils seront arrêtés comme les barons de la filière qui ne m’ont pas écouté à son temps ». Poursuivant, il a décrié le comportement des populations. « Les Ivoiriens sont trop sales, ils aiment dormir dans la saleté et après ils se plaignent de maladies». Pour le premier des ivoiriens, les problèmes d’assainissement sont propres à toutes les capitales africaines. A en croire le chef de l’Etat, « Abidjan n’a pas été pensée comme une ville. Chacun a construit sa maison sans tenir compte d’un plan directeur. Il faut donc penser un nouvel Abidjan ». En outre, le président Laurent a encouragé à une bonne utilisation des fonds octroyés par la Banque mondiale.
Bien avant, le maire de Koumassi, N’dohi Yapi Raymond, a signifié que la réhabilitation des infrastructures et de l’assainissement de la ville d’Abidjan sont une nécessité et une priorité pour chacun des maires qui étaient présents à cette cérémonie. A sa suite, c’est Tall Madani, représentant de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, qui a expliqué la présence de l’institution financière mondiale auprès de la Côte d’Ivoire. Pour Tall, la Côte d’Ivoire qui sort de crise a démontré sa capacité à se surpasser. « Elle a un potentiel humain important âpte à relever tous les défis. En le faisant, l’institution veut aider à assainir le cadre de vie pour faire reculer certaines maladies qui ont refait surface depuis quelques années pour cause d’insalubrité», a-t-il dit. Selon le représentant de la Banque mondiale, cette opération est un programme d’urgence qui concerne Abidjan et quelques villes de l’intérieur et qui va permettre de redonner à Abidjan son éclat qui lui avait valu le nom de « Perle des lagunes ». Le ministre des infrastructures économiques, Patrick Achi a fait l’apologie du représentant de la BM, grâce à qui la Côte d’Ivoire a bénéficié de ce décaissement. Mieux, dira le ministre Achi, « M. Tall est allé spécialement défendre le dossier ivoirien aux USA avec des arguments à lui, qui ont convaincu ses patrons. Voulant tellement bien faire, il a réussi en plus des 50 milliards FCFA à obtenir 25 autres milliards pour le carrefour de l’Indénié. A ce titre, des équipements mécaniques, électromécaniques et de télégestion, nécessaires à la réhabilitation des stations et répondant aux normes internationales en la matière, ont été acquis après appel d’offres international ».
Rappelons que cette initiative vise à assurer une évacuation écologique des eaux usées collectées en restaurant le bon fonctionnement du collecteur et de l’émissaire en mer en vue de réduire la pollution de la lagune, les risques sanitaires et environnementaux liés aux eaux usées dans le district d’Abidjan. Réhabiliter les 2 stations principales de pompage du collecteur principal à Abobo et à Marcory, mettre en service la station de prétraitement et de refoulement de la digue de Koumassi et les 18 stations secondaires de pompage situées dans les communes de Cocody, Koumassi, Marcory et Treichville, avec la fourniture et l’installation d’équipements électromécaniques, mécaniques et de télégestion .
JC KORE