L’Union des Transporteurs de Bouaké (UTB) existe depuis 26 ans. Entreprise leader dans le secteur des transports, UTB ne cesse de se distinguer de manière positive. Son directeur d’Exploitation et Marketing nous a accordé un entretien.
Monsieur le directeur, présentez-nous UTB et ses activités
L’Union des Transporteurs de Bouaké (UTB) existe depuis 26 ans. C’est une entreprise spécialisée dans le transport public. Nous desservons la quasi-totalité des villes de Côte d’Ivoire. Nous poursuivons nos prestations de services dans des pays voisins. La compagnie (UTB) est une société à responsabilité limitée au capital de 100 millions Fcfa. Nous employons 700 employés tous régulièrement déclarés à la CNPS et bénéficiant d’une couverture médicale aux soins d’une compagnie d’assurance de la place. UTB a donc signé un long bail avec sa clientèle. C’est un mariage d’amour et de raison qui dure depuis 26 ans.
Justement, le nom UTB rime avec celui de son fondateur, Konan Kouamé N’sikan. Quelles sont les clés de la réussite d’UTB ?
Je rends hommage à notre doyen, l’honorable Konan Konan N’sikan. Il a véritablement tracé les voies du succès d’UTB. En 1962, le doyen a acquis un camion remorque et 3 cars. Il était le seul Akan parmi nos frères ivoiriens du nord qui étaient en majorité dans le secteur des transports. Notre succès repose sur notre excellente organisation. Nous avons mis en place une organisation moderne qui nous permet de rentabiliser nos capitaux d’investissement. Dans un monde concurrentiel, la bonne organisation détermine le succès de toute entreprise.
UTB exerce ses activités dans un environnement où règne le désordre. Vous le savez très bien, le secteur du transport est dans l’informel. Quelles sont vos recettes pour redresser la barre ?
Vous faites bien d’aborder cet aspect. Le secteur des transports vit effectivement dans l’informel. Mais vous savez, il y a des textes et lois qui régissent ce secteur. Il incombe donc à l’Etat de prendre ses responsabilités pour faire respecter les mesures. Savez-vous par exemple que les mini cars Massa ne doivent pas aller jusqu’à 60 km ?
Les taxis communaux wôrô-wôrô exercent dans des zones précises d’activité. Or, nous voyons maintenant ces taxis faire du transport inter-communal. Ce qui n’est pas normal. A l’Etat d’être strict. Nous étions récemment en Afrique du Sud. Ce pays connaissait autrefois les mêmes problèmes qui sévissent ici. Mais les Sud-Africains ont su organiser le secteur. Vous ne verrez jamais à Johannesburg des mini-bus stationner n’importe comment. Là-bas, il existe des gares équipées où la clientèle embarque à bord des engins de transports. Il faut véritablement s’inspirer du modèle sud-africain. L’Etat souvent commet l’erreur de se concerter avec les syndicats qui sont au-delà de 100 en Côte d’Ivoire. Or, nous sommes les employeurs des syndiqués. Depuis un certain moment, l’Etat a compris qu’il fallait coopérer avec les patrons d’entreprise.
Vous avez remporté le Grand Prix des Transports. Quelle importance lui accordez-vous ?
C’est la récompense de nos efforts. Recevoir un prix signifie que vous êtes excellents et que vous devez désormais aller de l’avant.
Quels sont les projets d’UTB ?
Notre projet à court terme, c’est d’accroître notre parc automobile. Nous allons acquérir plus de 20 cars cette année. Nous avons subi beaucoup de préjudices pendant la guerre…
Vous avez, semble-t-il, changé de nom. On parle d’Atego.
Atego est une série du groupe Mercedes. Nous avons été les premiers en Côte d’Ivoire à acquérir ces cars qui possèdent une direction assistée par ordinateur. Nous avons baptisé nos cars Atego parce qu’à un moment UTB était la cible des attaques. C’était stratégique. Bien évidemment avec le retour à la normalité, nous allons retrouver notre label UTB.
Quels sont vos souhaits pour la nouvelle année ?
J’adresse des vœux de santé et de prospérité à nos clients, à la Côte d’Ivoire. Comme je l’ai dit lors du gala du grand prix des transports : Bonne année électorale à toutes et à tous ! Et que le monde des Transports soit toujours prospère.
NDa Jean Yves
Monsieur le directeur, présentez-nous UTB et ses activités
L’Union des Transporteurs de Bouaké (UTB) existe depuis 26 ans. C’est une entreprise spécialisée dans le transport public. Nous desservons la quasi-totalité des villes de Côte d’Ivoire. Nous poursuivons nos prestations de services dans des pays voisins. La compagnie (UTB) est une société à responsabilité limitée au capital de 100 millions Fcfa. Nous employons 700 employés tous régulièrement déclarés à la CNPS et bénéficiant d’une couverture médicale aux soins d’une compagnie d’assurance de la place. UTB a donc signé un long bail avec sa clientèle. C’est un mariage d’amour et de raison qui dure depuis 26 ans.
Justement, le nom UTB rime avec celui de son fondateur, Konan Kouamé N’sikan. Quelles sont les clés de la réussite d’UTB ?
Je rends hommage à notre doyen, l’honorable Konan Konan N’sikan. Il a véritablement tracé les voies du succès d’UTB. En 1962, le doyen a acquis un camion remorque et 3 cars. Il était le seul Akan parmi nos frères ivoiriens du nord qui étaient en majorité dans le secteur des transports. Notre succès repose sur notre excellente organisation. Nous avons mis en place une organisation moderne qui nous permet de rentabiliser nos capitaux d’investissement. Dans un monde concurrentiel, la bonne organisation détermine le succès de toute entreprise.
UTB exerce ses activités dans un environnement où règne le désordre. Vous le savez très bien, le secteur du transport est dans l’informel. Quelles sont vos recettes pour redresser la barre ?
Vous faites bien d’aborder cet aspect. Le secteur des transports vit effectivement dans l’informel. Mais vous savez, il y a des textes et lois qui régissent ce secteur. Il incombe donc à l’Etat de prendre ses responsabilités pour faire respecter les mesures. Savez-vous par exemple que les mini cars Massa ne doivent pas aller jusqu’à 60 km ?
Les taxis communaux wôrô-wôrô exercent dans des zones précises d’activité. Or, nous voyons maintenant ces taxis faire du transport inter-communal. Ce qui n’est pas normal. A l’Etat d’être strict. Nous étions récemment en Afrique du Sud. Ce pays connaissait autrefois les mêmes problèmes qui sévissent ici. Mais les Sud-Africains ont su organiser le secteur. Vous ne verrez jamais à Johannesburg des mini-bus stationner n’importe comment. Là-bas, il existe des gares équipées où la clientèle embarque à bord des engins de transports. Il faut véritablement s’inspirer du modèle sud-africain. L’Etat souvent commet l’erreur de se concerter avec les syndicats qui sont au-delà de 100 en Côte d’Ivoire. Or, nous sommes les employeurs des syndiqués. Depuis un certain moment, l’Etat a compris qu’il fallait coopérer avec les patrons d’entreprise.
Vous avez remporté le Grand Prix des Transports. Quelle importance lui accordez-vous ?
C’est la récompense de nos efforts. Recevoir un prix signifie que vous êtes excellents et que vous devez désormais aller de l’avant.
Quels sont les projets d’UTB ?
Notre projet à court terme, c’est d’accroître notre parc automobile. Nous allons acquérir plus de 20 cars cette année. Nous avons subi beaucoup de préjudices pendant la guerre…
Vous avez, semble-t-il, changé de nom. On parle d’Atego.
Atego est une série du groupe Mercedes. Nous avons été les premiers en Côte d’Ivoire à acquérir ces cars qui possèdent une direction assistée par ordinateur. Nous avons baptisé nos cars Atego parce qu’à un moment UTB était la cible des attaques. C’était stratégique. Bien évidemment avec le retour à la normalité, nous allons retrouver notre label UTB.
Quels sont vos souhaits pour la nouvelle année ?
J’adresse des vœux de santé et de prospérité à nos clients, à la Côte d’Ivoire. Comme je l’ai dit lors du gala du grand prix des transports : Bonne année électorale à toutes et à tous ! Et que le monde des Transports soit toujours prospère.
NDa Jean Yves
