Engagement pris avec ses partenaires au développement dans le cadre du programme économique et financier et dans la perspective de l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative Pays pauvres très endettés (PPTE), le plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption fait objet d'un séminaire pour sa validation à l'hôtel président de Yamoussoukro. Et ce, en présence du Ministre d'Etat, Antoine Bohoun Bouabré, ministre du Plan et du développement ainsi que des partenaires sociaux et internationaux.
" Echanger avec l'ensemble des acteurs de développement, sur le plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption 2010-2014 ", tel est l'objectif du séminaire qui réunira durant 48 heures les acteurs de développement venus de partout en Côte d'Ivoire. Prenant la parole pour souhaiter le traditionnel " Akwaba " aux hôtes du jour, le Maire Kouacou Gnrangbé Jean a, tout en saluant l'avènement de ce séminaire, touché du doigt les maux qui défigurent aujourd'hui notre pays : " La Côte d'Ivoire est devenue exsangue. La Côte d'Ivoire, notre patrimoine commun, exemple parmi les exemples d'Afrique, est en en train de se détériorer quant aux valeurs de références, à savoir la bonne gouvernance et avec pour corollaires, la corruption et le racket. L'accroissement de la fraude et de la corruption avec pour conséquence la mauvaise gestion de la chose publique, c'est-à-dire des deniers appartenant à nous tous, ont considérablement affaibli nos Institutions et rongé notre Société… " Amani Druide Roberte Tania, Secrétaire National à la Gouvernance et au renforcement des capacités, après avoir fait l'historique dudit plan, a dit l'attente de ce séminaire en ces termes : "Au terme de ce séminaire, nous devrions disposer d'un plan consensuel, dûment validé par tous les acteurs ici présents ; plan qui constituera, après son adoption en Conseil des Ministres par le Gouvernement, le cadre par excellence de référence, pour la coordination et le pilotage de l'action publique en matière de promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption sur la période 2010-2014. " Quant au ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Antoine Bohoun Bouabré, président du séminaire, tout en reconnaissant l'état chaotique dans lequel se trouve nos institutions, il a appelé aux changements des comportements, gage d'une restauration de notre pays "(…) De fortes présomptions de dysfonctionnement, voire de corruption, pèsent sur notre système judiciaire et notre système de sécurité, alors qu'ils apparaissent comme les principaux piliers de l'exercice de l'autorité de l'Etat. De plus, les Ivoiriens semblent peu satisfaits de l'effectivité du contrôle et de la sanction dans la gestion des affaires publiques. Dans tous les milieux, les pratiques dangereuses de corruption et d'enrichissement sans cause se développent et cristallisent l'attention de tous. Des pratiques qui, si elles ne sont pas combattues, constituent une hypothèque sur le succès de tous nos efforts de reconstruction nationale et de lutte contre la pauvreté. C'est pourquoi, il faut que cela change au profit des bonnes pratiques dans notre pays et pour notre pays".
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
" Echanger avec l'ensemble des acteurs de développement, sur le plan national de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption 2010-2014 ", tel est l'objectif du séminaire qui réunira durant 48 heures les acteurs de développement venus de partout en Côte d'Ivoire. Prenant la parole pour souhaiter le traditionnel " Akwaba " aux hôtes du jour, le Maire Kouacou Gnrangbé Jean a, tout en saluant l'avènement de ce séminaire, touché du doigt les maux qui défigurent aujourd'hui notre pays : " La Côte d'Ivoire est devenue exsangue. La Côte d'Ivoire, notre patrimoine commun, exemple parmi les exemples d'Afrique, est en en train de se détériorer quant aux valeurs de références, à savoir la bonne gouvernance et avec pour corollaires, la corruption et le racket. L'accroissement de la fraude et de la corruption avec pour conséquence la mauvaise gestion de la chose publique, c'est-à-dire des deniers appartenant à nous tous, ont considérablement affaibli nos Institutions et rongé notre Société… " Amani Druide Roberte Tania, Secrétaire National à la Gouvernance et au renforcement des capacités, après avoir fait l'historique dudit plan, a dit l'attente de ce séminaire en ces termes : "Au terme de ce séminaire, nous devrions disposer d'un plan consensuel, dûment validé par tous les acteurs ici présents ; plan qui constituera, après son adoption en Conseil des Ministres par le Gouvernement, le cadre par excellence de référence, pour la coordination et le pilotage de l'action publique en matière de promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption sur la période 2010-2014. " Quant au ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Antoine Bohoun Bouabré, président du séminaire, tout en reconnaissant l'état chaotique dans lequel se trouve nos institutions, il a appelé aux changements des comportements, gage d'une restauration de notre pays "(…) De fortes présomptions de dysfonctionnement, voire de corruption, pèsent sur notre système judiciaire et notre système de sécurité, alors qu'ils apparaissent comme les principaux piliers de l'exercice de l'autorité de l'Etat. De plus, les Ivoiriens semblent peu satisfaits de l'effectivité du contrôle et de la sanction dans la gestion des affaires publiques. Dans tous les milieux, les pratiques dangereuses de corruption et d'enrichissement sans cause se développent et cristallisent l'attention de tous. Des pratiques qui, si elles ne sont pas combattues, constituent une hypothèque sur le succès de tous nos efforts de reconstruction nationale et de lutte contre la pauvreté. C'est pourquoi, il faut que cela change au profit des bonnes pratiques dans notre pays et pour notre pays".
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
