Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Cissé Bacongo, a effectué, hier, 16 juin 2011, une visite sur tous les sites universitaires et de la recherche scientifique, sous sa tutelle. Le constat est amer. Car, tous les sites visités ont été mis à sac par les pillards.
Comme Saint Jean Baptise dans la Bible, le ministre Cissé Bacongo est allé faire hier, l’état des lieux des sites sous sa tutelle, avant que le Premier ministre à Guillaume Soro ne s’y rende le jeudi 23 juin prochain pour prendre des mesures idoines , en vue de la réhabilitation et la reconstruction des Universités de Côte d’Ivoire, qui ont payé un lourd tribut durant la crise poste électorale. Dès 7 h 30, sous une pluie battante, le ministre « choc » du gouvernement Soro IV, Cissé Bacongo est d’abord descendu à l’Université de Cocody avant de mettre le cap sur son annexe, sise à l’ex-ESIE de Bingerville. Sous les feux des projecteurs, et sous le guide des responsables de la structure, c’est une Université en état de délabrement très avancé qu’il, a été donné de voir. Tous les bureaux administratifs ainsi que ceux de la Présidence ont été mis à sac. Des documents administratifs emportés et éparpillés au sol. Des climatiseurs, des tables bancs ainsi que des matériels électriques des amphithéâtres ont été empportés. Les salles de travaux pratiques et celles des travaux dirigés n’ont pas été épargnées par la furie des malfrats. Leurs contenus ont été presque vidés. Des bâtiments qui souffrent d’un sérieux problème d’étanchéité sont imbibés d’eau. Les murs sont couverts en moisissures et en fougères. Pour mieux cerner les conditions environnementales dans lesquelles se trouve la plus grande Université de Côte d’Ivoire, le ministre Cissé Bacongo a bravé toutes les intempéries climatiques en vue de visiter tous les coins et recoins du temple du savoir. Ce qui lui a permis de découvrir des villages et bidonvilles lotis sur le site de l’université de Cocody. Au village Wassa, Badala et Chu village, le ministre a demandé aux habitants d’aider le gouvernement, à trouver des solutions idoines pour leur déguerpissement des lieux et leur relogement. A l’Université d’Abobo Adjamé, c’est la grande désolation. En plus des bureaux et des documents administratifs qui sont mis à sac, la salle d’informatique et le bâtiment du service de la scolarité ont été ravagés par l’incendie causé par les pillards. Le décor est ahurissant. A L’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (Ensea), l’Institut d’Histoire, Art et Archéologie Africaine (Ihaa) et au Centre de Recherche en Ecologie (Cre), même si ces sites n’ont pas été visités par les hommes sans foi ni loi, il est à déplorer l’état obsolète dans lequel ils se trouvent. C’est un tableau sombre des sites universitaires qui s’est dressé face au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique. « J’ai pris le pouls de la situation. C’est du gâchis ! L’université de Cocody est à réhabiliter et celle d’Abobo-Adjamé est à reconstruire. Il faut mettre sur pied un plan « Ouattara » pour ne pas dire un plan Marshall, pour que l’Université de Côte d’Ivoire sorte de sa léthargie. Je vais rendre compte au gouvernement, ensuite le Premier ministre Guillaume Soro sera lui-même, sur le site, le jeudi prochain pour constater le travail qu’il y a à faire », a-t-il déclaré à la presse, à la fin de sa visite. En tous cas, les travaux que l’Etat ivoirien doit effectuer pour sortir l’Université de Côte d’Ivoire de cette situation, s’apparentent aux travaux d’Hercule.
ADAYE KOUAKOU
Comme Saint Jean Baptise dans la Bible, le ministre Cissé Bacongo est allé faire hier, l’état des lieux des sites sous sa tutelle, avant que le Premier ministre à Guillaume Soro ne s’y rende le jeudi 23 juin prochain pour prendre des mesures idoines , en vue de la réhabilitation et la reconstruction des Universités de Côte d’Ivoire, qui ont payé un lourd tribut durant la crise poste électorale. Dès 7 h 30, sous une pluie battante, le ministre « choc » du gouvernement Soro IV, Cissé Bacongo est d’abord descendu à l’Université de Cocody avant de mettre le cap sur son annexe, sise à l’ex-ESIE de Bingerville. Sous les feux des projecteurs, et sous le guide des responsables de la structure, c’est une Université en état de délabrement très avancé qu’il, a été donné de voir. Tous les bureaux administratifs ainsi que ceux de la Présidence ont été mis à sac. Des documents administratifs emportés et éparpillés au sol. Des climatiseurs, des tables bancs ainsi que des matériels électriques des amphithéâtres ont été empportés. Les salles de travaux pratiques et celles des travaux dirigés n’ont pas été épargnées par la furie des malfrats. Leurs contenus ont été presque vidés. Des bâtiments qui souffrent d’un sérieux problème d’étanchéité sont imbibés d’eau. Les murs sont couverts en moisissures et en fougères. Pour mieux cerner les conditions environnementales dans lesquelles se trouve la plus grande Université de Côte d’Ivoire, le ministre Cissé Bacongo a bravé toutes les intempéries climatiques en vue de visiter tous les coins et recoins du temple du savoir. Ce qui lui a permis de découvrir des villages et bidonvilles lotis sur le site de l’université de Cocody. Au village Wassa, Badala et Chu village, le ministre a demandé aux habitants d’aider le gouvernement, à trouver des solutions idoines pour leur déguerpissement des lieux et leur relogement. A l’Université d’Abobo Adjamé, c’est la grande désolation. En plus des bureaux et des documents administratifs qui sont mis à sac, la salle d’informatique et le bâtiment du service de la scolarité ont été ravagés par l’incendie causé par les pillards. Le décor est ahurissant. A L’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (Ensea), l’Institut d’Histoire, Art et Archéologie Africaine (Ihaa) et au Centre de Recherche en Ecologie (Cre), même si ces sites n’ont pas été visités par les hommes sans foi ni loi, il est à déplorer l’état obsolète dans lequel ils se trouvent. C’est un tableau sombre des sites universitaires qui s’est dressé face au ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique. « J’ai pris le pouls de la situation. C’est du gâchis ! L’université de Cocody est à réhabiliter et celle d’Abobo-Adjamé est à reconstruire. Il faut mettre sur pied un plan « Ouattara » pour ne pas dire un plan Marshall, pour que l’Université de Côte d’Ivoire sorte de sa léthargie. Je vais rendre compte au gouvernement, ensuite le Premier ministre Guillaume Soro sera lui-même, sur le site, le jeudi prochain pour constater le travail qu’il y a à faire », a-t-il déclaré à la presse, à la fin de sa visite. En tous cas, les travaux que l’Etat ivoirien doit effectuer pour sortir l’Université de Côte d’Ivoire de cette situation, s’apparentent aux travaux d’Hercule.
ADAYE KOUAKOU