Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, s`est rendu, hier, à la sortie du corridor de Gesco à Yopougon. Endroit où il a constaté l`éboulement gigantesque de la chaussée provoqué par les des pluies diluviennes dans la nuit du 1er juillet au 2 juillet dernier. Au terme de cette visite, le ministre a fait savoir que "la réfection de la chaussée sera inutile si le problème en amont n’est pas réglé". Si l`on s`en tient à ses propos, l`affaissement de la chaussée n`est que la conséquence de la construction du mur se trouvant dans l`emprise de la chaussée et jouxtant la station service sise au corridor .Les regards bouchés, les constructions anarchiques installées aux abords des caniveaux et obstrués de déchets non dégradables en sont aussi les causes. Ces problèmes, intervenant donc à plusieurs niveaux, lui ont fait dire qu`outre son ministère à qui revient la charge de la partie chaussée, il faut noter l`intervention du ministère de la Construction et de l`urbanisme pour la réhabilitation de l`ouvrage de drainage et le règlement de l`urbanisation anarchique. "Le Chef de l`Etat et le Premier ministre nous ont donné instruction ferme pour que tout soit mis en œuvre afin que tous les phénomènes d`urbanisation sauvages soient arrêtés, que les déguerpissements en amont soient faits, que les canalisations soient redimensionnées, réhabilitées et renforcées pour que les chaussées soient effectivement durables", a-t-il dit. Pour le ministre, les travaux de ces différentes opérations risquent de prendre plus d`une année à cause de l`ampleur du travail. Pour ce faire, il compte, en symbiose avec le ministère de la Construction et de l`urbanisme, abattre le mur qui est dans l`emprise de la chaussée. Comme autres actions à mener, il va être question de " procéder au déguerpissement des populations, curer les caniveaux, redimensionner les canalisations, les reconnecter, et ensuite rétablir la chaussée ". A cela, s`ajoute la réhabilitation de la végétation détruite sur le bassin versant et qui a été remplacée par des champs.
Cinthia R Aka
Photos : Patricia Ziahé
Cinthia R Aka
Photos : Patricia Ziahé