La justice ivoirienne a ordonné vendredi le déblocage des fonds devant indemniser des victimes des déchets toxiques du cargo Probo Koala, sous séquestre depuis fin octobre 2009, a-t-on appris de source judiciaire.
La cour d`appel d`Abidjan "ordonne la mainlevée du séquestre" et le reversement des fonds à la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques (CNVDT-CI) dirigée par Claude Gohourou, selon le délibéré prononcé dans la matinée au Palais de justice d`Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
M. Gohourou avait obtenu le 21 octobre 2009 la mise sous séquestre du compte bancaire sur lequel avaient été déposés les 22,5 milliards de francs CFA (33 millions d`euros) devant être versés à quelque 30.000 victimes par la multinationale Trafigura, via Leigh Day and co, cabinet d`avocats anglais des victimes.
Cette somme devait être répartie entre les victimes à la suite de l`accord conclu le 20 septembre à Londres entre Trafigura et Leigh Day and co.
Le responsable de la CNVDT-CI disputait au cabinet anglais la responsabilité de la distribution des fonds, et exigeait de connaître le contenu de l`accord conclu.
Trafigura était l`affréteur du cargo Probo Koala, dont le déversement de résidus toxiques à Abidjan en août 2006 avait causé la mort de 17 personnes, selon la justice ivoirienne, et des milliers d`intoxications. La compagnie a toujours nié toute responsabilité dans les événements.
La cour d`appel "a également condamné le cabinet Leigh Day and co à remettre à la CNVDT-CI le protocole d`accord qui a été passé entre Trafigura et le cabinet Leigh Day and co sous astreinte de deux millions de francs CFA (environ 3.000 euros) par jour de retard à compter de la signification de la décision", a indiqué Me Kouamé Klemet, avocat du cabinet anglais à Abidjan.
Cette décision est "inacceptable" et "rendue au mépris des règles élémentaires de droit", a-t-il déclaré à l`AFP, soulignant que son cabinet allait "exercer les voies de recours".
"Nous sommes fiers parce que nous avons été rétablis dans nos droits", a réagi de son côté Claude Gohourou.
"Nous avons eu la victoire sur cette manigance et la mauvaise foi de ce cabinet d`avocats anglais, qui a voulu nous spolier de nos droits en confisquant ce protocole d`accord à des fins mercantiles", a-t-il lancé, promettant que la distribution des fonds commencerait la semaine prochaine.
En février 2007, Trafigura avait conclu un accord à l`amiable avec l`Etat ivoirien qui arrêtait toute poursuite en contrepartie du versement d`une indemnisation globale de plus de 100 milliards de FCFA (152 millions d`euros).
La cour d`appel d`Abidjan "ordonne la mainlevée du séquestre" et le reversement des fonds à la Coordination nationale des victimes des déchets toxiques (CNVDT-CI) dirigée par Claude Gohourou, selon le délibéré prononcé dans la matinée au Palais de justice d`Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
M. Gohourou avait obtenu le 21 octobre 2009 la mise sous séquestre du compte bancaire sur lequel avaient été déposés les 22,5 milliards de francs CFA (33 millions d`euros) devant être versés à quelque 30.000 victimes par la multinationale Trafigura, via Leigh Day and co, cabinet d`avocats anglais des victimes.
Cette somme devait être répartie entre les victimes à la suite de l`accord conclu le 20 septembre à Londres entre Trafigura et Leigh Day and co.
Le responsable de la CNVDT-CI disputait au cabinet anglais la responsabilité de la distribution des fonds, et exigeait de connaître le contenu de l`accord conclu.
Trafigura était l`affréteur du cargo Probo Koala, dont le déversement de résidus toxiques à Abidjan en août 2006 avait causé la mort de 17 personnes, selon la justice ivoirienne, et des milliers d`intoxications. La compagnie a toujours nié toute responsabilité dans les événements.
La cour d`appel "a également condamné le cabinet Leigh Day and co à remettre à la CNVDT-CI le protocole d`accord qui a été passé entre Trafigura et le cabinet Leigh Day and co sous astreinte de deux millions de francs CFA (environ 3.000 euros) par jour de retard à compter de la signification de la décision", a indiqué Me Kouamé Klemet, avocat du cabinet anglais à Abidjan.
Cette décision est "inacceptable" et "rendue au mépris des règles élémentaires de droit", a-t-il déclaré à l`AFP, soulignant que son cabinet allait "exercer les voies de recours".
"Nous sommes fiers parce que nous avons été rétablis dans nos droits", a réagi de son côté Claude Gohourou.
"Nous avons eu la victoire sur cette manigance et la mauvaise foi de ce cabinet d`avocats anglais, qui a voulu nous spolier de nos droits en confisquant ce protocole d`accord à des fins mercantiles", a-t-il lancé, promettant que la distribution des fonds commencerait la semaine prochaine.
En février 2007, Trafigura avait conclu un accord à l`amiable avec l`Etat ivoirien qui arrêtait toute poursuite en contrepartie du versement d`une indemnisation globale de plus de 100 milliards de FCFA (152 millions d`euros).