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Politique Publié le vendredi 22 janvier 2010 | Notre Heure

Charles Blé Goudé hier, après sa rencontre avec le Premier ministre : "Nous ne faisons plus confiance à Mambé"

Une heure d’horloge a suffit hier au Premier ministre Guillaume Soro et aux « jeunes patriotes », à échanger autour de l’épineuse question des 429 000 cas litigieux qui empoisonne la vie politique en Côte d’Ivoire. A leur sortie d’audience, Charles Blé Goudé, en compagnie de Konaté Navigué, Richard Dacoury, Idriss Ouattara, Watchard Kédjébo et d’autres membres de la galaxie patriotique, s’est adressé à la presse.


Vous vous êtes entretenus avec le Premier ministre. De quoi a-t-il été question ?
C’est au nom de la direction nationale adjoint chargée de la jeunesse, au niveau de la campagne du candidat Laurent Gbagbo, que nous sommes là, pour saisir le Premier ministre, de ce que nous n’avons plus confiance au président de la Commission électorale, dite indépendante. Pour ce qu’il s’est rendu coupable de croisements parallèles, en contradiction avec le mode opératoire. Considérant que le processus actuel est sensible, et que nous ne demandons que des élections transparentes et crédibles, il faut confier l’organisation des élections à des personnalités neutres, crédibles, qui sont conscientes de ce que les Ivoiriens veulent être un exemple, un modèle. Si au Bénin, les élections ont été organisées dans la transparence, si au Ghana, il en a été de même, nous voulons qu’un jour, notre pays soit cité en exemple. Nous sommes fatigués des gestions partisanes des élections. Nous sommes venus donc pour partager cela avec le Premier ministre.

Quels ont été les résultats de vos échanges ?

Le Premier ministre veut aussi, bien entendu, des élections crédibles. Il veut des élections transparentes. Aujourd’hui, ce n’est plus un doute que le président de la CEI lui-même, reconnaît avoir fait des croisements parallèles. Il vient d’ailleurs, lors d’un point de presse, de présenter ses excuses à toute la nation. Cela veut dire que ceux qui s’étaient agités au début et faisaient croire que nous racontions des fadaises, doivent aujourd’hui revoir leur copie. Cela dit, le Premier ministre a appelé au calme. Il demande que cette question soit réglée selon les règles de l’art, sans violence aucune. Nous lui avons demandé qu’il fasse en sorte que notre préoccupation soit prise en compte. Nous n’avons rien contre la personne de Mambé. Nous voulons seulement une personnalité crédible, non partisane, à la tête de la CEI, et qui doit conduire notre pays vers une sortie de crise. Nous répondons donc au Premier ministre, que nous avons été mandatés par nos amis. Pour nous prononcer sur l’attitude à tenir, nous convoquons tous nos amis au palais de la culture, ce samedi 23 janvier dès 10 heures, pour que nous puissions nous réunir, et décider de l’attitude à tenir. Dans tous les cas, que l’on reste à l’écoute. Nous continuons nos démarches. Nous étions ce matin (Ndlr : hier matin) avec le représentant du facilitateur, nous serons demain (Ndlr, aujourd’hui) avec les Rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire, le samedi, avant 10 heures, nous rencontrons les responsables des Nations Unies. Et je pense qu’aux environs de 11 heures ou 12 heures, notre position finale sera connue.

Propos recueillis par O.A.K.
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