Investiture de la coordination Cap-UR-LG de Bangolo : Gervais Coulibaly : “Nous voulons des listes électorales propres avant les élections”

Le coordinateur départemental de la conférence Cap unir pour la réélection de Laurent Gbagbo (CAP-UR-LG) de Bangolo, Albert Tahou, et le coordinateur pour la jeunesse de ce même mouvement, Félicien Gao, ont été investis, samedi dernier.

Pour l’évènement, Gervais Coulibaly, président national de Cap-UR-LG et porte-parole du chef de l’Etat, a effectué le déplacement à Bangolo.

Devant une foule nombreuse, ce dernier a profité de l’occasion pour commenter l’actualité politique et rappeler à tous que le président Laurent Gbagbo n’est pas contre l’organisation des élections, mais qu’il ne peut le faire avec une liste électorale qui n’est pas propre. «Laurent Gbagbo est d’accord pour aller aux élections à condition que la liste électorale soit propre», a-t-il indiqué.

Le président de Cap-UR-LG ne comprend pas pourquoi l’opposition est si pressée d’aller aux élections alors que le contentieux électoral n’est pas encore fini. Pour lui, il est hors de question d’organiser des élections alors que des gens qui ne méritent pas de figurer sur la liste électorale y figurent. «Nous voulons une liste électorale propre», a-t-il déclaré. Avant de lancer un appel aux étrangers : «Il ne s’agit pas de xénophobie. Mais, si vous n’êtes pas Ivoiriens, vous n’avez pas le droit de figurer sur la liste électorale (…) Il est encore temps pour ceux qui y sont et qui ont conscience qu’ils ne doivent pas y être d’aller voir les chefs traditionnels ou toute autre autorité locale pour le signaler». Il a ensuite fait comprendre que la «Côte d’Ivoire veut un président ivoirien élu par les Ivoiriens pour le bonheur de tout le monde».

Avant, il a dénoncé l’attitude honteuse de Beugré Mambé, président de la CEI, qui a introduit frauduleusement 429.000 personnes dans le fichier électoral et qui a réfuté les accusations portées contre lui lorsqu’il a été pris la main dans le sac pour ensuite reconnaître les faits.
Pour Gervais Coulibaly, l’opposition compte sur la fraude pour gagner les élections. C’est pourquoi elle avait insisté en son temps pour diriger la CEI. Aussi, a-t-il demandé à la population de ne pas donner le pouvoir à des voleurs. Le président de Cap-UR-LG a appelé tout le monde à voter Laurent Gbagbo «qui est la bonne solution».

Faisant référence au slogan du candidat du RDR (ADO, solutions), il a demandé à tous de se méfier de ceux qui disent avoir beaucoup de solutions. «Méfiez-vous de ceux qui vous promettent des milliards. Si quelqu’un vient vous promettre des milliards, dites-lui de vous donner une avance», a-t-il conseillé aux populations. Avant de terminer :

«Quand la guerre a éclaté, il y avait deux types d’avions ; ceux qui rentraient dans le pays et ceux qui en sortaient. Je vous propose celui qui était dans l’avion etsss qui rentrait, c’est Laurent Gbagbo. Abandonnez les petites rivières et les fausses solutions».

Gervais Coulibaly a offert le livre-programme du candidat de La Majorité présidentielle à Albert Tahou et Félicien Gao. Il leur a confié la mission de faire un large écho de ce programme dans tout le département de Bangolo.

Abdallah Coulibaly, coordinateur national de la jeunesse de Cap-UR-LG, dans son intervention, s’est attaqué à l’alliance PDCI-RDR. Selon lui, si ce n’était pas l’article 48, Henri Konan Bédié ferait partie de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Il considère Dramane Ouattara comme un oiseau qui erre dans le ciel à la recherche de ses repères et Bédié (N’Zuéba) comme un poisson. «Ils veulent faire un mariage. Feront-ils leur lune de miel dans l’eau ou dans les airs ?», s’est-il interrogé. Il a enfin demandé à la population de barrer, dès maintenant, la route à ces imposteurs.

Albert Tahou a reconnu que l’action de Gervais Coulibaly a un écho favorable dans le département de Bangolo où jeunes et vieux le reconnaissent comme un vecteur de la victoire de Laurent Gbagbo. Il a réaffirmé l’engagement du département de Bangolo à contribuer à la réélection de Laurent Gbagbo au premier tour de la présidentielle avec plus de 90 % des voix.

Koné Modeste envoyé spécial