Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a franchi une autre étape dans son appel à la démission de Robert Beugré Mambé. A l’occasion des vœux de nouvel an que ses militants lui ont présentés, hier, à son domicile à la Riviera 3, le chef de file des refondateurs a déclaré que pour son parti, Mambé n’est plus à la tête de la Commission électorale indépendantes (CEI). Et que, selon lui, ce qui reste à faire est de savoir comment équilibrer cet organe. « Pour le FPI, Mambé n’est plus président de la CEI. Aujourd’hui, le combat qui doit être mené, c’est comment rendre cette CEI équilibrée et indépendante avec une personnalité neutre », a déclaré l’ex-Premier ministre. En somme, le parti au pouvoir, dans l’affaire de fraude à la CEI, est passé à un autre palier. L’autre combat que Affi et ses militants entendent mener après l’affaire Mambé, est la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire. Dans ce vocable, Pascal Affi N’Guessan met les corridors tenus par les ex-rebelles et l’existence de « TV Notre patrie » qui émet dans les zones Centre, Nord et Ouest (CNO) en marge de la RTI. « Nous devons nous battre pour la restauration de l’autorité de l’Etat sur tout l’étendue du territoire. Il faut qu’on soit réaliste et qu’on sorte de la politique de l’Autriche, si on veut aller aux élections. Tant que les corridors seront tenus par les rebelles, que « TV Notre patrie » émet sur une partie du territoire, on ne pourra pas aller aux élections. Si la RTI ne couvre pas toute l’étendue du territoire, il n’y a pas d’élections », a-t-il déclaré. Avant le président du FPI, le secrétariat général et le comité de contrôle, 15 structure du parti ont demandé le départ de Mambé et ont apporté leur soutien au ministre de l’intérieur, Désiré Tagro.
Romarick N. FOUA
Romarick N. FOUA