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Politique Publié le vendredi 29 janvier 2010 | Le Mandat

Blocage du processus électoral - Le Fpi a-t-il réussi son coup ?

La fixation de la période électorale pour la tenue de l’élection présidentielle le 3 décembre dernier à Ouaga par le Cadre Permanent de Concertation avait suscité un véritable espoir. Mais depuis quelques jours, le camp présidentiel est en train de prouver au peuple de Côte d’Ivoire sa volonté manifeste de ne pas aller aux élections.
«Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir». Cet adage semble parfaitement coller à la peau du Fpi, l’actuel parti au pouvoir en Côte d’Ivoire. Ce parti dont l’arrivée au pouvoir dans des conditions calamiteuses en octobre 2000 a complètement plongé les Ivoiriens dans la gadoue et continue de semer la désolation au sein du peuple de Côte d’Ivoire. Sous ce régime, les Ivoiriens ont subi toutes sortes d’atrocités à cause de la méchanceté et de l’inexpérience de ces apprentis politiciens. Escadrons de la mort, charnier, déchets toxiques, détournement dans la filière café-cacao, promotion d’emplois fictifs et pédophilie au Palais Présidentiel, la guerre etc, tel est le tableau sombre auquel les frontistes de M. Gbagbo ont habitué les Ivoiriens. Pire, ils refusent d’organiser les élections, synonymes d’un retour à la normale. Malgré les accords signés, ces nouveaux riches ont toujours trouvé des subterfuges pour faire obstacle au respect de la date fixée de façon volontaire par tous les signataires desdits accords. Ce, depuis fin octobre 2005. Pendant que le peuple ivoirien croyait atteindre le bout du tunnel, avec la nouvelle période fixée par le CPC ayant prévu la tenue de l’élection présidentielle fin février- début mars 2010, les pouvoiristes du Fpi ont inventé une nouvelle trouvaille : la prétendue fraude perpétrée par le président de la Cei, Robert Beugré Mambé sur les 429.000 personnes. Malgré l’assurance donnée par le premier ministre Guillaume Soro de créer un comité de suivi pour plus de transparence selon ses propres termes, le camp présidentiel ne veut pas entendre raison. Le président de ce parti, Pascal Affi N’Guessan était récemment chez Bouréhima Baldini, représentant du facilitateur de la crise Ivoirienne pour exiger la démission du président Beugré Mambé. Une attitude qui explique clairement que les affidés de Laurent Gbagbo sont opposés à la tenue des élections. En plus du cas Mambé qui continue de défrayer la chronique, le ministre Tagro Assegnini, l’un des extrémistes de la refondation, se rend coupable d’un cas de malversation sur la poursuite des contentieux sur la liste électorale provisoire. Une autre dérive qui a suscité des réactions au niveau da Rhdp et du Pit ainsi que de la primature. Encore de l’huile qui vient d’être jetée sur le feu. Tout cela est sciemment fait pour arranger le camp présidentiel n’ayant jamais fourni d’effort pour que les élections se tiennent. Faut-il dire qu’à travers ces attitudes, le Fpi et la majorité présidentielle ont réussi leur coup ? C’est tout comme. Car ce pouvoir continue de maintenir les Ivoiriens dans le flou quant au respect et à la fixation d’une date définitive pour la tenue de l’élection présidentielle. Et, pendant ce temps, les pouvoiristes gouvernent le pays, perçoivent salaire et indemnités jusqu’à une date indéterminée.

Laure Gozo
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