Le président Laurent Gbagbo a lancé dimanche à Abidjan les célébrations du cinquantenaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, appelant à profiter de ce "jubilé" pour réfléchir au devenir de cette ex-colonie française, en crise depuis 2002, et plus largement de l'Afrique.
Hymne national interprété par des Ivoiriens représentant les régions du pays, danseurs de tous âges et en épilogue lancer de ballons aux couleurs orange-blanc-vert du drapeau: la cérémonie qui s'est tenue pendant deux heures devant le palais présidentiel a multiplié les symboles.
Ouvrant ce cinquantenaire de l'indépendance du pays, proclamée le 7 août 1960, le chef de l'Etat a exhorté à en faire un moment de réflexion pour la Côte d'Ivoire et l'Afrique.
"Comment avons-nous utilisé nos 50 ans d'indépendance et qu'allons-nous demander à nos enfants et petits-enfants de faire dans les 50 ans à venir?", a-t-il lancé. "Il faut qu'on sache d'où on vient et où on va".
Les festivités du cinquantenaire doivent être couronnées en août par un "colloque international" d'intellectuels dans la capitale politique Yamoussoukro.
M. Gbagbo a été l'opposant historique au "père de l'indépendance" ivoirienne, le président Félix Houphouët-Boigny (1960-1993), qui fut l'un des plus fidèles alliés de la France en Afrique.
La crise dans laquelle le pays est plongé depuis un coup d'Etat manqué en 2002 a entraîné une forte détérioration des relations avec l'ex-puissance coloniale.
Les dernières années ont vu une nette amélioration mais le président Gbagbo et ses partisans restent prompts à dénoncer des "ingérences" de Paris dans les affaires ivoiriennes, à propos notamment de l'élection présidentielle, reportée depuis 2005 et attendue dans les prochains mois.
Dix-sept pays africains, dont quatorze sont d’anciennes colonies françaises, célèbrent en 2010 le cinquantième anniversaire de leur indépendance.
Hymne national interprété par des Ivoiriens représentant les régions du pays, danseurs de tous âges et en épilogue lancer de ballons aux couleurs orange-blanc-vert du drapeau: la cérémonie qui s'est tenue pendant deux heures devant le palais présidentiel a multiplié les symboles.
Ouvrant ce cinquantenaire de l'indépendance du pays, proclamée le 7 août 1960, le chef de l'Etat a exhorté à en faire un moment de réflexion pour la Côte d'Ivoire et l'Afrique.
"Comment avons-nous utilisé nos 50 ans d'indépendance et qu'allons-nous demander à nos enfants et petits-enfants de faire dans les 50 ans à venir?", a-t-il lancé. "Il faut qu'on sache d'où on vient et où on va".
Les festivités du cinquantenaire doivent être couronnées en août par un "colloque international" d'intellectuels dans la capitale politique Yamoussoukro.
M. Gbagbo a été l'opposant historique au "père de l'indépendance" ivoirienne, le président Félix Houphouët-Boigny (1960-1993), qui fut l'un des plus fidèles alliés de la France en Afrique.
La crise dans laquelle le pays est plongé depuis un coup d'Etat manqué en 2002 a entraîné une forte détérioration des relations avec l'ex-puissance coloniale.
Les dernières années ont vu une nette amélioration mais le président Gbagbo et ses partisans restent prompts à dénoncer des "ingérences" de Paris dans les affaires ivoiriennes, à propos notamment de l'élection présidentielle, reportée depuis 2005 et attendue dans les prochains mois.
Dix-sept pays africains, dont quatorze sont d’anciennes colonies françaises, célèbrent en 2010 le cinquantième anniversaire de leur indépendance.