La responsabilité de la répartition des 22,5 milliards Fcfa d’indemnisation des victimes des déchets toxiques est aujourd’hui sur la table de la cour suprême.
Les 29.645 victimes des déchets toxiques qui devraient en principe passer à la caisse à compter de cette semaine, pour rentrer en possession de leur indemnisation, devront une fois de plus prendre leur mal en patience. Car les 22,5 milliards d’indemnité reversés par Trafigura au profit de 29645 victimes viennent d’être mise à nouveau sous séquestre par la justice ivoirienne. Leur sort est désormais confié au président de la cour suprême. Cette décision de justice est intervenue après les démarches menées par le cabinet d’Avocats londoniens ‘’Leigh Day and Co’’, cabinet d’avocats anglais des victimes, pour dénoncer la récente décision de justice de la cour d’appel d’Abidjan. Pour rappel, cette cour d’appel avait ordonné la mainlevée du séquestre et le reversement des fonds à la (Cnvdt-Ci) dirigée par Claude Gohourou. Après avoir pris connaissance de ce verdict, Me Kouamé Klemet, avocat du cabinet anglais à Abidjan avait qualifié cette décision d’ "inacceptable" et qu’elle était "rendue au mépris des règles élémentaires de droit", avant de souligner que son cabinet allait "exercer les voies de recours". Le cabinet s’est donc pourvu en cassation. Car pour lui, le cabinet a déjà pris les dispositions afin que chaque victime puisse rentrer en possession de ses dus à partir d’une carte bancaire qui sera mise à sa disposition afin qu’il se rende aux distributeurs de la Sgbci. Pas question que cette opération soit pilotée par Claude Gohourou. Le président de la cour suprême va se prononcer sur cette affaire dans les jours à venir. L’organisation internationale, Amnesty international, est aussi opposée à la gestion de ce dossier par Claude Gouhourou.
Amnesty en phase avec le cabinet d’avocats londoniens
Mme Bénédéta Lacet, conseillère spéciale à amnesty international, avait depuis Londres apporté des précisions sur la position de son organisation. Selon elle, la Cnvdt-ci est une association qui vient d’être créée (Ndlr : 2009). Par conséquent, elle n’avait aucun mandat pour représenter les 30 mille victimes surtout que 20 mille des victimes avaient signé des pétitions devant la cour pour déclarer que l’association de Claude Gohourou ne les représentait pas. Pour cette organisation internationale, seuls les avocats anglais doivent être chargés de distribuer le fonds comme cela avait été prévu par l’accord. « Chaque victime est inscrite sur une liste attachée au règlement à l’amiable entre Trafigura et les victimes dans le cas anglais. Ceci a été confirmé par la haute cour d’Angleterre. L’association en question n’apparaît nulle part dans les plaintes judiciaires. ». Il n’est donc pas question qu’elle ait la charge de la répartition des fonds affectés aux victimes. Les victimes ont aujourd’hui leur regard tourné vers le président de la cour suprême.
Aboubakar Sangaré
Les 29.645 victimes des déchets toxiques qui devraient en principe passer à la caisse à compter de cette semaine, pour rentrer en possession de leur indemnisation, devront une fois de plus prendre leur mal en patience. Car les 22,5 milliards d’indemnité reversés par Trafigura au profit de 29645 victimes viennent d’être mise à nouveau sous séquestre par la justice ivoirienne. Leur sort est désormais confié au président de la cour suprême. Cette décision de justice est intervenue après les démarches menées par le cabinet d’Avocats londoniens ‘’Leigh Day and Co’’, cabinet d’avocats anglais des victimes, pour dénoncer la récente décision de justice de la cour d’appel d’Abidjan. Pour rappel, cette cour d’appel avait ordonné la mainlevée du séquestre et le reversement des fonds à la (Cnvdt-Ci) dirigée par Claude Gohourou. Après avoir pris connaissance de ce verdict, Me Kouamé Klemet, avocat du cabinet anglais à Abidjan avait qualifié cette décision d’ "inacceptable" et qu’elle était "rendue au mépris des règles élémentaires de droit", avant de souligner que son cabinet allait "exercer les voies de recours". Le cabinet s’est donc pourvu en cassation. Car pour lui, le cabinet a déjà pris les dispositions afin que chaque victime puisse rentrer en possession de ses dus à partir d’une carte bancaire qui sera mise à sa disposition afin qu’il se rende aux distributeurs de la Sgbci. Pas question que cette opération soit pilotée par Claude Gohourou. Le président de la cour suprême va se prononcer sur cette affaire dans les jours à venir. L’organisation internationale, Amnesty international, est aussi opposée à la gestion de ce dossier par Claude Gouhourou.
Amnesty en phase avec le cabinet d’avocats londoniens
Mme Bénédéta Lacet, conseillère spéciale à amnesty international, avait depuis Londres apporté des précisions sur la position de son organisation. Selon elle, la Cnvdt-ci est une association qui vient d’être créée (Ndlr : 2009). Par conséquent, elle n’avait aucun mandat pour représenter les 30 mille victimes surtout que 20 mille des victimes avaient signé des pétitions devant la cour pour déclarer que l’association de Claude Gohourou ne les représentait pas. Pour cette organisation internationale, seuls les avocats anglais doivent être chargés de distribuer le fonds comme cela avait été prévu par l’accord. « Chaque victime est inscrite sur une liste attachée au règlement à l’amiable entre Trafigura et les victimes dans le cas anglais. Ceci a été confirmé par la haute cour d’Angleterre. L’association en question n’apparaît nulle part dans les plaintes judiciaires. ». Il n’est donc pas question qu’elle ait la charge de la répartition des fonds affectés aux victimes. Les victimes ont aujourd’hui leur regard tourné vers le président de la cour suprême.
Aboubakar Sangaré