Du 3 au 6 février prochain, « Première Ligne Production », structure événementielle organise la seconde édition de « Létagonin »(Femme battante). Au menu, des expositions, des conférences- débats, le tout couronné par un Dîner- Gala. Dans cette entrevue, Patricia Kalou, Directrice de PLP donne d’amples détails sur l’événement.
Le Patriote : Bientôt c’est la deuxième édition de « Letagonin », l’on ne cessera jamais d’en savoir plus sur le concept lui- même. « Létagonin », qu’est-ce que c’est au juste ?
Patricia Kalou : C’est effectivement la seconde édition de « Létagonin ». Nous avons voulu trouver un nom original, parce que c’est cela aussi l’événementiel, un nom qui marque le public. Et donc on a trouvé « Létagonin » qui veut dire " Femme battante" en Gouro (langue du Centre- ouest de la Côte d’Ivoire). Voilà un peu l’idée de ce concept. C’est surtout une manière pour nous d’encourager les femmes à se battre, à célébrer celles qui le font déjà. « Letagonin », c’est aussi un Salon international sur quatre jours avec divers volets : une exposition sur trois jours à la Caistab au Plateau. Ce sera l’exposition de tous les produits qui intéressent les femmes tels que des produits cosmétiques, le textile, des produits de consommation, en somme tout ce qui intéresse la femme.
L.P : Quel seront les différentes points focaux de cet événement ?
P.K : Aujourd’hui, vous savez que la femme a son mot à dire à la maison, que ce soit pour l’achat d’une maison ou d’une voiture … En second lieu, il y a les conférences qui constituent l’un des points forts de « Letagonin ». La première conférence aura pour thème: "Femme et pouvoir politique", ce sera l’occasion de jauger le rôle que la femme joue dans la politique en Côte d’Ivoire, vous savez que le pays est en pleine reconstruction et la femme a sa part à prendre dans cette reconstruction, elle a son mot à dire, parce qu’il faut être dans la politique pour pouvoir compter dans la prise de décisions importantes que les pouvoirs publics et les instances dirigeantes prennent. Ensuite, il y a "Violences conjugales", parce que c’est une réalité, la donne n’a pas changé, la femme est toujours en danger, les statistiques l’attestent, il y a beaucoup de femmes qui ont perdu la vie à cause des violences conjugales, donc c’est un thème qui intéresse, au plus grand chef, les femmes et nous voulons tirer la sonnette d’alarme. Après, ce sera l’apothéose avec le Dîner- gala qui aura lieu dans la soirée du 6 février à la salle des fêtes de la Caistab. La cerise sur le gâteau, cette année, c’est la participation d’Afia Mala, la Reine de la Salsa, la Diva de la musique togolaise, qui arrive de l’Indonésie où elle est en tournée. Elle vient rehausser « Létagonin » de sa présence.
LP : S’agissant de l’engouement autour de cet événement, quels sont les moyens pour rééditer l’exploit d’affluence de la première édition ?
P.K : Nous espérons être à la hauteur de la réussite de la première édition ! Nous mettons l’accent sur la communication, surtout que la première édition a été effectivement un succès. Nous nous sommes rendu compte que les femmes avaient besoin d’une plate-forme comme « Létagonin », pour se retrouver et s’exprimer. Tout le monde s’est rendu à l’évidence que le concept est une idée géniale. Cette année, nous avons apporté beaucoup d’innovations. Dans le domaine de l’événementiel, il faut être humble, nous sommes dans l’événementiel cela fait près de dix (10) ans, nous savons que les premières éditions ne sont jamais faciles, pour « Létagonin » c’était le contraire ! Avec un peu plus d’expertise dont nous sommes auréolée, nous y sommes parvenus et nous pensons réussir l’organisation parfaite cette année. A l’allure où les stands s’arrachent, est la manière dont les femmes réagissent, nous sommes confiants que l’événement va très bien se passer. .Mais, pour ce genre d’activités, il faut d’abord compter sur soi-même avant l’apport des partenaires et sponsors. Si nous avions la caution de tous les gouvernants ce serait bien.
Notre ambition, dans dix ans, vingt ans…ce serait de voir « Létagonin » devenir un grand Salon international avec la participation de plusieurs femmes venues de tous les horizons avec autant d’expériences pour venir partager leur savoir- faire avec leurs sœurs de la Côte d’Ivoire.
Par Jean- Antoine Doudou
Le Patriote : Bientôt c’est la deuxième édition de « Letagonin », l’on ne cessera jamais d’en savoir plus sur le concept lui- même. « Létagonin », qu’est-ce que c’est au juste ?
Patricia Kalou : C’est effectivement la seconde édition de « Létagonin ». Nous avons voulu trouver un nom original, parce que c’est cela aussi l’événementiel, un nom qui marque le public. Et donc on a trouvé « Létagonin » qui veut dire " Femme battante" en Gouro (langue du Centre- ouest de la Côte d’Ivoire). Voilà un peu l’idée de ce concept. C’est surtout une manière pour nous d’encourager les femmes à se battre, à célébrer celles qui le font déjà. « Letagonin », c’est aussi un Salon international sur quatre jours avec divers volets : une exposition sur trois jours à la Caistab au Plateau. Ce sera l’exposition de tous les produits qui intéressent les femmes tels que des produits cosmétiques, le textile, des produits de consommation, en somme tout ce qui intéresse la femme.
L.P : Quel seront les différentes points focaux de cet événement ?
P.K : Aujourd’hui, vous savez que la femme a son mot à dire à la maison, que ce soit pour l’achat d’une maison ou d’une voiture … En second lieu, il y a les conférences qui constituent l’un des points forts de « Letagonin ». La première conférence aura pour thème: "Femme et pouvoir politique", ce sera l’occasion de jauger le rôle que la femme joue dans la politique en Côte d’Ivoire, vous savez que le pays est en pleine reconstruction et la femme a sa part à prendre dans cette reconstruction, elle a son mot à dire, parce qu’il faut être dans la politique pour pouvoir compter dans la prise de décisions importantes que les pouvoirs publics et les instances dirigeantes prennent. Ensuite, il y a "Violences conjugales", parce que c’est une réalité, la donne n’a pas changé, la femme est toujours en danger, les statistiques l’attestent, il y a beaucoup de femmes qui ont perdu la vie à cause des violences conjugales, donc c’est un thème qui intéresse, au plus grand chef, les femmes et nous voulons tirer la sonnette d’alarme. Après, ce sera l’apothéose avec le Dîner- gala qui aura lieu dans la soirée du 6 février à la salle des fêtes de la Caistab. La cerise sur le gâteau, cette année, c’est la participation d’Afia Mala, la Reine de la Salsa, la Diva de la musique togolaise, qui arrive de l’Indonésie où elle est en tournée. Elle vient rehausser « Létagonin » de sa présence.
LP : S’agissant de l’engouement autour de cet événement, quels sont les moyens pour rééditer l’exploit d’affluence de la première édition ?
P.K : Nous espérons être à la hauteur de la réussite de la première édition ! Nous mettons l’accent sur la communication, surtout que la première édition a été effectivement un succès. Nous nous sommes rendu compte que les femmes avaient besoin d’une plate-forme comme « Létagonin », pour se retrouver et s’exprimer. Tout le monde s’est rendu à l’évidence que le concept est une idée géniale. Cette année, nous avons apporté beaucoup d’innovations. Dans le domaine de l’événementiel, il faut être humble, nous sommes dans l’événementiel cela fait près de dix (10) ans, nous savons que les premières éditions ne sont jamais faciles, pour « Létagonin » c’était le contraire ! Avec un peu plus d’expertise dont nous sommes auréolée, nous y sommes parvenus et nous pensons réussir l’organisation parfaite cette année. A l’allure où les stands s’arrachent, est la manière dont les femmes réagissent, nous sommes confiants que l’événement va très bien se passer. .Mais, pour ce genre d’activités, il faut d’abord compter sur soi-même avant l’apport des partenaires et sponsors. Si nous avions la caution de tous les gouvernants ce serait bien.
Notre ambition, dans dix ans, vingt ans…ce serait de voir « Létagonin » devenir un grand Salon international avec la participation de plusieurs femmes venues de tous les horizons avec autant d’expériences pour venir partager leur savoir- faire avec leurs sœurs de la Côte d’Ivoire.
Par Jean- Antoine Doudou