Incendie à Bernabé, hier : Tout est parti en fumée

Plus rien ne reste pratiquement de la Société Bernabé située à Treichville au boulevard de Marseille. Le feu, qui s'est déclaré hier dans cette entreprise spécialisée en quincaillerie générale, a tout ravagé. Le dégât matériel causé par le feu est très lourd. Par contre, il n'y a pas eu de perte en vie humaine.De 13 heures à 17 heures au moment où nous quittions les lieux, l'incendie n'était pas encore maîtrisé. Cela, malgré la volonté farouche des sapeurs pompiers militaires de sauver ce qui peut l'être. La preuve, toutes les compagnies ont répondu présentes à l'appel des responsables de ladite structure en détresse. Même celles de certaines sociétés comme le port sont venues en renfort dans l'espoir de limiter les dégâts. Mais la "bataille" n'a pas été facile. Alors pas du tout. Les flammes se sont largement imposées aux soldats du feu tant et si bien qu'a un moment donné, ont assisté impuissants à la destruction du matériel de Bernabé. Pendant ce temps, le personnel ainsi que leurs patrons sous la protection d'un détachement impressionnant des forces de défense et de sécurité et de la gendarmerie française, couraient dans tous les sens, téléphone à l'oreille. Le temps de récupérer quelques objets dans les bâtiments non encore atteints par l'incendie. Les pompiers, aidés de certains éléments de l'office de la protection civile, pour leur part, continuaient de combattre difficilement le feu avec tout le matériel qu'ils possèdaient. Leur tâche en effet selon le colonel Adama Coulibaly, commandant supérieur des sapeurs pompiers, n'a pas été du tout aisée du fait du manque de bouche d'incendie "Il n'y a pas de bouche d'incendie. C’est le même problème que nous avons eu à Saco et au Black marcket", a-t-il déploré avant de conseiller aux entreprises d'avoir en leur sein des agents des sapeurs pompiers. Les premiers responsables de Bernabé, sous le choc pour leur part, n'ont pas voulu se prononcer sur les causes de cet incendie. Le troisième en une semaine seulement. De quoi s'inquiéter parce que, à ce rythme, le pire pourrait arriver.

Djè KM