Mme Clotilde Ohouochi, Conseiller Spécial du Président de la République chargé de l’Assurance Maladie Universelle (AMU), Membre du Comité des Experts de la Majorité Présidentielle (LMP), a fait une communication, le mardi 02 février, autour de la “vision stratégique du Président – Candidat Laurent Gbagbo pour la politique de solidarité nationale et la protection sociale en Côte d’Ivoire”. Elle était le 11è invité et la première femme à participer au “Petit déjeuner de la Majorité Présidentielle” organisé par la Coordination des communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite du président Gbagbo. Ce débat a eu lieu aux II- Plateaux Aghiens, dans un restaurant. Mme Clotilde Ohouochi a, pour la circonstance, fait une étude comparée de la politique sociale du président Laurent Gbagbo et de l’ex-président Henri Konan Bédié. Elle en déduit que le taux de pauvreté sous la présidence du patron actuel du PDCI était bien plus élevé que sous celle du président Gbagbo ; contrairement à ce que pense une certaine opinion. “Les gens disent que c’est avec l’arrivé du président Gbagbo au pouvoir que la population s’est appauvrie. Je dis que ce n’est pas vrai. C’est lui faire un mauvais procès. (…) . En 1985, le taux de pauvreté était de 10%. Ce taux est passé à 36,8% en 1995. En l’espace de 10 ans, le taux de pauvreté a triplé. Or si vous vous rappelez bien, 1995 correspond à la période de “la pluie des milliards (FCFA)”. C’est la dévaluation du Fcfa, en 1994, qui a engendré ce qu’on a appelé la pluie des milliards en Côte d’Ivoire, (Henri Konan Bédié, du PDCI était au pouvoir). Est-ce qu’on peut me dire pourquoi le taux de pauvreté a triplé dans cette période ? C’est une première remarque”, s’est interrogée l’ex-ministre Ohouochi avant de faire le tableau de la gestion sociale de l’actuel président de la Côte d’Ivoire. “La deuxième remarque, c’est de dire que de 2002, le président Gbagbo était au pouvoir, le taux de pauvreté est passé de 38, 4% à 48, 9% en 2008. En l’espace de 7 ans, le taux ne s’est accru seulement que de 10%. Malgré la grève, la crise…”. Et le membre du Comité des Experts de la Majorité Présidentielle d’ajouter pour donner du crédit à ses propos : “Ce sont les chiffres du DSRP (Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté) qui est un document de référence”. Mme Clotilde Ohouochi a précisé que la politique sociale du président Gbagbo épouse un vaste champ d’action. Elle se décline en plusieurs points dont elle a tenu à donner quelques éléments : nous avons l’insertion des handicapés dans la fonction publique, l’aide aux demandeurs socio, la prise en charge des anciens présidents et Premier ministre de la République ; et l’accroissement des budgets alloués aux institutions spécialisées de l’action sociale. Il y a en perspective la mise sur pied de l’Assurance Maladie Universelle (AMU). Voici la précision qu’elle fait pour ce qui est du volet de la prise en charge des handicapés. “Le président Gbagbo, a-t-elle expliqué, a permis à plus de 600 personnes handicapées, tous handicaps confondus, d’intégrer la fonction publique. (…) A partir du moment où tu es handicapé, il y a un recrutement dérogatoire de l’Etat qui te permet d’entrer à la fonction publique sans passer de concours préalable”. En ce qui concerne les anciens Présidents et membres du gouvernement, elle affirme que la prise en charge de la Côte d’Ivoire initiée et vivement souhaitée par le président Gbagbo est appréciable. “Les anciens présidents de la république ont des avantages particuliers. Ils n’ont pas besoin de faire des coups d’Etat pour revenir au pouvoir”, a-t-elle affirmé. Pour ce qui est de l’AMU, elle a indiqué que cet important projet du chantier du candidat Gbagbo va se poursuivre après les élections présidentielles. Elle est d’autant plus optimiste que le siège social de l’AMU est en cours de réhabilitation. Ce projet bénéficie, a-t-elle dit, de l’appui des organismes internationaux des secteurs de la santé et de la sécurité sociale tels que l’OMS, BIT, etc.
Serge Armand Didi
sardidi@yahoo.fr
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