Le secteur privé ne veut pas s’investir dans l’organisation du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire. Les opérateurs l’ont signifié hier au président du comité d’organisation.
Le secteur privé est d’accord avec l’organisation du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire. Mais il ne veut pas lever des fonds pour aider le comité d’organisation. Les opérateurs économiques l’ont signifié hier à Pierre Kipré venu les rencontrer à la chambre de commerce et d’industrie. « Au lieu de dégager des sommes faramineuses pour ces festivités. L’Etat devra s’atteler à apurer la dette des opérateurs économiques qui ont souffert durant la crise », ont-ils déclaré au président du comité d’organisation du cinquantenaire. Ils ont même ajouté que cette fête n’avait pas sa raison d’être d’autant plus qu’elle ne va pas résoudre le problème du racket. « En organisant des festivités est-ce que la Côte d’Ivoire va renaître ? » s’est interrogé un opérateur économique. En réponse aux inquiétudes des opérateurs économiques, l’Ambassadeur Pierre Kipré a indiqué que la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays où de l’argent est dégagé par l’Etat pour organiser ces festivités. « Le budget prévisionnel pour l’organisation du cinquantenaire s’élève à 20 milliards. Le gouvernement s’engage à verser 4 milliards. Le reste nous allons le chercher de nous-mêmes », a-t-il ajouté. Cependant, il a aussi prévenu les opérateurs économiques que, les festivités auront lieu quelle que soit la somme que le comité d’organisation va réunir. En dépit du Niet des opérateurs économiques à accompagner le financement du cinquantenaire, l’un d’eux a été désigné président de la sous commission du secteur privé. L’honneur a donc échu au président de la chambre de commerce et d’industrie. Jean Louis Billon a reçu son décret de nomination au cours de la rencontre des mains de l’Ambassadeur Pierre Kipré. Les autres membres de la Chambre de commerce n’ont pas manqué de le prévenir qu’ils lui soumettront les doléances du secteur privé.
Souleymane Koné
Le secteur privé est d’accord avec l’organisation du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire. Mais il ne veut pas lever des fonds pour aider le comité d’organisation. Les opérateurs économiques l’ont signifié hier à Pierre Kipré venu les rencontrer à la chambre de commerce et d’industrie. « Au lieu de dégager des sommes faramineuses pour ces festivités. L’Etat devra s’atteler à apurer la dette des opérateurs économiques qui ont souffert durant la crise », ont-ils déclaré au président du comité d’organisation du cinquantenaire. Ils ont même ajouté que cette fête n’avait pas sa raison d’être d’autant plus qu’elle ne va pas résoudre le problème du racket. « En organisant des festivités est-ce que la Côte d’Ivoire va renaître ? » s’est interrogé un opérateur économique. En réponse aux inquiétudes des opérateurs économiques, l’Ambassadeur Pierre Kipré a indiqué que la Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays où de l’argent est dégagé par l’Etat pour organiser ces festivités. « Le budget prévisionnel pour l’organisation du cinquantenaire s’élève à 20 milliards. Le gouvernement s’engage à verser 4 milliards. Le reste nous allons le chercher de nous-mêmes », a-t-il ajouté. Cependant, il a aussi prévenu les opérateurs économiques que, les festivités auront lieu quelle que soit la somme que le comité d’organisation va réunir. En dépit du Niet des opérateurs économiques à accompagner le financement du cinquantenaire, l’un d’eux a été désigné président de la sous commission du secteur privé. L’honneur a donc échu au président de la chambre de commerce et d’industrie. Jean Louis Billon a reçu son décret de nomination au cours de la rencontre des mains de l’Ambassadeur Pierre Kipré. Les autres membres de la Chambre de commerce n’ont pas manqué de le prévenir qu’ils lui soumettront les doléances du secteur privé.
Souleymane Koné