Que pensez-vous de cette sanction ?
C’est une sanction évidemment inacceptable et arbitraire. Elle nous est tombée comme un couperet sur la tête. C’est seulement hier à 18h que nous avons reçu la décision de suspension de notre parution pour trois jours, dès réception de ladite notification. Le piège saute aux yeux, dans la mesure où cette décision ne nous a laissé aucune possibilité de recours. C’est comme si le CNP avait attendu le dernier moment pour nous empêcher de réagir.
Dans le fond, que vous reproche t- on ?
On nous reproche d’avoir écrit que Charles Blé Goudé a volé une licence et que des pontes du FPI, depuis quelques semaines dans le cadre du contentieux, font des dénonciations calomnieuses sur des bases tribales.Au Patriote, nous n’avons rien inventé. Nous n’avons fait que dire ce que les Ivoiriens savent. En outre, il nous est reproché d’avoir dénoncé l’implication intempestive du ministre de l’Intérieur dans le processus électoral. Le CNP nous accuse également d’avoir rappelé au souvenir des Ivoiriens, les massacres d’opposants d’octobre 2000 et de mars 2004. A la vérité, ces faits ne sont pas nouveaux et sont consignés dans les différents rapports de l’ONU et d’Amnesty International, vérifiables par tous. Concernant le ministre Désiré Tagro, c’est un autre faux procès que nous fait le CNP, dans la mesure où le concerné lui-même a reconnu son intrusion dans le contentieux sur la liste électorale, en parlant de disfonctionnement de ses services. L’acharnement est criard, d’autant que ce n’est pas la première fois que nous constatons que le CNP a la sanction particulièrement sélective. On a parfois l’impression qu’ils font du deux poids deux mesures entre les journaux proches du pouvoir et ceux de l’opposition. Il est clair qu’il s’agit d’une décision politique visant à bâillonner Le Patriote. C’est peine perdue !
Quel message à vos lecteurs ?
Nous rassurons nos lecteurs et annonceurs quant à notre détermination à continuer de faire le travail qui est le nôtre avec professionnalisme et dont on ne s’est jamais départi. Le Patriote entend prendre toute sa place dans le processus de paix et de réconciliation, dans la justice et la vérité.
CP
C’est une sanction évidemment inacceptable et arbitraire. Elle nous est tombée comme un couperet sur la tête. C’est seulement hier à 18h que nous avons reçu la décision de suspension de notre parution pour trois jours, dès réception de ladite notification. Le piège saute aux yeux, dans la mesure où cette décision ne nous a laissé aucune possibilité de recours. C’est comme si le CNP avait attendu le dernier moment pour nous empêcher de réagir.
Dans le fond, que vous reproche t- on ?
On nous reproche d’avoir écrit que Charles Blé Goudé a volé une licence et que des pontes du FPI, depuis quelques semaines dans le cadre du contentieux, font des dénonciations calomnieuses sur des bases tribales.Au Patriote, nous n’avons rien inventé. Nous n’avons fait que dire ce que les Ivoiriens savent. En outre, il nous est reproché d’avoir dénoncé l’implication intempestive du ministre de l’Intérieur dans le processus électoral. Le CNP nous accuse également d’avoir rappelé au souvenir des Ivoiriens, les massacres d’opposants d’octobre 2000 et de mars 2004. A la vérité, ces faits ne sont pas nouveaux et sont consignés dans les différents rapports de l’ONU et d’Amnesty International, vérifiables par tous. Concernant le ministre Désiré Tagro, c’est un autre faux procès que nous fait le CNP, dans la mesure où le concerné lui-même a reconnu son intrusion dans le contentieux sur la liste électorale, en parlant de disfonctionnement de ses services. L’acharnement est criard, d’autant que ce n’est pas la première fois que nous constatons que le CNP a la sanction particulièrement sélective. On a parfois l’impression qu’ils font du deux poids deux mesures entre les journaux proches du pouvoir et ceux de l’opposition. Il est clair qu’il s’agit d’une décision politique visant à bâillonner Le Patriote. C’est peine perdue !
Quel message à vos lecteurs ?
Nous rassurons nos lecteurs et annonceurs quant à notre détermination à continuer de faire le travail qui est le nôtre avec professionnalisme et dont on ne s’est jamais départi. Le Patriote entend prendre toute sa place dans le processus de paix et de réconciliation, dans la justice et la vérité.
CP