Le bicéphalisme à la tête de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d`Ivoire (Fesci) n`est pas loin d`arranger l`école ivoirienne. Et pour cause, comme annoncés par les médias, les bagarres pour l`occupation du terrain par les différentes parties continuent de faire rage dans les établissements sécondaires. Yamoussoukro n`a pu échapper à cette violence. Depuis quelques jours, les élèves se revendiquant de Mian Augustin sont passés à l`offensive faisant fuir de la cité le camp Zagol Alain Durant. Face à cette montée de la violence dans les établissements secondaires, Madame le Dren, Faust Pierrette, a suspendu toutes les activités de la Fesci jusqu`à nouvel ordre. Décision que les pro Mian ont rejeté en bloc au cours d`un meeting qu`ils ont organisé hier jeudi 04 février 2010 après avoir délogé leurs camarades.
" Nous avons réussi à faire fuir tous ceux qui se réclament de la Fesci version Zagol Alain Durant. Car c`est Mian Augustin que nous reconnaissons ici à Yamoussoukro. Nous avons souhaité que madame le Directeur Régional de l`Education nationale nous donne l`autorisation de renouveler nos sections. Chose qu`elle refuse sous prétexte que nous devons attendre que les deux leaders opposés accordent leurs violons d`abord avant de nous laisser faire quoi que ce soit. Nous protestons contre cette décision, car ce n`est pas à elle de décider ou de prendre une telle décision. D`ailleurs, les autres n`existent plus. Nous la soupçonnons d`être du côté de Zagol. C`est pour quoi, nous demandons sa démission ainsi que le proviseur du lycée Scientifique, M. Kékémo Daniel, qui nous empêche de tenir nos meetings… " Tels sont les griefs qui ont suscité le courroux des manifestants qui, dans un esprit surchauffé, se sont adressés aux hommes de média. Jointe Madame le directeur régional Fauste Pierrette s`est prononcée sur cette affaire en ces termes " J`ai pris cette décision pour calmer la violence qui était montée d`un cran. Chaque jour les deux camps à savoir celui de Zagol et celui de Mian s`affrontent et se blessent. Pour éviter que le pire se produise, j`ai demandé aux deux parties de surseoir à l`idée de vouloir renouveler les instances au niveau local. Et ce, jusqu`à ce que les deux parties soient réconciliées au niveau des leaders. Nous les avons même fait quitter les dortoirs qu`ils occupaient au sein du lycée scientifique à cause de l`ampleur de la violence qui y régnait. Nous, nous voulons la paix à l`école et non la mort des élèves qui sont aussi nos enfants. Qu`ils comprennent cela et tout ira pour le mieux…"
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro
" Nous avons réussi à faire fuir tous ceux qui se réclament de la Fesci version Zagol Alain Durant. Car c`est Mian Augustin que nous reconnaissons ici à Yamoussoukro. Nous avons souhaité que madame le Directeur Régional de l`Education nationale nous donne l`autorisation de renouveler nos sections. Chose qu`elle refuse sous prétexte que nous devons attendre que les deux leaders opposés accordent leurs violons d`abord avant de nous laisser faire quoi que ce soit. Nous protestons contre cette décision, car ce n`est pas à elle de décider ou de prendre une telle décision. D`ailleurs, les autres n`existent plus. Nous la soupçonnons d`être du côté de Zagol. C`est pour quoi, nous demandons sa démission ainsi que le proviseur du lycée Scientifique, M. Kékémo Daniel, qui nous empêche de tenir nos meetings… " Tels sont les griefs qui ont suscité le courroux des manifestants qui, dans un esprit surchauffé, se sont adressés aux hommes de média. Jointe Madame le directeur régional Fauste Pierrette s`est prononcée sur cette affaire en ces termes " J`ai pris cette décision pour calmer la violence qui était montée d`un cran. Chaque jour les deux camps à savoir celui de Zagol et celui de Mian s`affrontent et se blessent. Pour éviter que le pire se produise, j`ai demandé aux deux parties de surseoir à l`idée de vouloir renouveler les instances au niveau local. Et ce, jusqu`à ce que les deux parties soient réconciliées au niveau des leaders. Nous les avons même fait quitter les dortoirs qu`ils occupaient au sein du lycée scientifique à cause de l`ampleur de la violence qui y régnait. Nous, nous voulons la paix à l`école et non la mort des élèves qui sont aussi nos enfants. Qu`ils comprennent cela et tout ira pour le mieux…"
Jean Paul Loukou à Yamoussoukro