Déchets toxiques/ FENAVIDET-CI - Guidan Lobo Hortense au commande

Mme Guidan Lobo Hortense, auparavant vice-président de la Fédération Nationale des victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire (FNAVIDET-CI), a crée la dissidence au sein de l’organisation commune dirigée par Yao Pipira Dénis. Avec elle une quinzaine de présidents d’Associations revendiquant plus de 42000 victimes se sont regroupés pour mettre sur pied le collectif des présidents des Associations des victimes des Déchets Toxiques de Côte d’Ivoire (CPAVDT-CI) le 6 janvier 2010. L’information a été livrée samedi dernier à Vridi-Zimbabwé, à la faveur d’un meeting qui a réuni plusieurs de ses membres venus de tous les quartiers d’Abidjan. Mme Guidan Lobo Hortense, ex-vice présidente de la FENAVIDET-CI assure désormais les rênes de ce nouveau collectif.
Quant les raisons qui ont motivé cette dissidence, Mme Guidan a fait savoir que le Sieur Yao Pipira Denis, le président déchu de la FENAVIDET-CI s’était rendu coupable d’actions peu recommandables, qui engagent les autres membres signataires de la Fédération. Selon le fac-similé publié par Me Coulibaly Soungalo, avocat près la Cour d’Appel d’Abidjan, il ressort clairement que les requérants que sont Guidan Lobo Hortense, Huamoi Atté Frédéric et Sadia Zingbé Mathieu, tous membres et Présidents d’Associations des Victimes des déchets toxiques, entendent dénoncer ce qu’il convient d’appeler la convention de règlement établie lors de la mise en place de la FENAVIDET-CI. Pour la classe dirigeante du nouveau collectif des Présidents des victimes des déchets toxiques, il n’est plus question que M. Yao Pipira parle ou agisse au nom des victimes de la première fédération, car diront-ils ce dernier a deux années durant à la tête de ladite fédération jouit de tous les pouvoirs issus des postes qu’il caporalise. A lui seul ont-ils indiqué, il assure la présidence, la trésorerie, le Commissariat au compte… dans le seul souci d’être interface de la fédération en vue de bénéficier des avantages et effets financiers des indemnités. Pire encore, ce qui se trame dans les coulisses et qui n’a jamais été su par les victimes, c’est que Yao Pipira Denis dans ses manœuvres, tenterait de prélever pour son compte, une marge de 15% sur chaque victime indemnisée. Ce qui serait inacceptable vu que cette marge est assez élevée, s’est indigné la présidente Guidan Lobo Hortense avant de pointer du doigt la télévision ivoirienne d’être à la solde de Yao Pipira. Pour elle, si Yao Pipira a encore du poids et peut se permettre de narguer les autres présidents des Associations de Victimes des déchets toxiques, cela est dû au fait que la télévision lui ouvre les portes de ses antennes. Par ailleurs, elle a lancée un appel à toutes les victimes des déchets toxiques, membres de la défunte Fédération (FNAVIDET-CI) à se rallier au nouveau Collectif qui est le collectif des Présidents des association des Victimes des Déchets Toxiques (CPAVBDT-CI), afin de mener la bataille de l’intérêt commun qui demeure le paiement de l’indemnité par Trafigura. Sur ce point, elle a rassuré les uns et les autres quant au paiement de leurs indemnités à la seule condition que chaque victime se fasse inscrire auprès de ce collectif en s’y présentant avec son certificat médical. Car a-t-elle ajouté, ceux qui iront s’inscrire avec la FENAVIDET-CI ne seront pas pris en compte par l’indemnisation qui sera bientôt effectuée.

I.K

Légende : Guidan Lobo Hortense, Présidente du Collectif des Présidents des associations des Victimes des Déchets Toxiques (CPAVDT-CI), ex-FENAVIDET-CI.