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Sport Publié le lundi 8 février 2010 | Nuit & Jour

Le Drop par Jacques Varnié - Sacrifiés !

« De quel lancement parlait donc la FIF ? » Se demandait une supportrice venue le vendredi 5 février 2010 au Parc des Sports de Treichville. Ce jour-là, y avait match. Une rencontre de ligue 2 qui mettait aux prises l’EFYM et l’Entente Sportive de Bingerville. Mieux, la FIF, par le biais de la Ligue professionnelle, avait annoncé une cérémonie de lancement de ce championnat de deuxième division (ligue 2). A l’arrivée, il n’y rien eu. Absolument rien. Pas de sonorisation. Bref, rien. Et pourtant, la FIF a fait un tapage pour convier les acteurs du foot local à ce match d’ouverture. Là où le bât blesse, c’est qu’il n’y avait pas de chaises disponibles au Parc pour l’installation des présidents de clubs. Certains se sont tenus débout dans la loge pour suivre la rencontre tandis que d’autres ont regagné les gradins en compagnie des supporters et des journalistes. Le patron de la Ligue pro, Sory Diabaté a brillé par son absence. Aucun baron de la FIF n’était présent. Avaient-ils peur de la réaction des supporters après la débâcle des Eléphants à la Can 2010 ? Ce qui transparaît, c’est que les joutes locales ne les préoccupent guère. C’est la seule explication plausible. La ligue 1 et la ligue 2 ou encore la D3 et les autres championnats ne sont pas la préoccupation de la ligue pro. C’est un paradoxe. Une réalité ivoirienne. Pouvait-il en être autrement ? Les acteurs ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes. Combien de joueurs locaux sont chez les Eléphants de Drogba ? Que valent les joueurs locaux ? Que font réellement les responsables de clubs ? Le foot local est sacrifié. Il est impérieux qu’une réflexion soit menée. Ce sera l’option salvatrice. L’âme d’une sélection nationale, ce sont les joueurs locaux. Les Eléphants, éprouvent des difficultés parce qu’ils n’ont pas d’âme. Certes, le drapeau national à une valeur aux yeux des locaux mais il faut reconnaître que les acteurs de la ligue 1, ligue 2, D3 et autres, évoluent dans des conditions d’extrême pauvreté. Les salaires restent une chimère. Certains clubs ne font pas de mise au vert à la veille d’un match. Tout est bricolage. Et le comble, la ligue pro manque d’initiative. En tout cas, avec ce qui s’est passé le vendredi 5 février 2010, la ligue 1 mérite bien son appellation ‘’purgatoire’’ ou enfer. « Cet argent qu’on a donné aux Eléphants durant trois Can pour un fiasco, si la FIF avait aidé les clubs ivoiriens, les championnats auraient retrouvé leur lustre d’antan », a dénoncé un dirigeant de la J.CA. Non seulement le public se fait rare mais en plus, la FIF manque d’initiative pour y remédier. Où vont les joutes locales ? Elles sont sacrifiées ! Sportivement.



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