L’humiliante élimination des Eléphants à la récente coupe d’Afrique des nations en Angola continue d’alimenter les causeries dans les bureaux, quartiers et autres faubourgs des villes ivoiriennes. Chacun y va de son commentaire et chacun pense avoir décelé le problème qui a empêché les pachydermes de monter sur le toit de l’Afrique. Parmi les supposés responsables de cette débâcle, Jacques Anouma. Le président de la Fédération ivoirienne de football(FIF)est pointé du doigt. Il est reproché au patron du football ivoirien d’avoir recruté un entraîneur qui n’aura pas réussi à capitaliser le riche patrimoine de joueurs que compte la Côte d’Ivoire pour en sortir une équipe combative et compétitive. Le problème serait donc là ? Vahid Halilhodzic n’a pas réussi la mission à lui confiée. Celle de créer une équipe joueuse et capable de gagner la CAN. Pis, il n’a pas, non plus, réussi à imposer une rigueur qui mettrait les joueurs sur le même pied d’égalité et qui écraserait l’égo de certains « cadres » de la sélection.
Ce qui laisse clairement comprendre que la tête de Vahid peut tomber. Ce qui naturellement soulève des interrogations sur l’avenir immédiat de l’équipe ivoirienne qui dispute son deuxième mondial de rang en juin prochain. Si on doit prendre en compte le mois de préparation d’avant cette compétition planétaire, il ne resterait aux Eléphants que trois petits mois pour tout régler. Autant dire qu’Anouma doit faire vite.
Quel entraîneur pour les Eléphants ?
Avant même que le locataire de la maison de verre n’annonce le licenciement de son technicien, les discussions vont bon train sur l’identité du futur sélectionneur ivoirien. Des noms circulent sur les lèvres et dans la presse. Dans cette mouvance, certains, pas très nombreux, pensent qu’il faut confier les Eléphants à un technicien ivoirien. Une thèse qui heureusement ne prospère pas très franchement. Car nombreux sont le Ivoiriens qui savent que notre sélection ne peut pour l’instant pas être coachée par des techniciens locaux certainement dépassés par le niveau des sélectionnés.
La grande majorité, se tourne donc vers l’extérieur pour tenter de trouver cet oiseau rare faiseur de miracle qui transformera la Côte d’Ivoire en une machine à gagner. Mais qui serait ce technicien providentiel ?
Portrait robot du coach parfait
Selon ce qui se dit ça et là et vu les carences de l’équipe nationale, la fédération doit immédiatement se mettre à la recherche d’un technicien qui puisse, dans un temps assez réduit (3 à 4 mois), asseoir une véritable équipe avec un projet de jeu cohérent et un collectif qui prenne le dessus sur les individualités et surtout qui parvienne à donner aux joueurs une mentalité de gagneur. Le coach des Eléphants doit :
1- Être un technicien reconnu. Quelqu’un qui a un passé en tant qu’entraîneur ou en tant que joueur.
2- Il doit être capable de tenir un discours adapté à chaque joueur et un discours fédérateur à même de cimenter tout un groupe autour d’un idéal commun.
3- Avoir de la personnalité et du charisme. Il doit jouir d’une autorité nécessaire pour pouvoir être au-dessus de n’importe quel joueur, quel que soit son statut de star mondiale ou planétaire.
4- Être capable de gérer la pression sur le banc et de proposer des solutions au moment opportun
5- Être surtout capable de proposer du jeu c'est-à-dire un football construit autour d’un projet collectif. Un fin technicien qui va donner un fond de jeu aux pachydermes.
6- Être un bon tacticien capable de penser des stratégies de jeu pour contrer l’adversaire, le faire déjouer etc.
Vu sous cet angle, la Côte d’Ivoire a besoin de l’entraîneur parfait. La tâche qui revient désormais à Anouma et à la FIF, c’est d’aller à la recherche d’un tel profil. Mais personne n’est dupe. Tous les techniciens, qui ont été recrutés jusqu’à présent (Robert Nouzaret, Henri Michel, Stielike, Gili, Vahid…), l’ont été avec cette idée de trouver celui qui sur le banc pouvait amener les Eléphants à un résultat. Mais à la pratique, la réalité du terrain a très souvent démontré les limites des CV. C’est pourquoi, il faut savoir raison garder et prier pour que la main qui tirera le prochain entraîneur, si Anouma décide de se défaire de Vahid, soit une main heureuse et surtout chanceuse car il est indéniable que ce métier d’entraîneur s’accompagne d’un peu, sinon de beaucoup de chance. Le moins qu’on puise dire, ce ne sont pas les noms qui manquent. Philippe Troussier, Jean Amadou Tigana, Carlo Ancelotti, Bertrand Marchand, Bernard Simondi, Hervé Renard…Qui sera l’heureux élu ? La réponse revient à Jacques Anouma dans quelques jours.
Koné Lassiné
Ce qui laisse clairement comprendre que la tête de Vahid peut tomber. Ce qui naturellement soulève des interrogations sur l’avenir immédiat de l’équipe ivoirienne qui dispute son deuxième mondial de rang en juin prochain. Si on doit prendre en compte le mois de préparation d’avant cette compétition planétaire, il ne resterait aux Eléphants que trois petits mois pour tout régler. Autant dire qu’Anouma doit faire vite.
Quel entraîneur pour les Eléphants ?
Avant même que le locataire de la maison de verre n’annonce le licenciement de son technicien, les discussions vont bon train sur l’identité du futur sélectionneur ivoirien. Des noms circulent sur les lèvres et dans la presse. Dans cette mouvance, certains, pas très nombreux, pensent qu’il faut confier les Eléphants à un technicien ivoirien. Une thèse qui heureusement ne prospère pas très franchement. Car nombreux sont le Ivoiriens qui savent que notre sélection ne peut pour l’instant pas être coachée par des techniciens locaux certainement dépassés par le niveau des sélectionnés.
La grande majorité, se tourne donc vers l’extérieur pour tenter de trouver cet oiseau rare faiseur de miracle qui transformera la Côte d’Ivoire en une machine à gagner. Mais qui serait ce technicien providentiel ?
Portrait robot du coach parfait
Selon ce qui se dit ça et là et vu les carences de l’équipe nationale, la fédération doit immédiatement se mettre à la recherche d’un technicien qui puisse, dans un temps assez réduit (3 à 4 mois), asseoir une véritable équipe avec un projet de jeu cohérent et un collectif qui prenne le dessus sur les individualités et surtout qui parvienne à donner aux joueurs une mentalité de gagneur. Le coach des Eléphants doit :
1- Être un technicien reconnu. Quelqu’un qui a un passé en tant qu’entraîneur ou en tant que joueur.
2- Il doit être capable de tenir un discours adapté à chaque joueur et un discours fédérateur à même de cimenter tout un groupe autour d’un idéal commun.
3- Avoir de la personnalité et du charisme. Il doit jouir d’une autorité nécessaire pour pouvoir être au-dessus de n’importe quel joueur, quel que soit son statut de star mondiale ou planétaire.
4- Être capable de gérer la pression sur le banc et de proposer des solutions au moment opportun
5- Être surtout capable de proposer du jeu c'est-à-dire un football construit autour d’un projet collectif. Un fin technicien qui va donner un fond de jeu aux pachydermes.
6- Être un bon tacticien capable de penser des stratégies de jeu pour contrer l’adversaire, le faire déjouer etc.
Vu sous cet angle, la Côte d’Ivoire a besoin de l’entraîneur parfait. La tâche qui revient désormais à Anouma et à la FIF, c’est d’aller à la recherche d’un tel profil. Mais personne n’est dupe. Tous les techniciens, qui ont été recrutés jusqu’à présent (Robert Nouzaret, Henri Michel, Stielike, Gili, Vahid…), l’ont été avec cette idée de trouver celui qui sur le banc pouvait amener les Eléphants à un résultat. Mais à la pratique, la réalité du terrain a très souvent démontré les limites des CV. C’est pourquoi, il faut savoir raison garder et prier pour que la main qui tirera le prochain entraîneur, si Anouma décide de se défaire de Vahid, soit une main heureuse et surtout chanceuse car il est indéniable que ce métier d’entraîneur s’accompagne d’un peu, sinon de beaucoup de chance. Le moins qu’on puise dire, ce ne sont pas les noms qui manquent. Philippe Troussier, Jean Amadou Tigana, Carlo Ancelotti, Bertrand Marchand, Bernard Simondi, Hervé Renard…Qui sera l’heureux élu ? La réponse revient à Jacques Anouma dans quelques jours.
Koné Lassiné