C’est aujourd’hui, lundi, que la Cour suprême doit se prononcer sur le pourvoi en cassation du cabinet Leigh Day and Co, dans l’affaire des 22,5 milliards de FCFA que la Cour d’appel d’Abidjan a décidé le 22 janvier dernier de transférer sur le compte de la coordination nationale des victimes des déchets toxiques dirigée par Gohourou Claude. En prélude à cette décision, très attendue, le porte-parole des victimes des déchets toxiques, clients du cabinet Leigh Day and Co, a animé une conférence de presse, samedi dernier, à la mairie d’Adjamé pour dénoncer une fois encore, l’imposture de Gohourou. Selon Charles Koffi, la décision de la Cour d’appel, intervenue le 22 janvier dernier, est une décision grave qui met en cause la crédibilité de la justice ivoirienne. « Gohourou n’a produit que du faux sur toute la ligne dans ce procès et nous sommes surpris que la justice soit du côté de cet homme. Pourquoi en dépit des documents que nous détenons contre lui, la Cour d’appel décide de transférer l’argent sur le compte de son association », s’est-il interrogé.
Au regard de ce qui précède, Charles Koffi a souhaité que la Cour suprême dise le droit et mette fin à la souffrance des milliers de victimes qui attendent cet argent pour poursuivre leurs soins. « Le président de la Cour suprême doit s’élever au-dessus des contingences matérielles et des intérêts égocentriques pour prendre une décision conforme au droit. Il y va de la crédibilité de la justice ivoirienne», a-t-il indiqué.
Au cours de cette conférence, Charles Koffi était entouré des responsables des victimes des déchets toxiques d’Akouédo, Mme Diallo d’Adjamé, Mme Obou Marie Louise et bien d’autres responsables venus de Koumassi, de Vridi et d’Angré.
Alexandre Lebel Ilboudo
Au regard de ce qui précède, Charles Koffi a souhaité que la Cour suprême dise le droit et mette fin à la souffrance des milliers de victimes qui attendent cet argent pour poursuivre leurs soins. « Le président de la Cour suprême doit s’élever au-dessus des contingences matérielles et des intérêts égocentriques pour prendre une décision conforme au droit. Il y va de la crédibilité de la justice ivoirienne», a-t-il indiqué.
Au cours de cette conférence, Charles Koffi était entouré des responsables des victimes des déchets toxiques d’Akouédo, Mme Diallo d’Adjamé, Mme Obou Marie Louise et bien d’autres responsables venus de Koumassi, de Vridi et d’Angré.
Alexandre Lebel Ilboudo