Ce qu’il convient d’appeler « L’affaire Akrofi Edem » entre l’Asec Mimosas et l’Usc Bassam pourrait prendre une allure juridique. Après la plainte du club jaune et noir auprès de la Fif, le secrétariat général du club des Insulaires contre-attaque et met la véracité de l’affaire en doute.
L’Asec Mimosas qui porte plainte auprès de la Fédération ivoirienne de football. L’Union sportive des clubs de Bassam(USCB) qui contre-attaque. Et botte en touche le chef d’accusation. On le voit, les deux clubs de la ligue 1 ne sont plus loin d’un bras de fer. Pour ne pas dire une crise ouverte entre les deux associations. Et si l’on n’y prendre garde, c’est à une affaire juridico-sportive que le football ivoirien pourrait assister sous peu. De quoi s’agit-il ? Le 9 février 2010, l’Asec Mimosas a porté plainte contre l’UCS Bassam auprès de la Fif concernant le joueur ghanéen Akrofi Edem. L’attaquant prêté à l’Asec par l’Usc Bassam serait à l’essai dans un club français. Le champion ivoirien qui estime que le joueur est parti avec la complicité des dirigeants bassamois a fait constater l’absence du joueur, le 2 février 2010, par un huissier. « L’Asec Mimosas demande par ailleurs le remboursement de toutes les sommes versées au joueur et au club mais également des dommages et intérêts suite aux préjudices subis par ces absences et par la perte d’une place sur la liste Caf Ligue des Champions, sur laquelle il est désormais impossible de supprimer un joueur », mentionnait le site du club mardi.
Une affaire reprise par beaucoup de journaux de la place. Ce qui n’a pas rencontré l’assentiment des dirigeants de l’Usc Bassam qui ont réagi par l’entremise de leur secrétariat général. « Depuis le 10 février 2010, nous apprenons par la presse et ce, avec stupéfaction et indignation et sommes également interpellés par certains journalistes sur une prétendue « Affaire Akrofi Edem/ Asec-Bassam » pour laquelle l’Asec aurait porté plainte auprès de la Fif », rapporte un extrait du communiqué de presse écrit, hier, par le secrétaire général de Bassam, Ebé Jean Jacques. Le communiqué va plus loin pour dire, « Pour nous, c’est une affaire montée de toute pièce et médiatisée à dessein par l’Asec pour détourner l’attention des gens sur les difficultés actuelles de l’Asec quant à ses résultats de ce début de championnat. C’est une pratique bien connue. C’est un mauvais procès fait à l’USCB, à ses dirigeants et à son président notamment qui, malgré l’avis contraire de plusieurs de ses collaborateurs a accepté de prêter à leur demande, à l’Asec, un des meilleurs éléments de l’USCB, pour d’une part aider l’Asec, club ivoirien engagé en ligue des champions et d’autre part servir de tribune à ce talentueux élément qu’est Akrohi. La motivation de ce prêt est bien loin des 2.000.000 Fcfa symboliques reçus par le club pour cette opération. Cette somme peut être restituée à tout moment à l’Asec et n’avoir aucun impact sur la vie du club qui bénéficie du soutien de deux partenaires et sponsors sérieux. En tout état de cause, dès saisine par la Fif de cette fameuse plainte de l’Asec et du contenu de celle-ci, le club USCB avisera pour la suite à donner quant au fond de ce dossier et aux poursuites éventuelles qui en découleront pour les préjudices subis par le joueur, le club et ses dirigeants». Le président de l’Usc Bassam est en phase avec son secrétaire général. Il estime n’être pas encore saisi officiellement par une quelconque affaire. « Comme l’Asec a porté plainte, j’attends de me retrouver devant la Fif pour réagir. Quand on est en de bons termes avec quelqu’un, on n’agit pas de la sorte en publiant une affaire qui les concerne dans la presse. J’ai demandé au secrétaire général de voir comment il pouvait réagir par rapport à l’affaire. Je crois qu’il l’a fait », nous a confié hier, Georges Ezaley, président de l’USC Bassam. En moins d’une semaine, cette affaire est en train de prendre du volume. Jusqu’où ira-t-elle quand on sait la valeur des forces en présence ?
Tibet Kipré
Lég : Les présidents Roger Ouégnin(Asec) et Georges Ezaley (Usc Bassam) ne sont plus loin de s’affronter sur un terrain juridico-sportif.
Encadré…
Me Roger Ouégnin (PCA Asec Mimosas) :
« Ils sauront de quoi je parle le moment venu… »
« L’affaire Akrofi Edem » entre l’Asec Mimosas et l’Union sportive des clubs de Bassam enfle au jour le jour. Les deux parties sont arcboutées sur leurs positions. L’Asec qui a porté plainte attend la suite du dossier. L’accusé, l’Usc Bassam, à la limite, ne se sent pas concerné par une quelconque affaire de cette nature. D’où la réaction du président du Conseil d’administration de l’Asec Mimosas, joint hier au téléphone. « Qu’ils sachent que je ne m’engage pas n’importe comment dans une affaire. Comme ils ne savent pas de quoi je parle, ils le sauront le moment venu ». Une chose est certaine, Me Roger Ouégnin a les boules. Il entend aller au bout de l’affaire si elle n’est pas désamorcée à temps par un éventuel règlement à l’amiable. Colombo attend. Avec certainement en sa possession toutes ses pièces à conviction, avons-nous appris auprès du club jaune et noir. Pour une affaire, ç’en est une. Mais la période est-elle bien indiquée pour faire supporter à la fédération ivoirienne de football une autre affaire alors qu’elle a déjà d’énormes soucis avec la piètre prestation des Eléphants à la Can en Angola ? Affaire à suivre.
T.K.
L’Asec Mimosas qui porte plainte auprès de la Fédération ivoirienne de football. L’Union sportive des clubs de Bassam(USCB) qui contre-attaque. Et botte en touche le chef d’accusation. On le voit, les deux clubs de la ligue 1 ne sont plus loin d’un bras de fer. Pour ne pas dire une crise ouverte entre les deux associations. Et si l’on n’y prendre garde, c’est à une affaire juridico-sportive que le football ivoirien pourrait assister sous peu. De quoi s’agit-il ? Le 9 février 2010, l’Asec Mimosas a porté plainte contre l’UCS Bassam auprès de la Fif concernant le joueur ghanéen Akrofi Edem. L’attaquant prêté à l’Asec par l’Usc Bassam serait à l’essai dans un club français. Le champion ivoirien qui estime que le joueur est parti avec la complicité des dirigeants bassamois a fait constater l’absence du joueur, le 2 février 2010, par un huissier. « L’Asec Mimosas demande par ailleurs le remboursement de toutes les sommes versées au joueur et au club mais également des dommages et intérêts suite aux préjudices subis par ces absences et par la perte d’une place sur la liste Caf Ligue des Champions, sur laquelle il est désormais impossible de supprimer un joueur », mentionnait le site du club mardi.
Une affaire reprise par beaucoup de journaux de la place. Ce qui n’a pas rencontré l’assentiment des dirigeants de l’Usc Bassam qui ont réagi par l’entremise de leur secrétariat général. « Depuis le 10 février 2010, nous apprenons par la presse et ce, avec stupéfaction et indignation et sommes également interpellés par certains journalistes sur une prétendue « Affaire Akrofi Edem/ Asec-Bassam » pour laquelle l’Asec aurait porté plainte auprès de la Fif », rapporte un extrait du communiqué de presse écrit, hier, par le secrétaire général de Bassam, Ebé Jean Jacques. Le communiqué va plus loin pour dire, « Pour nous, c’est une affaire montée de toute pièce et médiatisée à dessein par l’Asec pour détourner l’attention des gens sur les difficultés actuelles de l’Asec quant à ses résultats de ce début de championnat. C’est une pratique bien connue. C’est un mauvais procès fait à l’USCB, à ses dirigeants et à son président notamment qui, malgré l’avis contraire de plusieurs de ses collaborateurs a accepté de prêter à leur demande, à l’Asec, un des meilleurs éléments de l’USCB, pour d’une part aider l’Asec, club ivoirien engagé en ligue des champions et d’autre part servir de tribune à ce talentueux élément qu’est Akrohi. La motivation de ce prêt est bien loin des 2.000.000 Fcfa symboliques reçus par le club pour cette opération. Cette somme peut être restituée à tout moment à l’Asec et n’avoir aucun impact sur la vie du club qui bénéficie du soutien de deux partenaires et sponsors sérieux. En tout état de cause, dès saisine par la Fif de cette fameuse plainte de l’Asec et du contenu de celle-ci, le club USCB avisera pour la suite à donner quant au fond de ce dossier et aux poursuites éventuelles qui en découleront pour les préjudices subis par le joueur, le club et ses dirigeants». Le président de l’Usc Bassam est en phase avec son secrétaire général. Il estime n’être pas encore saisi officiellement par une quelconque affaire. « Comme l’Asec a porté plainte, j’attends de me retrouver devant la Fif pour réagir. Quand on est en de bons termes avec quelqu’un, on n’agit pas de la sorte en publiant une affaire qui les concerne dans la presse. J’ai demandé au secrétaire général de voir comment il pouvait réagir par rapport à l’affaire. Je crois qu’il l’a fait », nous a confié hier, Georges Ezaley, président de l’USC Bassam. En moins d’une semaine, cette affaire est en train de prendre du volume. Jusqu’où ira-t-elle quand on sait la valeur des forces en présence ?
Tibet Kipré
Lég : Les présidents Roger Ouégnin(Asec) et Georges Ezaley (Usc Bassam) ne sont plus loin de s’affronter sur un terrain juridico-sportif.
Encadré…
Me Roger Ouégnin (PCA Asec Mimosas) :
« Ils sauront de quoi je parle le moment venu… »
« L’affaire Akrofi Edem » entre l’Asec Mimosas et l’Union sportive des clubs de Bassam enfle au jour le jour. Les deux parties sont arcboutées sur leurs positions. L’Asec qui a porté plainte attend la suite du dossier. L’accusé, l’Usc Bassam, à la limite, ne se sent pas concerné par une quelconque affaire de cette nature. D’où la réaction du président du Conseil d’administration de l’Asec Mimosas, joint hier au téléphone. « Qu’ils sachent que je ne m’engage pas n’importe comment dans une affaire. Comme ils ne savent pas de quoi je parle, ils le sauront le moment venu ». Une chose est certaine, Me Roger Ouégnin a les boules. Il entend aller au bout de l’affaire si elle n’est pas désamorcée à temps par un éventuel règlement à l’amiable. Colombo attend. Avec certainement en sa possession toutes ses pièces à conviction, avons-nous appris auprès du club jaune et noir. Pour une affaire, ç’en est une. Mais la période est-elle bien indiquée pour faire supporter à la fédération ivoirienne de football une autre affaire alors qu’elle a déjà d’énormes soucis avec la piètre prestation des Eléphants à la Can en Angola ? Affaire à suivre.
T.K.