Le président du Faso doit être dans tous ses états. Hier, dans son palais présidentiel du quartier Ouaga 2000, il a essuyé un refus catégorique du président de la Commission électorale indépendante (CEI) Robert Beugré Mambé, qu`il invitait poliment à rendre le tablier. Cela, pour faire revenir la paix et la confiance autour et au sein de la CEI.
Selon une source proche du palais présidentiel ouagalais, c`est après avoir reçu tour à tour la délégation du FPI et du RHDP que Robert Beugré Mambé est passé à son tour devant Blaise Compaoré.
L`audition des deux délégations ivoiriennes a permis au facilitateur de prendre, le pouls de la situation. C`est donc en connaissance de cause, dit notre interlocuteur, que le faciliateur a demandé à Mambé de se retirer sagement pour permettre à son pays de reprendre en douceur et dans la confiance, le chemin de la paix.
Le défi de Mambé à la communauté nationale et internationale est d`autant grand qu`une fois sorti de chez le facilitateur, il est intervenu sur RFI pour dire qu`il ne démissionnera pas pour, dit-il, avoir abattu un travail extraordinaire. La balle est maintenant dans le camp de Soro, Gbagbo et Compaoré qui devront prendre le plus tôt possible la décision qui s`impose pour que cesse la suspicion légitime qui pèse sur l`institution chargée de gérer les élections en Côte d`Ivoire.
Abdoulayé Villard Sanogo
Selon une source proche du palais présidentiel ouagalais, c`est après avoir reçu tour à tour la délégation du FPI et du RHDP que Robert Beugré Mambé est passé à son tour devant Blaise Compaoré.
L`audition des deux délégations ivoiriennes a permis au facilitateur de prendre, le pouls de la situation. C`est donc en connaissance de cause, dit notre interlocuteur, que le faciliateur a demandé à Mambé de se retirer sagement pour permettre à son pays de reprendre en douceur et dans la confiance, le chemin de la paix.
Le défi de Mambé à la communauté nationale et internationale est d`autant grand qu`une fois sorti de chez le facilitateur, il est intervenu sur RFI pour dire qu`il ne démissionnera pas pour, dit-il, avoir abattu un travail extraordinaire. La balle est maintenant dans le camp de Soro, Gbagbo et Compaoré qui devront prendre le plus tôt possible la décision qui s`impose pour que cesse la suspicion légitime qui pèse sur l`institution chargée de gérer les élections en Côte d`Ivoire.
Abdoulayé Villard Sanogo